Article paru dans : Agoravox
" Affaire " Benalla : ceux qui ont voulu en faire une affaire d'Etat, ils en sont à leurs frais !Une dérive individuelle de la part de ce chargé de mission, ne fait pas une affaire d’Etat.
L'opposition n'ayant pas trouvé d'emprise sur Emmanuel Macron, s'en est saisie de cette "affaire" pour prouver qu'elle "existe" et régler ses comptes à celui qui a mis à mal tous les partis de l'opposition !
Chose curieuse, Jean Luc Mélenchon, ce mauvais perdant et toujours en campagne électorale, s'est allié même à Marine Le Pen pour en découdre avec Emmanuel Macron qu'il veut convoquer pour s'expliquer au parlement ! Melenchon dénonçant une police parallèle et comparant même cette "affaire" au Watergate; et Le Pen lui trouvant des ramifications islamistes et des liens avec les services secrets marocain !!
Les médias qui ont tourné en boucle cette "affaire", chacun cherchant le scoop pour surenchérir, quitte à diffuser de fausses info, pour mieux exciter leurs publics : salaire mirobolant, appart quai Branly ...
"Affaire" qui sera une occasion pour les racistes de tous bords, pour se lâcher dans leurs commentaires haineux parce qu’un "arabe" a réussi socialement et professionnellement; et a pu avoir la confiance du président Macron.
"Affaire" qui a pu faire l'affaire des homophobes aussi, pour lâcher leurs sarcastiques insinuations et surfer sur les rumeurs.
Les forces de l'ordre n'étaient pas en reste : l' "affaire" sera pour eux l'occasion de règlement de compte interne aux corps la constituant, au détriment de l' "arabe" cet intrus arrivé dans le sillage du président Macron !
Quant aux syndicats de la Police, rapportant violence, brutalité et morgue de la part d'Alexandre Benalla; curieusement les chefs des forces publiques n'ont jamais eu écho de cela ni de rapports écrits les leur signalant. Mieux encore, tous sont unanimes, reconnaissant à cet homme courtoisie et politesse ! Alors qui croire ? Quand on sait que ces syndicalistes sont souvent plus proche du FN, on peut les suspecter de régler son compte au "petit arabe parvenu " et qui a la confiance du président de la république !
On se rendra compte après les procédures et les commissions parlementaires,
qu'il y a eu là une erreur personnelle et du copinage mais qu'il n'y avait pas
de quoi fouetter un chat; et que oppositions et médias se seront ridiculisés en
donnant à cette affaire une proportion sans mesure et en auront fait, de
manière absolument irresponsable, un feuilleton d'été qui se terminera par un
pschitt !
Si Macron a voulu avoir un garde du corps qu'il s'est choisi et en qui il a confiance, d'autant qu'il est satisfait de ses services durant toute sa campagne électorale, tout le monde peut le comprendre !
Il aura tiré la leçon des gardes du corps "républicains", quand l'un d'eux a "fuité" l'info dans ses détails au journaliste qui a piégé François Hollande sur son scooter, rendant visite à sa petite amie Julie Gayet !
Si Macron a voulu avoir un garde du corps qu'il s'est choisi et en qui il a confiance, d'autant qu'il est satisfait de ses services durant toute sa campagne électorale, tout le monde peut le comprendre !
Il aura tiré la leçon des gardes du corps "républicains", quand l'un d'eux a "fuité" l'info dans ses détails au journaliste qui a piégé François Hollande sur son scooter, rendant visite à sa petite amie Julie Gayet !
Emmanuel Macron, en chef de l'Etat, a répondu en chef responsable à ses détracteurs qui pensent pouvoir l'atteindre à travers un fait divers où un agent de sécurité a eu le réflexe d'un agent de sécurité pour neutraliser deux énergumènes qui voulaient en découdre avec les forces de l'ordre ... alors que les médias répétaient en boucle, que c'était des manifestants pacifiques !
