L'islam en France est
devenu un enjeu politique : les Frères musulmans l'auront imposé à tous les
responsables politiques français qui découvrent (ou font semblant découvrir !)
l'étendue des dégâts que l'islamisme peut engendrer dans une laïcité battue en brèche
par le communautarisme qu'ils ont laissé se développer !
En France, berceau de
la laïcité, les partis ne doivent frayer avec aucune de ces
associations "communautaristes" qui sont en réalité, qu'on veuille le
voir ou non, qu'on les trouve modérées ou non, des associations
fondamentalement religieuses qui font de la politique en instrumentalisant la
religion !
Les Frères musulmans qui
maîtrisent bien le droit français et la culture française, en jouent et
"multiplient les jurisprudences" pour mieux s'implanter dans le
paysage politique français : les chiffons (foulard, voiles, hijab, burqa, abaya
... ) n'étant que leur étendard bien qu'ils n'aient strictement rien de
religieux ... mais que des idiotes portent en croyant ou pas à leur valeur religieuse !
Alors que le wahhabisme
qui fonde l'action politique de ces salafistes, est la négation même de la
femme ... puisqu'elle est le
mal personnifié !
A partir des chiffons,
ils ont ouvert d'autres brèches telles que "cantines",
"piscines", "hôpitaux" ... et ils ne s'arrêteront pas là !!
Le plus choquant c'est
le laxisme (ou la connivence ?) des responsables politiques français (de
droite, comme de gauche ...), qui par populisme et faute de programmes sérieux,
jouent de la peur qu'inspire l'islamisme !
R.B
Journaliste
Voilà à quoi ressemble le gala du CCIF
«Tenue de
soirée exigée», est-il indiqué sur le carton d’invitation au 4e gala
de soutien du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF),
vendredi 29 mai. Drapés couvrants et chatoyants, hijabs colorés
et sophistiqués, robes longues de velours brodées algériennes ou marocaines
traditionnelles, tchadors noirs ne laissant visible que le visage souvent très
maquillé, ou bien encore brushings raides impeccables, robes et vestes sobres:
les femmes qui se pressent ce vendredi 29 mai au soir au Pavillon
Wagram, à quelques mètres de la place de l’Etoile à Paris,
rivalisent d’élégance.
J’ai
quant à moi abandonné l’idée de sortir de la naphtaline le fourreau noir ou le
sari rose et bleu que je porte dans les grandes occasions: le premier signé
d’un grand couturier laisse une épaule et les bras nus, et le second rapporté
d’Inde carrément le nombril. L’élégance, ce soir-là, se conjugue sur le mode
pudique. Ni le fourreau, ni le sari n’auraient été «raccord».
J’ai payé
et réservé ma place, 200 euros, sous ma vraie identité, mais j’apprendrai plus
tard que «la soirée n’était pas ouverte à la presse», comme me
le dira le président du CCIF que je venais saluer.
Après une
halte à la salle du premier étage pour un cocktail sans alcool, direction la
grande salle de réception. Un imam ouvre la soirée en récitant une sourate. Par
la suite, ceux des participants qui le souhaitent, finalement peu nombreux,
rejoignent la pièce du premier étage, celle du cocktail transformée en salle de
prières.
D’ailleurs
«quelle mauvaise idée de réunir 350 musulmans sur les Champs Elysées en ce
moment!», blague le maitre de cérémonie, Yassine
Belattar. L’animateur de la matinale de Radio Beur annonce
tout de suite la couleur :
«Je suis
là en tant que républicain et non en tant que musulman.»
«Les
Français musulmans demandent peu de choses: liberté, égalité, fraternité», poursuit
celui dont le «grand-père, rappelle-t-il, a donné 17
ans de sa vie à l’armée française contre le nazisme et le fascisme».
Face à
l’imposant escalier d’apparat, les tables nappées de blanc accueillent
plusieurs personnalités appartenant à la communauté musulmane, aux mondes
associatif, économique ou intellectuel: sur la gauche, Marwan
Mohamed, l’ancien porte-parole du CCIF désormais à l’OSCE, Mireille Fanon-Mendès-France, le spécialiste
du Qatar Nabil Ennasri et le fondateur et
directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques
(Iris) Pascal Boniface.
