La dictature, c'est quand la police est partout et
la justice nulle part !
la justice nulle part !
L'Instance Vérité et Réconciliation a été crée uniquement pour servir aux Frères musulmans à régler leur compte aux destouriens. Le procès demandé par les Frères et mis en musique par Sihem Ben Sedrine, contre Bourguiba, le prouve !
Et voilà comment une pan-arabiste sert la soupe à un pan-islamiste, sous prétexte de "Vérité & Réconciliation". Il est clair que Ghannouchi a voulu en faire un coup politique pour nuire à Abir Moussi qui lui tient tête et tout naturellement Sihem Ben Sedrine l'a organisé pour lui ! Ce n'est qu'un renvoi d'ascenseur entre frères ennemis unis contre leur ennemi commun : les destouriens, Tartour alias Moncef Marzougui, ne devant son poste de président de la république qu'à Ghannouchi !
R.B
Après l’ouverture de la mascarade de
procès intentée à Tunis par l’Institution de la Vérité et de la réconciliation,
j’ai examiné les différents exemples de ce genre de justice dite
transactionnelle pour voir si la Tunisie était dans le cadre de ces expériences
où si le pays a innové et dans quel sens et dans quel but.
Ce qui est certain, c’est que la Justice
n’est saisie, quand elle l’est par ces organes de réconciliation, c’est contre
des vivants ; des auteurs encore en vie, des crimes commis. Je n’ai pas trouvé
d’exemple de procès fait à des morts et c’est assez compréhensible
car qui dit procès pénal dit contradictoire et droit de la défense. Où sont le
contradictoire et les droits de la défense lorsque l’accusé est mort ?
C’est donc une anomalie gravissime car
elle fait peser sur l’institution judiciaire un doute sérieux quant à sa
crédibilité.
Mais il faut aller plus loin et se demander
si, vraiment, la Tunisie avait besoin d’une telle instance de justice
transactionnelle.
Les différentes hypothèses dans
lesquelles cette procédure a été mise sur pied concerne dans une très grande
majorité les pays dans lesquels la population elle-même s’est livrée à des
confrontations violentes, à de véritables guerres civiles.
Là, la nécessité d’une réconciliation
est évidente si le pays veut repartir sur des bases saines. Cela aurait dû être
le cas, par exemple de l’Algérie qui, dans les années 1990 a connu une
véritable guerre civile qui a fait des milliers de morts et qui a divisé la
population.
La Tunisie n’a jamais été dans un cas de
ce genre. Sa population si, comme dans tous pays, elle est divisée,
socialement, économiquement, culturellement n’a jamais été dans un climat de
guerre civile.
Le pays a connu la dictature, laquelle a
commis des méfaits mais la population elle-même a, dans son ensemble, subi
cette dictature, quelques fois par le silence mais il n’y a pas une partie de
la population qui a agi violemment contre l’autre.
Seul l’appareil d’Etat, le pouvoir a agi
et a commis des crimes.
Dés lors on voit mal de quelle
réconciliation on parle !
Ce qu’il fallait c’est que, la dictature
ayant été chassée, le pouvoir édicte de nouvelles règles pour éradiquer les
mauvaises pratiques comme, par exemple la torture ou l’emprisonnement pour des
idées.
Quant a ceux appartenant aux cercles du
pouvoir qui avaient commis par ordre ou par exécution des crimes dans le cadre
de cette dictature, il fallait que des instructions soient données pour
poursuivre sur le plan judiciaire les auteurs encore vivants de ces crimes.
Enfin l’Etat pouvait, dans le cadre de
l’éducation, faire œuvre pédagogique pour faire connaître l’histoire et ses
dérives.
En l’absence de guerre civile qui n’a
jamais existé, à quoi bon une Instance spéciale de réconciliation ?
En réalité ceux qui ont voulu cette
instance (il est vrai à la mode), n’ont pas souhaité une réconciliation qui
était inutile mais ont voulu parvenir à la condamnation du système de dictature
qui a existé. Or cela était d’autant plus inutile que la Révolution elle-même
et le changement de pouvoir, était en soi et de manière certaine, la
condamnation de la dictature.
Alors que devait apporter de plus cette
Instance ? Rien !
Le résultat en est que cette instance
intéressante pour d’autres situation a été instrumentalisée et est devenue une
arme politique qui, au lieu de réconcilier, a rouvert des plaies fermées et a
divisé des citoyens tunisiens qui ne l’étaient pas.
C’est donc un échec total et que
l’histoire condamnera rapidement.
QUAND PAN-ARABISTES & PAN-ISLAMISTES SE DONNENT LA MAIN ...
RépondreSupprimerGamel Abdel Nasser le pan-arabiste s'est servi des Frères musulmans pour chasser le roi Farouk du pouvoir; puis il s'est retourné contre eux quand ils ont voulu leur part du gâteau et imposer la chariaa au pays !
Il a pendu leur maître à penser Sayyid Qutb, celui qui a mis en musique l'idéologie de Hassan El Banna, en prônant la violence, le terrorisme et la mort de tous les mécréants ... pour prendre le pouvoir !
Ce que font depuis, les Frères musulmans; Ghannouchi compris !!
Il s'est mis à les pourchasser, les emprisonner ou pire à s'en débarrasser en les envoyant en Algérie enseigner l'arabe à des berbères, ses dirigeants du FLN en plein délire d'arabité, voulant arabiser les algériens à tous prix ... au prix de la médiocrité et au risque d’importer le wahhabisme en Algérie !
Résultat : les algériens ne maîtrisent ni le français ni le berbère ni l'arabe ... et depuis, la bigoterie s'est répandue dans tout le pays pour aboutir aux années noires où les islamistes égorgeaient et tuaient tous ceux qui refusent la conversion au wahhabisme au nom de l'identité "arabo-musulmane" que revendiquent les complexés de l'Histoire, du FLN !
Alors si on veut combattre l'un, il faut combattre l'autre aussi car ils sont de mèche ces frères ennemis devant leur ennemi commun : les destouriens !
Les deux aspirant à remettre la souveraineté de la Tunisie à un Calife ou un nouveau Raïs ... puisqu'ils pleurent encore leur ancien leader, Gamel Abdel Nasser !!
Or pour savoir ce que l'on combat, il faut se rafraîchir la mémoire et rappeler les faits et l'idéologie qui les sous-tend.