Et les journalistes qui se sont emballés, au mépris même de leur déontologie et du professionnalisme élémentaire de vérifier et recouper les info avant de les diffuser, ont outrepassé leur pouvoir médiatique pour le confondre avec le pouvoir judiciaire ! En voulaient-ils à ce point à Emmanuel Macron d'avoir refusé de jouer leur jeu pour alimenter leurs "info en boucles" et donner du grains moudre à leurs "experts en tous genre" qui défilent de plateaux TV en studio de radios ? Il faut croire que oui, vu leur emballement et surtout leur refus de faire machine arrière pour faire leur mea-culpa !
Des journalistes vent debout contre Macron qu'ils critiquent mais qui refusent qu'il les critique !
Certains "journaleux" poussent encore loin leur "investigation" à la limite du racisme quand ils se permettent des "précisions" du genre : " il est propre sur lui ", parlant de Benalla ... expression piochée dans le lexique des racistes ! Le diraient-ils d'un autre agent de sécurité non issu de l'immigration africaine ?
Le président en s'exprimant devant les parlementaires d'EM, s'est adressé aux français en même temps; puisque la vidéo de son allocution a fait le tour de tous les médias ! Ceux qui continuent à exiger qu'il s'adresse aux français, sont de mauvaise foi.
Quant à sa convocation devant le parlement, comme le voudrait Melenchon, ce dernier sait parfaitement que la séparation des pouvoir ne l'autorise pas : donc pur populisme de la part du chef des insoumis !
Maintenant qu'Emmanuel Macron a coupé l'herbe sous le pied de l'opposition, celle-ci n'ayant rien d'autre à faire va continuer à brasser du vent avec le feuilleton qu'elle mène avec des médias qui veulent en découdre avec un président qui refuse de se prêter à leur jeu pour faire tourner leur officine !
Quant à sa convocation devant le parlement, comme le voudrait Melenchon, ce dernier sait parfaitement que la séparation des pouvoir ne l'autorise pas : donc pur populisme de la part du chef des insoumis !
Maintenant qu'Emmanuel Macron a coupé l'herbe sous le pied de l'opposition, celle-ci n'ayant rien d'autre à faire va continuer à brasser du vent avec le feuilleton qu'elle mène avec des médias qui veulent en découdre avec un président qui refuse de se prêter à leur jeu pour faire tourner leur officine !
François Mitterrand disait qu'on n'a pas le droit de jeter aux chiens l'honneur d'un homme !!
Quant à Emmanuel Macron, il résume toute cette "affaire" à une tempête dans un verre d'eau, une affaire d'été et non d'Etat selon lui; qui au final a fait pschitt, comme dirait Jaques Chirac !
Rachid Barnat
*****
Affaire Benalla : Macron et les piranhas
C’est entendu, les fautes
d’Alexandre Benalla sont inexcusables.
C’est entendu aussi, Emmanuel
Macron a commis, en accordant une trop longue confiance à un jeune homme
inexpérimenté, frimeur, cogneur et se rêvant indifféremment flic ou voyou,
plusieurs erreurs de jugement.
Et grâces soient rendues aux journalistes qui, fidèles à leur
vocation de lanceurs d’alerte, ont forcé l’Elysée à se réorganiser, à renoncer
aux passe-droits et à rompre avec deux mois et demi d’un coupable silence.
Mais, à partir de là, quelle singulière et glaçante séquence !
D’abord l’opposition. Que, tétanisée par le rythme macronien des
réformes, elle ait trouvé là matière à donner enfin de la voix, c’était de
bonne guerre. Mais fallait-il se réjouir que ce soient Le Pen et Mélenchon qui
donnent le ton ? N’y avait-il pas quelque chose d’affligeant dans le spectacle
de ces chevaux de retour dont l’aversion aux gorilles est, n’est-ce pas, bien
connue et qui nous la jouent sauveurs de la police contre « les milices » ? Et
à qui fera-t-on croire que le souci de la chose publique ait été l’unique objet
de leur ressentiment quand on lit, dans Le
JDD, les responsables Insoumis détailler, tous fiérots et très
cyniques, les éléments de langage qui, partant d’une vidéo filmée par l’un des
leurs, les a fait – je cite – « hausser le ton », « taper » sur x ou y, « obtenir
» l’information sur le très caché « article 40 du Code de procédure pénale » et
rendre la crise assez « importante » pour «abîmer le président» ? Non, Madame
l’amazone vichyssoise, non, Monsieur le guerrier maduresque, l’affaire Benalla
n’est pas le Watergate. Non, une bavure qui, aussitôt révélée par la presse,
déclenche cinq mises en examen, autant d’investigations policières et une
commission d’enquête parlementaire faisant comparaître jusqu’au ministre de
l’Intérieur n’est pas une « affaire d’Etat ». Et s’il s’agissait, je le répète,
d’une faute grave, ce n’était pas, comme dit M. Mélenchon dans Le Monde, « la porte ouverte à une
forme de barbarie » et cela ne justifiait certainement pas la paralysie
subséquente du Parlement. On ne bloque pas un hémicycle comme une entrée
d’usine. Et aucun républicain ne peut se réjouir de voir le même Mélenchon,
dans la même interview au Monde, dire : nous
« désapprouvons » les « institutions parlementaires » et approuvons que
d’autres « les détruisent » et fassent « le travail à notre place ».