A la
table suivante, on peut voir la militante, journaliste et réalisatrice Rokhaya
Diallo. Laporte-parole des Indigènes de la République Houria
Bouteldja est assise aux côtés de l’ancien directeur du Monde
diplomatique, Alain Gresh, qui a souvent dialogué avec le théologien
musulman Tariq Ramadan. Le politiste spécialiste du mouvement
national palestinien Julien Salingue est également présent.
L’assemblée est invitée à se lever et applaudir le frère de Zyed Benna, le jeune garçon de 17 ans, mort
avec Bouna Traoré, 15 ans, à l'issue d'une course-poursuite
avec la police à Clichy-sous-Bois en 2005.
Noor Tagouri, invitée d'honneur
Et puis
il y a l’invitée d’honneur, très applaudie elle aussi: Noor
Tagouri, une journaliste américaine (CBS) d’origine libyenne et
voilée. «J’ignorais combien le niveau d’islamophobie était critique» en
France, déclare cette jeune femme de 21 ans, qui fait beaucoup parler
d'elle aux Etats-Unis et dont le passage la veille au Grand
journal de Canal+ a fait«exploser», dit-elle, sa messagerie
mail.
«Elle
représente ce qui n’est pas possible pour nous ici: s’épanouir
professionnellement tout en restant voilée», confie
Awatef, l’une des participantes.
«En
France, il y a des milliers de filles qui ne trouvent pas de travail parce
qu’elles sont voilées. Une de mes copines a pris un poste de rédactrice en chef
au Maroc car elle pouvait y garder son voile alors qu’elle n’a jamais vécu
là-bas», raconte Rokhaya Diallo.
Sofia[1], une
de mes voisines de table, mère de deux enfants, tout juste agrégée de sciences
économiques et sociales, doit enlever son hijab à l’entrée de l’établissement
de la ZEP dans lequel elle enseigne. Elle est plus circonspecte quant au choix
de Noor Tagouri par le CCIF.«J’aurais préféré qu’on invite une femme qui vit
les mêmes difficultés que nous, en France», confie-t-elle sous
l’œil de son mari, un expert-comptable qu’elle semble avoir convaincu de
quitter la France, «une expérience ponctuelle pour aller voir ailleurs
mais pas pour fuir sans revenir».
Sofia
cite l’une de ses amies «qui avait pourtant créé son entreprise en
ligne pour pouvoir travailler voilée, mais ne supportait plus la
discrimination: elle est partie à Londres dès que son mari, ingénieur
informatique, a trouvé un poste».
Dégradations
des mosquées, défense des mères voilées auxquelles on interdit d’accompagner
leurs enfants en sorties scolaires, repas non hallal dans les cantines
scolairesont valu 2.000 sollicitations au CCIF pour l’année 2014, dont
23 actions en justice et de nombreuses résolutions à l’amiable pour un coût
total de 25.000 euros. Depuis l’attentat à Charlie Hebdo en janvier 2015, les actes islamophobes, dont le CCIF dresse la carte, ont
augmenté de façon importante.
«Vous
avez bien noté les problèmes de restauration scolaire?», vérifie
Loubna, mon autre voisine de table. Non voilée, mariée à un
entrepreneur, elle enseigne dans un lycée professionnel et se bat sans
succès depuis trois ans pour que l’on ne pose pas de viande –car non hallal–
dans l’assiette de son fils âgé de 6 ans.
«Cette
histoire de cantine scolaire nous pousse au communautarisme, à cause de cela
j’ai essayé de mettre ma fille dans une école musulmane. Au bout d’un an, je
l’ai retirée car j’ai été déçue de la qualité des cours et après tout, je n’ai
pas besoin qu’elle apprenne la religion à l’école», explique
Sofia à son tour.
Ce dîner de
gala est «une sorte de vente de charité» pour permettre au
CCIF de poursuivre ses actions, «créer de la jurisprudence, (…) et
permettre à des personnes de retrouver leur dignité», explique la
responsable du service juridique. Cette année, Sofia et son mari ont décidé de
faire un gros don de 2.000 euros au CCIF.
Yassine
Belattar dirige les enchères. Trois tableaux d’abord, offerts par leurs auteurs
et qui partent pour plusieurs centaines d’euros. «Eh! celui qui dit que
les Arabes ils ont pas d’argent c’est qu’il nous connaît pas», commente
le commissaire-priseur en herbe.
