jeudi 16 mai 2019

APRÈS 8 ANNÉES D'ISLAMISME, LES TUNISIENS FONT LE POINT ...

Le 14 janvier 2011 après le départ de Ben Ali, l'espoir d'une réelle démocratie, de plus de liberté ... a fait vibrer tout un peuple !
LE PEUPLE TUNISIEN ENTRE DEUX RÊVES : La Troisième République ou le Sixième Califat !

Mais très vite sa prétendue révolution sera chevauchée par Ghannouchi et ses Frères musulmans en toute logique ; puisque le coup d'Etat ourdi par leur sponsor l'émir du Qatar avec l'aval de ses maîtres américains, avait pour but de les installer au pouvoir. Ghannouchi et ses hommes se présentaient alors comme les chevaliers blancs de l'intégrité, de l’honnêteté, des hommes pieux craignant Allah, des pauvres  au service des pauvres; instrumentalisant pour cela la religion, l'identité "arabo-musulmane", les femmes pour en faire leur porte-étendard, la misère intellectuelle, la pauvreté, jusqu'à la cause palestinienne ... 
Mais très vite les tunisiens qui les ont suivis en toute bonne foi, découvrent qu'ils n'ont ni foi ni loi, sinon celles de l'argent; et que leur "révolution" n'était qu'un coup d'Etat orchestré par le Qatar; puisque les "révoltes" dans de nombreux quartiers populaires du nord au sud de la Tunisie, se sont déclenchées à la même heure et avec les mêmes moyens : pneus brûlées et cocktails Molotov, comme obéissant à un chef d'orchestre !

Après huit années de galère et de régression sinon de chaos, les tunisiens comparent la Tunisie de Ben Ali à ce qu'en ont fait Ghannouchi et ses Frères musulmans, et se posent la question si ce n'était pas mieux avant le 14.01.2011. C'est légitime de se poser des questions. C'est une question de bon sens, pour peu qu'on soit honnête intellectuellement !

Le seul acquis de cette "révolution" est la liberté d'expression. Est-ce qu'elle va durer ? Rien n'est moins sûr avec Ghannouchi ! Il suffit de voir ce qu'en fait son modèle Erdogan qui emprisonne à tour de bras ses opposants, muselle les médias et jette en prison les journalistes et autre blogueurs. Quant aux libertés individuelles, les tunisiens ont vu à l'oeuvre la police nationale infiltrée par des islamistes, devenue "police religieuse" d'Ennahdha pour poursuivre les amoureux pour un baiser, les homosexuels, les non-jeûneurs de ramadan ... alors qu'elle laisse courir les terroristes ! 
Un député islamiste propose même une loi pour mettre en prison les non-jeûneurs.

Pour le reste, il il faut être aveugle pour ne pas voir :
- que le pays est ruiné ;
- qu'il croule sous des dettes contractées par Ghannouchi pour indemniser ses hommes de leur prétendu militantisme ;
- que la monnaie nationale ne vaut plus rien, comme le reconnaît BCE ;
- que la cherté de la vie a paupérisé une classe moyenne et réduit à la mendicité et à la charité les pauvres ; devenue proie pour la "charité-business" des barbus de tous poils;
- que plus rien ne marche dans aucun secteur de l'économie du pays ;
- que Tunisair cette belle compagnie, fleuron de l'industrie nationale, fierté de tout un peuple, bat de l’aile ; et comme elle, d’autres entreprises nationales jadis florissantes, sont en train de péricliter ;
- que les femmes sont réduites à défendre des droits déjà acquis parceque Ghannouchi les leur conteste ;
- que les jeunes fuient en masse l'enfer qu'est devenue la Tunisie gouvernée par "Montplaisir" (siège d'Ennahdha, le parti des Frères musulmans) ... s'ils ne sont expédiés comme chair à canon faire les guerres de l'émir du Qatar, souvent contre des pays amis de la Tunisie ;
- que les jeunes femmes sont envoyées pour le "jihad ennikah" (prostitution halale) ; soulager les enfants de Ghannouchi qui lui rappellent son terrorisme quand il avait leur âge;
- que les diplômés, tous secteurs confondus, partent en masse à l'étranger ;
- que les Frères musulmans ont démocratisé la corruption ;
- qu'ils ont généralisé l'insécurité ; et en prime ils ont instauré le terrorisme comme moyen de "gouvernance" avec son lot de morts qui se comptent par milliers !
- qu'ils pratiquent l'assassinat politique, pour éliminer leurs opposants (Chokri Belaid, Lotfi Naghedh , Mohamed Brahmi ... );
- qu'ils ont fait de la Tunisie le pays au triste record de premier exportateur de terroristes dans le monde ;
- qu'ils aspirent au VIeme Califat, autrement dit à ramener la Tunisie au stade de vassalité, pour redevenir une province sous tutelle d'un calife étranger (l'émir du Qatar ? Erdodan ??)
- qu'ils veulent remplacer la tunisianité des tunisiens par une identité importée d'Arabie en diffusant le wahhabisme et le model sociétal qui va avec (hijab, burqa ... )
- Etc ...

