La gauche en Tunisie : immature et opportuniste ?
N'est-il pas temps pour le Front Populaire de se défaire de Hamma
Hammami ??
Dans ce parti il y a des hommes de qualité beaucoup plus mûrs
politiquement que "le militant historique, révolutionnaire et
romantique", Hamma !!
A moins que le FP, bien qu'il ait changé de nom, soit resté
fidèle au communisme !
Or on sait que les communistes tout comme les islamistes, sont
enfermés dans leurs carcans idéologiquement archaïque.
En tout cas, Chokri Belaïd se retournerait dans
sa tombe de savoir que Hamma Hammami veuille se rapprocher des Frères musulmans
nahdhaouis, ses assassins !!
R.B
Sofiene Ben Hmida
Front populaire : shame on you !
Un document fuité circule dans la ville portant sur une initiative nationale du Front populaire. Cette initiative fait un diagnostic très critique du gouvernement ainsi que de la situation dans le pays et se compose de onze points pour préconiser au final le renversement du gouvernement actuel et la composition d’un nouveau gouvernement soutenu par le Front populaire.
Sans entrer dans les détails, on pourrait dire aisément que les propositions annoncées dans l’initiative dite nationale du Front populaire sont puériles, populistes et démagogiques. En effet, appeler aujourd’hui à la nationalisation du pétrole, du secteur minier et des ressources naturelles est du populisme pur et simple puisque ce sont des secteurs qui sont sous contrôle direct de l’Etat. La proposition de nationaliser l’eau et l’électricité est encore plus démagogique puisque la Sonede et la Steg sont, depuis leur création, des entreprises publiques dont l’Etat contrôle exclusivement la totalité du capital. D’autres propositions touchant le secteur financier et bancaire, la fiscalité, l’agriculture, la dette extérieure et les hommes d’affaires sont exposés sommairement dans cette initiative.
Mais ce qu’il ya de plus grave, c’est la tactique que le Front populaire se propose de suivre pour atteindre ses objectifs et sa stratégie discursive. En gros, il s’agirait de mettre la pression sur le gouvernement pour le pousser à démissionner et le remplacer par un nouveau gouvernement soutenu par le Front populaire, et tenir un discours de propagande en soutenant les mouvements sociaux, même ceux manipulés par Ennahdha ou le mouvement de Moncef Marzouki. Par contre, cette stratégie discursive se limite à critiquer Ennahdha et le mouvement de Marzouki sur leur expérience du pouvoir uniquement.
Des informations concordantes indiquent que seuls deux partis politiques sont impliqués au sein du Front populaire dans la rédaction de ce document. Il s’agit du POCT de Hamma Hammami et du Mouvement du Peuple de Zouhair Hamdi. Les autres partis politiques formant la coalition du Front populaire n’ont pas été mis au courant de cette initiative fuitée avant d’être discutée au sein des instances dirigeantes du Front.
Sur le principe, chaque parti politique a toute la latitude de réfléchir à de nouvelles initiatives pour influer sur le paysage politique, chercher les alliances nécessaires, convaincre ses militants de sa nouvelle tactique et mobiliser l’opinion publique autour de son initiative. Sur le principe aussi, un parti de l’opposition est totalement dans son rôle quand il critique le gouvernement en place, cherche à le fragiliser ou même à le déstabiliser. Mais cette démarche ne doit pas se faire en catimini, dans le secret et la conspiration. Un minimum de clarté, de transparence, de cohérence et d’éthique est nécessaire. Or malheureusement, ce qui fait affreusement défaut au paysage politique tunisien, c’est ce minimum de respect de soi et des autres et cette cohérence qui permet à chacun de s’identifier, de se positionner. Ce qui ronge notre paysage et qui fait que deux tiers des Tunisiens ne font plus confiance aux hommes politiques c’est ce délabrement éthique dont l’initiative du Front populaire est malheureusement la preuve et la concrétisation.
En effet, cette initiative, au lieu d’œuvrer pour l’intérêt du pays et du peuple, n’est rien d’autre qu’une tactique insurrectionnelle qui, au lieu de continuer la lutte dans les cadres institutionnels, repose sur des alliances contre-nature avec l’islam politique dans son expression la plus radicale et anti-démocratique ainsi qu’avec les tendances fascistes proches des LPR ou du nouveau mouvement de l’ancien président provisoire de la République. Sinon, comment expliquer cette recommandation de concentrer les critiques contre Ennahdha ou Marzouki sur leurs expériences du pouvoir « uniquement ». Cela veut-il dire que le POCT et le Mouvement du Peuple s’abstiennent dorénavant, pour des raisons stratégiques ou tactiques, de réclamer toute la vérité sur les assassinats des martyrs de la nation, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ?
Les Tunisiens après la révolution ont tellement espéré d’une gauche qui s’est avérée, pour une frange d’entre-elle, immature et opportuniste. Ils continueront surement à croire dans les valeurs du progrès, de l’égalité et de la justice sociale. Mais ils ne feront plus confiance à ceux qui ont trahi ces valeurs et les martyrs qui les ont portés.
Hamma HAMMAMI, PIÉGÉ PAR GHANNOUCHI !
RépondreSupprimerGhannouchi accuse Hammami et le Front de faire le jeu du terrorisme
http://kapitalis.com/tunisie/2015/06/05/ghannouchi-accuse-hammami-et-le-front-de-faire-le-jeu-du-terrorisme/
Hamma HAMMAMI UN BOULET POUR SON PARTI ?
RépondreSupprimerOn se le demande vraiment !
Ce révolutionnaire de salon, est encore dans la phase romantique dans son rapport avec ses anciens codétenus d'Ennahdha !
Quand eux ils font de la politique, lui fait du sentimentalisme ... puisqu'il ne veut surtout pas fâcher ses anciens camarades de cellules en s'opposant à eux de quelque façon que ce soit, bien qu'ils aient assassiné son ami Chokri Belaid !!
Il est devenu l'idiot utile de Ghannouchi et ses comparses !!
Quel paradoxe : le communiste au secours des islamistes !!!
http://kapitalis.com/tunisie/2018/07/22/hamma-hammami-est-il-une-catastrophe-pour-la-gauche-tunisienne/