«Yassine
Belattar a mis une bonne ambiance, décontractée, impertinente, pas du tout
coincée», juge Rokhaya Diallo, qui joue les offusquées lorsque ce fort
en gueule fait des blagues ethniques et tacle les «Arabes qui se
détestent entre eux» et sont prêts à s’unir«pour virer les
Sénégalais».
Tariq Ramadan, le George Clooney des musulmans
Et puis
soudain, sur un grand écran, apparaît le visage de Tariq Ramadan.
Lui, c’est un déjeuner en sa compagnie qu’il propose à celui qui remportera les
prochaines enchères.«Quoi, 1.000 euros pour aller manger avec un mec qui va
me réciter le Coran!», s’exclame Yassine Belattar qui aurait bien mis
aux enchères, «23.000 euros», un repas avec «Bibi» Netanyahou, le
Premier ministre israélien, histoire «de lui parler un peu de son mur».
Le repas
avec le «George Clooney des musulmans», ainsi que le surnomme
l’humoriste de la soirée, partira pour beaucoup plus que 1.000 euros:
2.500. Et le maître de cérémonie de mettre en boîte un dentiste acharné à
gagner: évidemment, dit-il, pour toi ce n’est pas compliqué de faire «de
l’argent avec nous les Arabes, car nos gâteaux sont agressifs, ma femme elle a
perdu deux dents comme ça». A ma table, la sœur de Loubna, éducatrice,
aurait bien aimé déjeuner «avec Tariq mais c’est trop d’argent pour
moi, dommage»,regrette-t-elle.
Dans un
discours très politique, le président de l'Observatoire national
contre l'islamophobie, Abdallah Zekri, qui participe «pour
la première fois» à ce dîner annuel du CCIF, dénonce ceux qui veulent
mettre les deux institutions en concurrence.
Nous sommes presque 5 millions et nous avons une manne: c’est
notre carte électorale, utilisons-la!
Abdallah Zekri
«Nous
avons condamné les actes à Charlie Hebdo mais je n’en suis pas responsable,
vous n’en êtes pas responsables», martèle-t-il. Ce n’est pas
la multiplication
des actes islamophobes qui est la plus inquiétante aux yeux
d’Abdallah Zekri mais bien plutôt la désinhibition de certains hommes
politiques. «On assiste à une libération de leur parole (…) Voyez Estrosi
à Nice (…)», rappelle-t-il. «Nous sommes
presque 5 millions et nous avons une manne: c’est notre carte électorale,
mettons-nous d’accord, utilisons-la, il y en a marre d’être les Arabes de
service!»
Son alter
ego à la tête du CCIF, l’hôte de cette soirée, Samy Debah, évoque «l’hystérie
qui s’est emparée de notre pays depuis cette année» et annonce
l’intention du CCIF de«sensibiliser les acteurs» sur la «cohésion» de
la société française, menacée dans ce pays où la laïcité est devenue synonyme
d’islamophobie.
Ce
faisant, il reprend une critique fréquemment adressée aux milieux «laïcards»
par ceux qu’on surnomme les «islamo-gauchistes» et que Samy Debah qualifie au
contraire d'«humanistes, vilipendés dès lors qu’ils prennent la parole pour
dire la vérité sur ce que subissent les musulmans», et au premier rang
desquels il place Emmanuel Todd depuis la parution de Qui est Charlie? Sociologie d’une crise religieuse, son dernier ouvrage, controversé. Pascal
Boniface a déjà quitté la soirée mais Alain Gresh peut apprécier le compliment.
Quoique
la porte-parole du CCIF, Elsa Ray, ne donne pas la liste des
personnalités invitées, il n’est pas compliqué de voir qu’aucun élu politique
français de premier plan n’est présent.
«Nous
avions invité Monsieur Fillon, Monsieur Juppé aussi, dont les récents propos sur le foulard dans le Figaro constituent
une révolution, et puis aussi Monsieur Cambadélis. Mais aucun n’a pu venir», regrette
Samy Debah.
«C’est
chaque année pareil, ils ne font pas le déplacement, le diner d’un collectif
d’associations musulmanes, c’est pas vendeur, pas "bankable" pour nos
hommes politiques, juge Mohammed, jeune créateur d’entreprise.