Plus préoccupante encore, la curée qui a suivi. Répétition
hypnotique des onze secondes de la vidéo d’origine repassant en boucle, tel un
gimmick ou un fichier GIF… Succession de fake news d’autant plus invérifiables
qu’elles couraient à la vitesse, non de l’information, mais des mégabits
digitaux… Hypothèses grotesques sur la vie privée du couple présidentiel comme
seuls les réseaux dits sociaux sont capables d’en produire… Cette fureur à
déshabiller l’homme au casque de tous les secrets susceptibles de remonter
jusqu’au roi – et à pouvoir dire, au final, comme dans le conte, le roi est nu…
Et puis ce banc de piranhas se ruant, tous identiques, sur une proie jupitérienne dont on était décidé à ne pas laisser intacte la moindre livre de chair… On connaît bien la scène. Cette société elle-même dévorée par la pulsion dégagiste et dont le trait caractéristique est l’instantanéité réactive, elle est, depuis un certain temps, la nôtre. Et ce n’est pas d’aujourd’hui que date le déchaînement de ce nouveau maître qu’est l’Opinion et dont les hordes délatrices, pétries par les courants du Web comme par des gifles souveraines (ou souverainistes), n’ont plus ni le souci, ni l’amour, ni la vocation de ce que l’on nommait jadis le peuple. Mais rarement, il me semble, la chose sera allée si vite. Et c’est la première fois, il me semble aussi, que l’hystérie de certains médias (Le Parisien titrant, photo suggestive à l’appui, «Un conseiller trop spécial») ou de certains commentateurs (Michel Onfray dégoisant, à longueur de blog, sur « Le Favori du Roi », logé « au plus proche physiquement » de celui-ci), c’est la première fois, dis-je, que l’on embraie ainsi, sans recul, sur le bruissement des tweets, la fanfare des forums Facebook et le tutti orchestral d’un « gros animal » dont la seule et unique obsession, répétée dans un unisson carnassier, devenait : faire rendre gorge au président.
Et puis ce banc de piranhas se ruant, tous identiques, sur une proie jupitérienne dont on était décidé à ne pas laisser intacte la moindre livre de chair… On connaît bien la scène. Cette société elle-même dévorée par la pulsion dégagiste et dont le trait caractéristique est l’instantanéité réactive, elle est, depuis un certain temps, la nôtre. Et ce n’est pas d’aujourd’hui que date le déchaînement de ce nouveau maître qu’est l’Opinion et dont les hordes délatrices, pétries par les courants du Web comme par des gifles souveraines (ou souverainistes), n’ont plus ni le souci, ni l’amour, ni la vocation de ce que l’on nommait jadis le peuple. Mais rarement, il me semble, la chose sera allée si vite. Et c’est la première fois, il me semble aussi, que l’hystérie de certains médias (Le Parisien titrant, photo suggestive à l’appui, «Un conseiller trop spécial») ou de certains commentateurs (Michel Onfray dégoisant, à longueur de blog, sur « Le Favori du Roi », logé « au plus proche physiquement » de celui-ci), c’est la première fois, dis-je, que l’on embraie ainsi, sans recul, sur le bruissement des tweets, la fanfare des forums Facebook et le tutti orchestral d’un « gros animal » dont la seule et unique obsession, répétée dans un unisson carnassier, devenait : faire rendre gorge au président.