Si ce sont ceux-là les acquis "révolutionnaires" auxquels certains aspiraient en votant Ennahdha, et qui voudraient conserver les Frères musulmans au pouvoir, que grand bien leur fasse leur chef Ghannouchi !

Rachid Barnat

7 commentaires:

  1. Amina Moalla

    LE RETOUR DE LA CLASSE SOCIO-POLITIQUE MOYENNE ET POPULAIRE À SA MAISON D'ORIGINE : LE PARTI DESTOURIEN

    Bien de l'encre a été versée à propos de Abir Moussi - dont ma propre encre - mais rien sur son parti le PARTI DESTOURIEN LIBRE.

    Dans les médias et sur les réseaux sociaux, aucun responsable de ce parti n' a été rendu visible. Si bien que le PDL reste une boîte noire dont on ne connaît pas grand chose.

    Étant une fervente adepte de Abir Moussi et étant très active sur fb dans sa promotion et son soutien, j'ai été invitée à la participation aux conférences qui sont régulièrement organisées pour la présentation et la discussion du programme du PDL. Étant restée un temps à l'étranger je n'ai pas pu me rendre aux deux premières conférences relatives au programme socio-économique et au secteur de la santé.

    Vendredi 17 Mai j'ai enfin pu me rendre à la conférence relative à la culture. Et c'était la première fois que je voyais de visu les responsables du PDL et certains de leurs militants.
    Ce premier contact m'a permis de confirmer ce dont je me doutais déjà : le PDL est un parti populaire par ses dirigeants et ses militants. C'est le parti de la Tunisie moyenne et populaire.

    Ce constat est corroboré par les scènes folkloriques d'accueil de Abir Moussi là où elle se déplace et où elle est reçue avec le tabel, le zakar et le mouton qu'on égorge en pleine rue.

    Ceux qui sortent pour l'applaudir appartiennent à la même catégorie socio-politique qui sortait pour applaudir Bourguiba et Ben Ali et qui pratiquait les mêmes modes d'expression.

    Sachant que cette population représente 75 à 80% du peuple tunisien, Abir Moussi qui fait, elle-même, partie de la classe moyenne, a toutes les raisons de s'en faire le porte-drapeau.

    Il est important de signaler que cette tranche de population est traditionnellement destourienne.

    Avec la révolution et la dissolution du RCD, cette classe moyenne et populaire s'est trouvée sans soutien et sans encadrement. Elle a alors été vite captée par le mouvement d'Ennahdha, étant pour la plupart moyennement cultivée et influençable.

    Aujourd'hui que le niveau de vie de cette population se trouve au plus mal, que le chaos règne dans tout le pays et que Ennahdha ne s'est pas montrée à la hauteur de ses promesses, et avec la montée de Abir Moussi qui a offert un discours de sauvetage du pays et notamment de cette catégorie de population frappée de plein fouet par les 8 années d'errance politique, on assiste à un retour de la population destourienne à sa maison d'origine et à une désertion d'Ennahdha.

    Le fruit est mûr pour être cueilli par Abir Moussi qui se présente comme le sauveur de cette population qu'elle veut remettre sous l'aile du parti destourien réhabilité et redoré.

    La classe moyenne et populaire tunisienne est en train de se soustraire à Ennahdha et redevient destourienne.

    ET NOUS NE POUVONS QU'APPLAUDIR À CELA.

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    1. LE TUNISIEN MOYEN UNE PROIE FACILE POUR ISLAMISTE ?
      PAS SI SÛRE !

      Si on réfléchit bien, la réussite de Ben Ali est d'avoir permis l'émergence d'une large classe moyenne.

      Classe moyenne que s'est appliquée à paupériser Ghannouchi pour la rendre tributaire des associations caritatives islamistes, financées par les pétromonarques qui, à travers elles, veulent répandre le wahhabisme, cet instrument politico-religieux pour colonialiste.

      Si dans un premier temps la classe moyenne s'est laissée tenter par Ghannouchi, le chevalier blanc qui promettait monts et merveilles et la fin de la corruption grâce à ses hommes qui craignent Allah, pauvres au service des pauvres mais qui se sont enrichis du jour au lendemain !
      Très vite par son porte monnaie et par les crédits qu'elle a souvent souscrit avant le 14.1.2011, cette classe moyenne a été rappelée à la dure réalité pour voir qu'elle n'arrive plus à joindre les deux bouts et à maintenir son niveau de vie d'avant la "révolution".

      C'est plutôt rassurant : cela prouve que le tunisien n'est pas si idiot que cela pour se laisser embobiner par qui que ce soit et surtout pas par les Frères musulmans qui veulent effacer sa tunisianité.
      Il sait compter ! La vie chère et le dinar en berne, lui ont vite fait
      comprendre qui en est le responsable ...

      Vous voilà rassurée Amina Moalla !

      Et bon vent pour Abir Moussi et son parti le PDL !

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  2. EFFET DE L'IGNORANCE ET DU SAVOIR, SUR LES PEUPLES ...