En France, les politiques suivent l’opinion, ils ne la font pas…»
Le
premier secrétaire du Parti socialiste s’est cependant fait représenter par sa
porte-parole, Corinne Narassiguin. Cette dernière est à la table d’honneur, aux
côtés des Présidents du CCIF et de l’Observatoire national contre
l’islamophobie ainsi que d’un banquier venu présenter son établissement, «la première banque
et assurance islamique de France», qui s’engage,
dit-il, «à reverser une partie de ses bénéfices directement au CCIF, à
partir de septembre».
Une semaine
plus tôt, le parti de la rue de Solférino a voté (non sans débat et avec
seulement 60% des voix) une motion affirmant la réalité de l’islamophobie.
Jean-Christophe Cambadélis et Sami Debah ont alors pris contact au sujet de la
présence du PS au dîner du CCIF et pour organiser une rencontre trois jours plus tard, le 1er juin.
«L’islamophobie
est très encouragée par un discours de droite. Or, on ne peut pas lutter contre
celle-ci sans l’aide des associations. A partir du moment où le CCIF a pris ses
distances vis-à-vis de la mouvance des Frères musulmans de l’UOIF,
que ses membres acceptent d’être Français et musulmans sans contradiction, il
n’y a pas de raison de ne pas travailler avec ce Collectif», explique
Corinne Narassiguin, qui trouve «cette soirée très conviviale et
sympathique». Ayant longtemps vécu aux Etats-Unis, sans doute y
retrouve-t-elle l’ambiance des galas de levée de fonds à l’américaine.
Le
dessert, «Escapade exotique princière en forêt», tarde à venir. J’éprouve
soudain une pensée nostalgique pour le repas partagé une semaine plus tôt à
Dakar avec des amis musulmans religieux que cela ne gênait pas de nous voir
boire un verre de vin, quand certains mêmes ne rechignaient pas à nous
accompagner. À Paris, au Salon Wagram en revanche, le CCIF a mis tout le monde
à la même enseigne. Musulmans pratiquants ou pas, agnostiques, athées ou non
musulmans, aucun des invités ne s’est vu proposer de l’alcool. «S’il
n’y a pas d’alcool sur les tables, c’est pour des raisons pragmatiques, des
raisons budgétaires», m’explique, sans vraiment me convaincre, Rokhaya
Diallo.
Le dîner
tire à sa fin. «Là où on nous veut désunis, on nous trouvera unis pour
nos droits», conclut Samy Debah, qui pense que «ceux qui
attaquent les musulmans verront demain en eux l'avenir».
Je
m’éclipse avec dans les oreilles l’écho des paroles de Yassine Belattar :
«Un jour,
on expliquera à nos enfants qu’on était obligés d’organiser
un dîner pour pouvoir dire qu’on était fiers d’être français et
musulmans et ils ne nous croiront pas…»
TROP DE TOLÉRANCE, TUE LA TOLÉRANCE !
RépondreSupprimerLa tolérance reste le point faible des démocraties, dont usent et abusent les extrémistes de tous bords, qui ne sont pas démocrates comme tout le monde le sait !!
Ce que les Frères musulmans ont parfaitement compris pour multiplier les coups de butoir dans la laïcité en France et diffuser le wahhabisme qui fonde leur mouvement politique :
- cela a commencé par l'agitation du chiffon (voile, hijab, burqa ....);
- puis par le rejet de la mixité (horaire de piscine aménagé ...);
- puis par la cantine (halal);
- puis par les hôpitaux où les maris refusent que leurs femmes soient examinées par des médecins hommes !
- etc ...
Les français commencent à en avoir raz le bol ... et leur tolérance atteint les limites de voir l'islamisme envahissant pénétrer toute leur société.
A qui la faute ?
Aux hommes politiques de gauche comme de droite ...
Mais aussi à la société civile qui semble encore engourdie devant le cancer de l'islamisme qui la ronge !
Jusqu'où les français vont-ils tolérer les islamistes ?
http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2015/05/quand-le-qatar-achete-aussi-les-hommes.html
LES FRÈRES MUSULMANS S'INSTALLENT EN FRANCE !
RépondreSupprimerLeur wahhabisme aussi !!
Les français vont découvrir l' "islamisme modéré" des Frères musulmans tellement vanté et soutenu par la classe politique française auprès des tunisiens : S'il est bon pour les "arabes", il doit être forcément bon pour les français !!!
http://www.metronews.fr/info/bordeaux-une-epicerie-ouvre-certains-jours-aux-hommes-d-autres-aux-femmes/mofv!GYPvzhzSbNvw/