Pour lutter efficacement contre le terrorisme ... il faut commencer par sortir du gouvernement les Frères musulmans dont le terrorisme a endeuillé la Tunisie depuis les années 70-80 !
R.B
L’ancien secrétaire d’état au commerce,
l’universitaire Chokri Mamoghli oppose aux « mesurettes » du chef du
gouvernement Habib Essid, des mesures qu’il croit « dures mais efficaces
et respectueuses de l’Etat de droit ». Il formule " le
souhait que le conseil national de sécurité s'inspirera de ces propositions et
refusera, en tout état de cause, la création de milices ».
Voici ses neuf propositions :
1) Engager les procédures légales, afin d'interdire Hizb Ettahrir,
2) Engager les
procédures légales afin d'interdire totalement les financements étrangers
(arabes et occidentaux) des associations,
3) Interdire
légalement, sous contrôle de la justice, tous les sites jihadistes,
4) Arrêter tous les
revenants de Syrie et les inculper pour les chefs d'accusation "d'association
de malfaiteurs" et "d'homicide et/ou de tentative d'homicide",
5) Destitution par le
ministre des affaires religieuses, de tous les imams ayant appelé au Jihad
(Sfax, Msaken, Tunis, Menzel Bourguiba, ...)
6) Obligation faite à
tous les propriétaires de logement loués et aux agences immobilières de
déclarer à la police, dans un délai d'un mois, l'identité des locataires.
La fin du bail doit
être également signalée à la police. Création d'un fichier informatisé
central placé sous le contrôle d'un juge.
7) Arrestation des 10
contrebandiers les plus actifs. Ceux-ci sont connus par tout le monde et
bénéficient de protections policières et politiques.
Leurs demeures,
surveillées apparemment actuellement par des individus armés, doivent être
perquisitionnées sur commissions rogatoires, par les forces de police, envoyées
de Tunis et non pas locales.
Il parait qu'il y a
tellement d'argent liquide provenant de la contrebande que celui-ci n'est plus
compté mais pesé.
8) Instauration
provisoire, comme en Egypte, d'un laisser-passer pour les Tunisiens, afin de se
déplacer vers les frontières du sud ou de l'ouest. Ce laisser-passer est
délivré par le poste de police du lieu de résidence.
Mise en place de
barrages à quelques km des postes frontières et refoulement de tous les
non-porteurs de laisser-passer.
9) Instauration par
décret, de zones militaires urbaines gardées par les réservistes, dans les
quartiers les plus agités : Hay Ettadhamen, Mnihla, Daouar Hicher, Hay
Ezzouhour à Kasserine,...
10) Déclarer le secteur
de l'hôtellerie comme secteur "sinistré" et exiger de la ministre du
tourisme de proposer pour le conseil des ministres de la semaine prochaine
(sous huitaine), un plan de soutien aux salariés permanents et occasionnels
ainsi qu'aux entreprises elles mêmes.
Ces mesures doivent
être accompagnées de rafles matinales autour des mosquées, dans les cafés, à la
sortie des stades, ..
Mamoghli Chokri NOUS A QUITTÉS !
RépondreSupprimerUn universitaire passionné de politique qui aura milité jusqu'au bout pour que la Tunisie ne régresse pas par la faute des Frères musulmans et celle de leurs alliés de Nidaa Tounes dont il n'a cessé de dénoncer la traîtrise !!
Un grand contributeur sur FB : Chokri nous tenait informés plusieurs fois par jour sur sa page FB de tous les événements, petits et grands, que ce soit en Tunisie ou ailleurs, pour en analyser les incidences sur notre pays la Tunisie !!!
RIP !
http://www.webdo.tn/2018/04/28/tunisie-deces-de-luniversitaire-chokri-mamoghli/
Chedly Mamoghli :
RépondreSupprimerCe soir à 21H30, l'IHEC Carthage rendra hommage à l'un de ses piliers, le Professeur Chokri Mamoghli car c'est là où tout a commencé en 1976 et où tout s'est achevé en 2018. Feu Chokri Mamoghli a intégré l'IHEC Carthage en septembre 1976 pour en sortir en 1980 major de sa promotion et lauréat du prix présidentiel.
Il y reviendra bien des années plus tard pour y enseigner et c'est là encore qu'il clôturera sa carrière les dernières semaines de sa vie. Les dernières semaines et en dépit de la maladie, il avait tenu à s'y rendre pour assister à quatre soutenances de thèses dont il présidait le jury. Il ira jusqu'à retarder une opération chirurgicale afin d'assister à deux d'entre elles car l'enseignement était sa vocation qui revêtait une sacralité.
Ses étudiants étaient comme ses propres enfants qu'il ne pouvait pas abandonner au milieu du chemin. Avec force et détermination, il les avait accompagnés jusqu'au bout.
UN BEL HOMMAGE A UN VÉRITABLE PATRIOTE QUI NOUS A QUITTÉS TROP TÔT !
RépondreSupprimerhttp://kapitalis.com/tunisie/2018/06/08/in-memoriam-hommage-a-chokri-mamoghli/