D’autant qu’il y a autre chose encore. Difficile de ne pas
penser, tandis que déferle l’autre hubris – celle des sans-culottes sans âme,
ivres d’eux-mêmes et cruels, que nous sommes tous en train de devenir –, à la
furieuse fermentation dont le monde est le théâtre. Et impossible de ne pas se
dire que, face à ce monde devenu fou, face à la montée des démocratures et des
démagogies, face au triomphe, presque partout, d’une barbouzerie pour le coup
planétaire, il restait quelques travailleurs de la civilisation, de moins en
moins nombreux, qui résistaient à Poutine, faisaient rempart au fascisme qui
vient en Hongrie et n’étaient pas trop médusés par la politique du tremblement
de terre permanent dont Trump fixe la cadence. Macron est de ceux-là. On peut
le contrer sur la SNCF ou les migrants, sur le budget de demain ou les
économies d’après-demain, sur l’indifférence aux anciens et son obsession du
nouveau. Mais on ne peut pas lui retirer la vertu d’être, dans une Europe à la
dérive et un monde au bord du gouffre, l’un des derniers qui – en partie,
d’ailleurs, à cause de sa fameuse « arrogance » – soient capables de tenir tête
à l’Internationale des nouvelles tyrannies.
Alors, sans doute nos populistes nationaux, tout à leur divine surprise et à leur pulsion coming-outesque, s’en moquent-ils. Et peut-être MM. Jacob, Wauquiez et Ciotti, à peine remis de leur indigestion de Canard filloniste, se préoccupent-ils moins de l’état du monde que de leur affaire d’Etat de l’été.
Alors, sans doute nos populistes nationaux, tout à leur divine surprise et à leur pulsion coming-outesque, s’en moquent-ils. Et peut-être MM. Jacob, Wauquiez et Ciotti, à peine remis de leur indigestion de Canard filloniste, se préoccupent-ils moins de l’état du monde que de leur affaire d’Etat de l’été.
C’est leur responsabilité. Mais on ne m’empêchera pas, ici, face
au chaos qui se profile et à la dévastation qui s’y ajoute, de m’interroger et
de murmurer : « fallait-il en faire autant ?».
Jean-Pierre Ryf :
RépondreSupprimerJe reviens sur l'affaire Benalla car je considère que les politiques et une partie de l'opinion ont pris vraiment un coup de chaleur !
Que l'opposition qui, jusqu'à présent, n'a strictement rien eu a proposer de sérieux et qui était inaudible, se réunisse (alors que ces oppositions n'ont strictement rien en commun) pour faire de cette affaire un scandale d'Etat au point de paralyser le déroulement d'un débat important, montre en réalité l'état de déliquescence de cette opposition et l'état de déliquescence de l'opinion publique !
Reprenons avec un peu de sérénité cette affaire :
- Qu'un Président de la République confie à quelqu'un en qui il a confiance une mission de sécurité, on peut toujours y trouver à redire mais je ne vois pas là un scandale d'Etat !
- Que ce personnage n'ait pas vu les limites de ses interventions, qu'il ait d'ailleurs été conforté par certains éléments de la police; c'est évidement un dysfonctionnement qui doit être sanctionné mais, là encore, où se trouve le scandale d'Etat.
- Est-ce Emmanuel Macron qui lui a demandé de frapper, est-ce qu'il lui a donné des pouvoirs de police ?
- Enfin, il est plus que probable qu'il ait été pris dans le feu de l'action policière; et si c'est une faute indiscutable et qui doit être sanctionnée, où est la faute de l'Etat ?
- Autrement dit où est l'organisation d'une force parallèle, de barbouzes et autre officine ?
L'opposition et une partie de la presse sont en train de se déshonorer par leur excès.
Cela pour les critiques officielles; et quant aux rumeurs on verra mais ce ne sera pas le premier homme politique à avoir eu des faiblesses, genre de faiblesses qui relèvent de l'intime et qui n'empêchent jamais d'être, par ailleurs, à la hauteur de sa tâche.
MACRON : UN PRÉSIDENT QUI NE SE DÉBINE PAS !