    Ignorance + pauvreté = crime.
    Ignorance + richesse = corruption.
    Ignorance + liberté = chaos.
    Ignorance + pouvoir = dictature.
    Ignorance + religion = terrorisme.

    Remplaçons l'ignorance par le savoir, et voyons ce qu'il en fait :

    Savoir + pauvreté = suffisance.
    Savoir + richesse = civilisation.
    Savoir + liberté = créativité.
    Savoir + pouvoir = justice.
    Savoir + religion = correction.

    PS : Ce que les tunisiens résument en deux mots : " الجهل مصيبة " *

    * L'ignorance est un désastre humanitaire !

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  3. QU'EST-CE QU'UN HOMME D'ÉTAT ?

    Jean-Pierre Ryf :

    Dans un article du Huffingtonpost-Maghreb, un chroniqueur tunisien se demande ce qu'est un "homme d'Etat"; et il déclare qu'il n'y en a pas en Tunisie.
    Qu'il n'y en ait pas, j'en suis d'accord.

    Bourguiba lui était un homme d'Etat; et il a été le seul !

    Un homme d'Etat pour moi c'est d'abord quelqu’un qui met l’intérêt de son pays avant tout, qui veut élever son pays au dessus de sa condition actuelle, le faire entrer dans la modernité et l'efficacité dans l'intérêt du peuple.

    C'est, en second lieu, quelqu'un qui ne se soucie pas de plaire et qui n'a pas peur d'être impopulaire pendant quelques temps.

    C'est en fin quelque'un qui sait analyser les problèmes de son pays et qui a le courage de vouloir s'attaquer aux vrais problèmes.

    Eh bien, même si je vais faire hurler quelques uns, je pense qu'Abir Moussi est une femme d'Etat alors que TOUS LES AUTRES sont de petits politiciens sans envergure. TOUS !

    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/tunisie-cherche-homme-detat_mg_5d239613e4b0d11a784582e7?utm_hp_ref=mg-tunisie

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  4. Cherifa Khayati en réponse à Ridha Ben Mustapha qui voit en Abir Moussi la nostalgie de la dictature :

    " hram aalik " ! (Trop injuste avec Abir Moussi !)

    " Abir Moussi nous rappelle le temps où on mangeait à notre faim; où on avait une vie et des loisirs; où quand on sortait dans la rue on ne craignait pas d'être braqué, volé, violé ou balafré; où dans les magasins on achetait tout ce dont on avait besoin, tout ce qui nous faisait plaisir sans nous priver; où la sécurité était un droit et non une faveur; où il y n'y avait pas autant de saletés, de moustiques et autres bestioles; où les bébés ne crevaient pas pour un oui ou un non; où tous les médicaments étaient à notre portée; où les services auxquels on avait droit ne sont pas une faveur selon les têtes des personnes; où l administration était notre fierté et non un refuge pour nouveaux rats incompétents et illettrés; où la Tunisie était bien servie par ses sujets; où le dinar ne dégringolait pas de jour en jour; où les nakba-ouins (les Frères musulmans) n'avaient pas des haciendas, des yachts, des Range Rover, des hôtels 5 étoiles, des voitures à 800 000 dinars, après avoir vidé les caisses de l'Etat; où, où, où ... la liste est longue ! "

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  5. LA TUNISIE SERA SAUVÉE PAR LES FEMMES ...

    Jean-Pierre Ryf :

    L'entretien accordé par Olfa Tarras à Miryam Belkhadhi est, me semble-t-il, une autre bonne nouvelle.
    En effet, il me semble que son analyse politique générale devrait être compatible avec celle de Abir Moussi.

    Comme Abir Moussi, Olfa Tarras :
    - Veut changer la Constitution et le mode électoral.
    - Veut changer le régime parlementaire pour revenir au régime présidentiel.
    - Ne veut en aucun cas s'allier avec ceux qui ont gouverné durant 8 ans (tous partis politiques confondus), et ont montré leur incapacité.

    Si Abir Moussi est fille et petite fille de destouriens, Olfa Tarras est fille d'un bourguibiste qui avait initié le planning familiale en Tunisie.

    Voilà 2 femmes qui ont beaucoup de points communs.

    Il semble de plus en plus évident que le salut de la Tunisie viendra de ses femmes.
    Ces deux-là, sont les seules à dire clairement les choses.

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  6. LES DÉÇUS DE LA "RÉVOLUTION" !

    Les enfants de Sidi Bouzid, de Seliana, de Kasrine et de Gafsa ne s'associent pas à la célébration du 17.12.2010, à l'origine du fumeux printemps arabe, car synonyme pour eux :
    - de plus de pauvreté,
    - de plus de misère,
    - de plus de chômage,
    - de ruine de l'économie de leur région,
    - de massacres de leurs enfants pour rien ...

    Pour la prétendue "révolution du jasmin", sent plutôt la mort de TOUT !

    Ils estiment que ceux qui fêtent ce triste anniversaire, sont des traîtres à leur pays !

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