lundi 21 décembre 2015

INDIGNADOS*, PODEMOS** ...

En Grèce, en Espagne ... les jeunes ne se laissent plus décourager par les partis politiques traditionnels !
Le mouvement des indignés qui a touché bon nombre de pays, a réveillé les consciences chez beaucoup de jeunes.

Plutôt que de se détourner de la politique ou de s'abstenir lors des élections, ils ont compris qu'ils doivent être les acteurs de leur destin !

Ils bousculent les partis traditionnels de droite comme de gauche qui ont failli, pour apporter un air nouveau et renouveler la classe politique composée d'hommes vieux ou pire d'hommes vieux dans leurs têtes !

Ils veulent lutter contre la corruption, l'affairisme, le favoritisme, le népotisme ... et convertir l'indignation en changement politique ! Ainsi sont nés Podémos en Espagne, Syriza en Grèce
, le Mouvement 5 étoiles en Italie, sans parler du Portugal qui expérimente depuis un mois une étonnante coalition des gauches.    
Un grand espoir de renouvellement pour la démocratie naît avec eux !!

Faut-il rappeler que le mouvement "dégage" en Tunisie, était l'expression même d'un désir de changement de la part des indignés qui ont poussé Ben Ali à fuir ? Ils ont donné l'exemple à d'autres peuples qui à leur tour ont lancé des mouvements d'indignation nationale contre leurs gouvernants, très vite transformés en mouvements politiques pour une autre politique débarrassée des pratiques qui les indignaient.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin en Tunisie ? Il faut que la colère et l'indignation donnent l'envie de changer les choses, à commencer par changer la façon de faire de la politique. Il y aura des résistances de la part de l'actuelle classe politique, mais la persévérance des jeunes peut changer la donne politique comme en Grèce et en Espagne.

Depuis le 14 janvier 2011, les Tunisiens ont compris ce que sont les hommes politiques qu'avait "révélés" leur révolte : ils en sont déçus depuis qu'ils les ont vus à l'oeuvre; qu'ils soient de gauche ou de droite ... ou pire, des islamistes, qu'ils soient au pouvoir ou sur les plateaux TV. Dans leur immense majorité, ce ne sont que des politicards de bas de gamme, opportunistes, souvent des complexés de l'Histoire qui courent après leurs lubies pan arbiste et pan islamiste à la recherche d'une identité à laquelle s'accrocher; à l'ego surdimensionné, n'hésitant pas à monnayer leur prétendu militantisme ... Et pour lesquels le pays passe au second plan, s'ils ne le bradaient pas aux pétromonarques !
Faut-il pour autant se décourager ?
Pourtant la société civile tunisienne a montré qu'elle a un pouvoir considérable de mobilisation et de résistance face aux contre-révolutionnaires et aux obscurantistes de tous poils.

Il faut que des jeunes tunisiens prennent exemple sur ce que les jeunes européens font pour changer leur monde.

A quand alors un parti similaire à Podemos en Tunisie, qui afficherait clairement ses ambitions progressistes, comme la laïcité, l'interdiction des partis religieux ou instrumentalisant la religion, qui feraient souffler un vent de liberté sur les mœurs un peu trop conservatrices de ce pays ? 


Rachid Barnat

* Indignés
**Nous pouvons

1 commentaire:

  1. C'EST BIENTÔT L'ANNIVERSAIRE DE "LA REVOLUTION DU JASMIN" ... COMME L'APPELLENT LES AMÉRICAINS !

    Dali Benabdallah :

    J'ai hâte de célébrer le 14 janvier prochain, le 5è anniversaire de la révolution du jasmin qui m'a apporté :
    - la liberté, la dignité, du travail pour les chômeurs, la démocratie,
    - la propreté, l'amour et la solidarité,
    - la justice fiscale, la justice sociale,
    - la liberté de conscience,
    - plus de libertés individuelles,
    - la souveraineté de la Nation, le patriotisme,
    - la libération de la Palestine, de toute la Palestine,
    - la fierté arabo-musulmane,
    - les droits de l'homme y compris ceux des terroristes ...

    bref un mieux-être, un bien-être envié par tous les peuples de la planète !

    Je l'adore ce Bouazizi qui avait toutes les qualités humaines à l'image de tout un peuple qui luttait contre la dictature.

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