RépondreSupprimerIl n'y aura pas de fusibles qui sautent !
http://m.leparisien.fr/amp/politique/macron-mobilise-ses-troupes-a-la-maison-de-l-amerique-latine-24-07-2018-7832187.php
Quand le populisme devient l'arme de l'opposition, c'est grave pour la République !
RépondreSupprimerEmmanuel Hamelin Ancien député (UMP) : " Pour déstabiliser la République, il suffit d’une bonne capacité d’exagération, et d'un réel talent à monter en épingle une situation " !!
https://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-hamelin/pourquoi-laffaire-benalla-nest-pas-une-affaire-detat_a_23487202/
Ou quand le pouvoir médiatique, devient un pouvoir judiciaire ...
RépondreSupprimerMacron :
" Que serait la République si au premier coup de vent, je disais ça n'est pas moi c'est mon collaborateur ou le troisième bureau ?
" Certains ont oublié le gaullisme et sa dignité, les extrêmes n'aiment pas l'Etat. Je ne donnerai pas des têtes. Je ne fonctionne pas comme ça.
" Ce n'est pas la République des fusibles !
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/affaire-benalla-emmanuel-macron-s-est-exprime-devant-les-deputes-de-la-majorite-l-integralite-de-son-intervention-1091584.html
Affaire Benalla : « Une tempête dans un verre d'eau » (Macron)
RépondreSupprimerJean-Pierre Ryf :
Macron a parfaitement résumé cette affaire et ceux qui la font mousser, et qui perdent un temps précieux et le font perdre à de nombreux responsables politiques et administratifs qui ont beaucoup mieux à faire, ne récolteront que le ridicule que je ressens lorsque je vois ces commissions qui passent des heures sur des faits insignifiants.
Je rajoute que quant aux syndicats qui ont fait état d'un comportement inadmissible de Benalla, je m'étonne que la question ne leur ait pas été posée de savoir s'ils avaient officiellement et par écrit saisi la hiérarchie, ce qui semble ne pas avoir été le cas. Curieux tout de même !
Ces syndicats dont on sait que la couleur politique n'est pas éloignée de certains partis, ne veulent-ils pas aussi se venger de l'échec de leurs mouvements divers ?
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/07/26/97001-20180726FILWWW00130--affaire-benalla-une-tempete-dans-un-verre-d-eaumacron.php
Affaire Benalla : « C’est la notion de dissimulation qui crée l’affaire d’Etat »
RépondreSupprimerJean-Pierre Ryf :
C'est un texte intéressant car il fait une bonne analyse de la notion d'"affaires d'Etat' mais encore une fois je ne suis pas d'accord avec certaines conclusions.
Ainsi les auteurs insistent sur le fait que l'affaire d’état naît avant tout de la dissimulation au plus haut niveau et pensent qu'il y a eu dissimulation faute d'avoir saisi le procureur de la République.
C'est une analyse qui ne tient pas !
Je rappelle tout de même, que les faits (au demeurant à mes yeux mineurs: un observateur autorisé et selon une pratique courante empoigne,sans une grande violence, deux manifestants excités et violents lors d'une journée de grande violence); est, aussitôt les faits connus, sanctionné et par une sanction juste pour quelqu'un qui donnait satisfaction et qui est tout de même une sanction forte.
L'absence de transmission au parquet est tout à fait légitime. Faudrait-il transmettre au parquet pour examen toutes les arrestations souvent et nécessairement musclées ?
Donc je ne vois vraiment pas où est la dissimulation et la volonté de cacher cette faute individuelle, à la vérité bien légère !
Oui, une tempête dans un verre d'eau !!
https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/07/26/affaire-benalla-c-est-la-notion-de-dissimulation-qui-cree-l-affaire-d-etat_5336145_3224.html
Il devient de plus en plus évident que la politique est derrière cette "affaire" !
RépondreSupprimerLes partis de l'opposition LR, PS, FN avec à leur tête la FI, cherchent à transformer ce fait divers en affaire d'Etat pour occuper la scène faute de propositions utiles au pays !
Certains plus populistes que d'autres voudraient faire tomber même le gouvernement, faute d'atteindre le Président !
Ils se sont démasqués par le ridicule de leur demande d'une commission d'enquête, qu'ils quittent avant que l'affaire ne fasse pschitt !
UNE HYSTÉRIE GÉNÉRALE S'EST EMPARÉE DES PARTIS DE L'OPPOSITION EN TOTALE DÉCOMPOSITION, RELAYÉE PAR DES MÉDIAS EN ROGNE CONTRE UN PRÉSIDENT QUI REFUSE DE JOUER LEUR JEU ...
RépondreSupprimerFrançois Bayrou estime qu'il y a eu une instrumentalisation politique de l'Affaire Benalla !
https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/28/francois-bayrou-il-y-a-eu-une-instrumentalisation-politique_5337029_823448.html
LE PS VENDRAIT SON ÂME AU DIABLE POUR SE REFAIRE UNE SANTÉ ...
RépondreSupprimerVoilà un parti qui a perdu le nord depuis qu'il a perdu ses valeurs !
Le PS s'est discrédité du jour où il trahi les tunisiens en soutenant les Frères musulmans, jusqu'à recevoir au palais Bourbon les assassins de Chokri Belaid !!
Jean-Pierre Ryf :
Il m'arrive quelques fois, lorsque je constate que Macron ne fait pas assez pour la gauche, de me dire ne devrais-je pas soutenir le parti socialiste. Mais quand je vois son absence totale de ligne politique et qu'il s'allie sur l'affaire Benalla aux populistes de gauche et de droite, qu'il agit avec la meute de manière si opportuniste; je me confirme dans l'idée qu'il est bien perdu et qu'il ne mérite aucun soutien.
MÉDIAS : 4éme pouvoir devenu pouvoir judiciaire ?
RépondreSupprimerL’affaire Benallla, une fois de plus a donné le spectacle d'une corporation qui défend son pouvoir médiatique ce fameux 4éme pouvoir en démocratie, bec et ongles en dépit d'évidentes fautes professionnelles :
- reprendre comme argent comptant les fake news des réseaux sociaux sans les vérifier,
- absence de recul et absence d'analyse de sa propre attitude.
- se substituer à la justice, confondant leur pouvoir médiatique avec le pouvoir judiciaire,
- Elle a favorisé un mouvement, celui de la prétendue transparence totale qui est un mouvement à base de moralisme douteux et qui est un mouvement dangereux. Les dictatures et les abus révolutionnaires ont toujours été commis par des fanatiques de la transparence
- malgré l'évidence de leurs fautes, certains persistent et signent plutôt que de faire machine arrière voir leur mea culpa !
Certains "journaleux" poussent encore loin leur "investigation" à la limite du racisme quand ils se permettent des "précisions" du genre : " il est propre sur lui ", parlant de Benalla ... expression piochée dans le lexique des racistes !
Le diraient-ils d'un autre agent de sécurité non issu de l'immigration africaine ?
On n'en demande pas tant : qu'ils fassent leur boulot ni plus ni moins, dans le respect de leurs règles professionnelles et déontologiques !
Ça leur monterait-il à la tête ce fameux pouvoir médiatique ?
Seraient-ils ce qu'ils reprochent à juste titre aux autres, de se croire intouchables ??
Dans cette affaires beaucoup ont perdu le sens de la mesure et des réalités !
En tous cas, je me méfierai de certains que j'appréciai jusque-là pour leur culture, leurs analyses et leur honnêteté intellectuelle !
Affaire Benalla : affaire politique ?
RépondreSupprimerCertains mettent sur le même plan l'affaire de "Pénélope Fillon" et celle de Benalla !
Alors que l'un a menti aux Français et que l'autre a juste commis une faute professionnelle !
Certains perdent le sens de la mesure et des réalités !!
Pour ceux qui s'obstinent à faire de Benalla le bouc émissaire pour atteindre Macron, que veulent-ils de plus puisque Macron reconnaît être le seul responsable de cette "affaire" ? !
Lui couper la tête peut-être ? Ce dont rêve Melenchon !
Alors à quoi rime tout le cirque que fait l'opposition pour se donner une occasion d'exister ... en surfant sur le populisme ? !!
Il devient de plus en plus évident que la politique est derrière cette "affaire" !
Les partis de l'opposition LR, PS, FN avec à leur tête la FI, cherchent à transformer ce fait divers en affaire d'Etat pour occuper la scène faute de propositions utiles au pays !
Certains plus populistes que d'autres voudraient faire tomber même le gouvernement, faute d'atteindre le Président !
Ils se sont démasqués par le ridicule de leur demande d'une commission d'enquête, qu'ils quittent avant que l'affaire ne fasse pschitt !
Affaire Benalla : de quoi s'agit-il ?
RépondreSupprimerPour sa campagne électorale Emmanuel Macron a demandé une protection au service de police qui lui a été refusée. Il s'est adressé au privé et a engagé Benalla pour assurer sa protection et assurait le service d'ordre de ses meetings. Une fois élu, plutôt que de remercier Benalla, dont il appréciait les services et qui a gagné sa confiance, il a préféré l'intégrer aux services de sécurité du président rattachées au palais de l'Elysée. Services qui ont mal accepté cet intrus n'ayant pas le même cursus que ses agents; mais qui feront avec pour ne pas contrarier le président.
Il aura fallu des fautes professionnelles de la part de Benalla pour que les rancœurs et les règlements de comptes éclatent et s'exacerbent : aussi bien à l'intérieur des services de sécurité entre gendarmes et policiers, mais aussi chez tous ceux qui ont une dent contre Emmanuel Macron : hommes politiques des partis pulvérisés par le phénomène Macron mais aussi, les journalistes qui n'apprécient guére que Macron change les règles du jeu qu'ils avaient avec ses prédécesseurs !
On voit bien que la faute d'Emmanuel Macron était de n'avoir pas su se séparer de cet agent de sécurité au lendemain de son élection; et de l'avoir imposé aux services officiels responsable de la sécurité du président !
Ce qu'il a reconnu une semaine après la tempête autour de l'affaire Benalla que certains veulent transformer en affaire d'Etat, quand il dit qu'il est le seul responsable.
DEUX MOTIONS DE CENSURES TRAHISSANT UNE OPPOSITION DÉBOUSSOLÉE ... ET RIDICULE !
RépondreSupprimerJean-Pierre Ryf :
Une séance intéressante sur les deux motions de censure et qui, pour peu que l'on soit un minimum objectif, aura bien mis les choses au point.
Les discours de Jacob pour LR et de Chassaigne pour la réunion improbable des gauches, ont bien montré l'inanité des ces motions de censure qui n'ont strictement aucun sens sinon celui de surfer sur cet incident de manière lamentablement politicienne.
Les Français qui sont plus sereins jugeront !
J'ai, par contre apprécié la réponse du Premier Ministre qui a bien mis en évidence le côté bassement politicien de ces motions en rappelant, au passage que M. jacob et les LR étaient un peu moins à cheval sur le respect des institutions lorsqu'il s'est agi, en son temps, des sondages de l'Elysée commandés par Sarkozy !
Il a, ensuite, mis les Républicains devant leur responsabilité en leur demandant s'ils censuraient toutes les réformes accomplies qu'ils appelaient de leurs vœux sans avoir eu le courage de les engager !
Très bon discours également de Marc Fresneau du Modem qui , lui aussi, comme le fera ensuite M Riester, a fustigé cette pratique bassement politicienne et pas du tout à la hauteur du rôle véritable d’une opposition.
On a bien vu grâce à ces débats que Macron avait raison de nous dire qu'il s'agissait d'une tempête dans une verre d'eau montée par une opposition sans projet, désunie et irresponsable.
LES AFFAIRES D’ÉTAT EN FRANCE ...
RépondreSupprimerLes barbouzes et les algériens noyés dans la Seine,
L'affaire Ben Barka,
L'affaire Markovitch,
L'affaire Papon,
L'assassinat de De Broglie en 1976
L'affaire du rainbow warrior ....
Alors parler d'affaire d'Etat à propos d'une faute professionnelle de Benalla; et de police parallèle pour certains voir de milice à Macron pour d'autres : c'est grotesque !
https://www.nouvelobs.com/politique/20180731.OBS0376/8-affaires-qui-ont-ebranle-la-ve-republique-avant-benalla.html
LE FEUILLETON BENALLA REPREND ...
RépondreSupprimerComme si les sénateurs n'avaient rien à foutre !
Quels gaspillages de temps et d'argent des contribuables !
Alors que tant d'autres enquêtes auraient dues avoir lieu, concernent le gaspillage de l'argent public et des biens publics souvent bradés sinon volés par ceux-là mêmes qui sont censés en être les gardiens !
Le Commissaire Maxence Creusat a été excellent face aux sénateurs qui une fois de plus se sont ridiculisés !
Aux questions : " si ... ", " que pensez-vous " :
Ses réponses sont claires : pas de si, et ne pense qu'à exécuter des ordres !
Rappelant au passage que les consommateurs tranquilles décrits par les journalistes, étaient là avec leur groupe, pour casser du flic et semer le chaos !
Quant au copinage dont l'accusent journalistes et politiques malintentionnés, il rappelle que ses rapports à Benalla sont que professionnelles excluant toute familiarité puisqu'ils se vouvoient et n'ont pas échangé leur n) de tel personnel
Pour ce qui est du brassard, du talkiewalkie ... ses explications techniques ont cloué le bec aux sénateurs !
A la question de aux violences verbales envers les policiers, rapportées par des syndicalistes policiers, le commissaire de police comme d'autres avant lui convoqués par les sénateurs, ne les a pas connues ni lui ni ses hommes !
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/affaire-benalla-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-audition-de-maxence-creusat-133047
BENALLA DEVANT DES SÉNATEURS QUI TENTENT DE FAIRE BONNE FIGURE AVEC LEUR AFFAIRE D’ÉTAT !
RépondreSupprimerJean-Pierre Ryf :
·
Alors qu'a appris M. Bas ?
L'affaire d'Etat est -elle, enfin apparue ?
Que Benalla coordinateur des problèmes de déplacements en tous genre du Président et qui avait la confiance de celui-ci ait été amené à coordonner donc, d'une certaine manière à donner des instructions au nom du président, quoi de plus naturel, de plus nécessaire et de plus courant ?
On a bien vu que la Commission comme c'était, évidement prévisible, n'a rien décelé de contraire aux usages et aux règles. Elle a beau faire mine de ne pas en savoir assez, on voit maintenant qu'elle agit comme agitateur politique et rien d'autre.
Comme je le soutenais depuis le début, cette Commission et l'opposition qui y a largement et abusivement participé, s'est tout simplement ridiculisée.
Et maintenant que ceux (la presse, les politiques, et autres "experts" ...) qui veulent continuer à se ridiculiser, qu'ils continuent.
J'attendrai, quant à moi, la décision judiciaire un peu plus importante que toutes ces palinodies.
Et si pour l'opposition la politique pour la France c'est ce cirque, on est vraiment pas sorti de l'auberge !
M. Bas et ses deux assesseurs dont personne n'avait entendu parler ni ne connaissait leurs hautes compétences, vont certainement entrer dans l'histoire par la grande porte !
On a les carrières qu'on mérite !
https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/09/19/alexandre-benalla-ni-policier-ni-garde-du-corps_5357219_823448.html
QUAND LE POPULISME ATTEINT AUSSI LES SÉNATEURS QUI SE PRÉTENDENT DES SAGES ...
RépondreSupprimerLe Professeur Denis de Beschillon :
" Cet emballement est hystérique. On a perdu le sens des proportions en même temps que celui des réalités.
Les vrais problèmes graves du pays, du continent européen, voire du monde, ne sont pas là. Mais, comme de bien entendu, ce sont ces problèmes-là dont on ne parle plus, et dont on ne peut d'ailleurs plus parler du tout.
La petite politique a tout recouvert.
Je suis frappé par la déperdition du sens de l'État que cela suppose. Mais je suis plus abasourdi encore par la perte générale du sens commun. Nous vivons, au sens clinique du terme, en plein délire. "
" À cet égard, je trouve assez révélatrice la mine incroyablement « sérieuse » que beaucoup prennent pour mener cette dérisoire bataille « Benalla ». Comme s'il fallait se persuader d'appartenir soi-même, toujours et pour de bon, à l'empire du bien…"
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