La vérité sort de la bouche des enfants ...
Sauf que les enfants
en questions sont "les
enfants de Ghannouchi", porteurs de nouvelle culture affirmait le
cheikh pas peu fier des voyous repris de justice pour certains, qui lui
rappellent avec émotion, son propre terrorisme quand il avait leur âge !
Demeurés pour certains et incultes de surcroît, confondant
l'assemblée nationale avec une cour de récréation pour agresser les opposants
de leur "père" !
Ils menacent, insultent, terrorisent, agressent verbalement et physiquement Abir Moussi et les membres du PDL, les seuls à lutter contre la pieuvre islamiste des Frères musulmans !
Or depuis le congrès de Hammamet, Ennahdha serait devenu un
parti politique civil; et le cheikh pour le confirmer avait délaissé la
"jebba" et tout l'attirail d'un cheikh/guide spirituel, pour se
déguiser en démocrate portant costume ... et cravate
bleue !
Il pensait duper le monde mais ses "enfants" lui
rappellent régulièrement son appartenance à l'organisation mondiale des Frères
musulmans, quoiqu'il raconte; en arborant au Bardo les symboles de la confrérie.
R.B
3 juillet 2013 : Le jour où tout a basculé
Mercredi, 17 juin dernier, à l’ARP (assemblée des représentants du peuple), les députés takfiristes (jeteurs d’anathèmes), exhibent le portrait de Mohammed Morsi, emporté, il y a juste un an, par une foudroyante crise cardiaque, en pleine audience de son procès, pour haute trahison.
La photo est légendée : « Président martyr, les lions demeurent des lions ». L’homme, n’avait rien d'un lion. Mais quand on manque de référence, on s’enfonce dans la jungle.
L’année dernière, à la même époque, les islamistes et leurs satellites, imposèrent à l’ARP la récitation de la Fatiha (priére qu'on dit aussi pour les morts) pour le repos de l’âme de leur « héros » et le pleurèrent à chaudes larmes, à travers la Tunisie.
La chaîne Al Jazeera, les Tunisiens s’en souviennent, a diffusé les longs sanglots de notre inconsolable ex-président provisoire dit Tartour, toujours dévoué au bon patron qatari.
Protestant contre cette violation du sens national et de cette parcelle de notre souveraineté qu’est l’ARP, Abir Moussi tint à interpeller Mme Samira Chaouachi, vice-présidente de l’Assemblée. Celle-ci justifiant l'action des takfiristes : " Vous, personne ne vous a empêché de brandir votre portrait (sous-entendu celui de Bourguiba) ".
Cette mise en parallèle des deux hommes est, à tout point de vue, scandaleuse.
Le comportement des salafistes ne m’a guère étonné. Ils ont toujours clamé leur obédience à l’Internationale ikhwanjiste (Frériste). En revanche, la confusion des genres, chez Mme Chaouachi, mérite correction.
D’abord, Bourguiba est au-dessus de toute comparaison. Mohammed Morsi, lui, quelle que soit la sympathie qu'on puisse lui porter, n’a en aucun cas sa place à l’ARP. Homme bourru et irrémédiablement rustique, rien ne le prédestinait à la magistrature suprême. Déclaré élu à l’issue d’élections aux résultats contestés par son rival Ahmed Chafiq, Mohamed Morsi n’était que le délégué des Frères musulmans à la Présidence. Les vrais pouvoirs étaient détenus par le Guide suprême Mohammed Badi‘e, en personne.
Arrêtons-nous plutôt sur ce 3 juillet, date fatidique où, il y a sept ans, tout a basculé en Égypte, avec d’insoupçonnables répercussions sur le monde en général et sur la Tunisie en particulier. Rappelons aux mémoires oublieuses ce que fut l’expérience du pouvoir islamiste dans le pays où l’idéologie qui le sous-tend, est née.
Fin juin 2012, Mohammed Morsi s’installe au Palais de la République, il reçoit, il déclare, il menace, il se gratte là où il ne faut pas. Mais l’armée n’est pas sûre. D’autant moins sûre que le nassérisme n’y est pas tout à fait mort. Elle est déjà incontournable, du temps du vice-roi Mohammed Ali Pacha (1769-1848), fondateur de l’Égypte moderne. C’est lui qui, sur le modèle bonapartiste, décrète la conscription, et crée l’armée de métier, une force d’intervention qui garde le souvenir de ses premières victoires contre le premier royaume wahhabite. C’est sur elle que s’est appuyé Nasser pour démanteler la féodalité terrienne et mettre au pas les velléités califales des adeptes de Hassan el Banna.
Morsi décide de mettre à la retraite le maréchal Hussein Tantawi, patron de l’armée tout au long du règne de Mohsen Moubarak. Mais par qui le remplacer ? Si restreint que soit le choix, il est vite fait : en voilà un général discret, directeur des Services des Renseignements militaires, de son état, homme pieux, sachant le Coran par cœur. Il est sans tache, à l’exception du rond noir qui orne le haut de son front, sans cesse frotté aux nattes des mosquées. Grâce à cette médaille-là, Abdelfattah al-Sissi trouva grâce aux yeux méfiants de la Confrérie.
Bien qu’elle ait reconnu Israël, l’Égypte continue de jouer un rôle-clé dans la région. À Hillary Clinton, qui s’en inquiète, Mohammed Morsi jure de respecter les accords de Camp David. Pour étayer sa bonne foi, il écrit une lettre célèbre à son « Ami le Grand (sic) » (Sadîqi al-Adhim) Shimon Perez, président de l’État hébreu. Il rencontre Mahmoud Abbas pour lui faire part et le convaincre de sa contribution à résoudre le conflit « Palestine-Israël », à savoir l’octroi d’une partie du Sinaï aux Ghazzaouis, en compensation des substantielles concessions territoriales revendiquées par l’entité sioniste sur les territoires occupés en 1967. Le Président de l’Autorité palestinienne rejette cette première mouture du « Deal du siècle ».
Mais les affaires intérieures se corsent. Gérer un pays pauvre de plus de quatre-vingt-dix millions d’âmes exige des compétences introuvables dans la sphère intégriste. Alors, il faut faire vite, rendre le système irréversible.
Le TAMKIN devient une tâche cruciale, vitale, urgente. Il nomme des gens incompétents mais fiables aux postes disponibles. Il met à la retraite anticipée nombre de responsables pour libérer des places, gèle les activités de la Haute Cour constitutionnelle, remplace le procureur de la République, homme réputé intègre. Magistrats et avocats se rebiffent.
En novembre 2012, pour avoir les mains libres, il tente d’obtenir les pleins pouvoirs, par le biais d’une réforme constitutionnelle lui permettant de légiférer par décret, d’annuler « des décisions de justice en cours » et d’aller vers l’instauration de la Charia. L’opposition s’en émeut, la colère gronde. Le ministre de la Défense tente une médiation entre le président et l’opposition. Peine perdue, la fuite en avant s’accélère. Pendant ce temps, les redoutables Moukhabarat (services de renseignement) observent le manège, consignent et procèdent à des écoutes téléphoniques. Au procès de Mohammed Morsi, l’irréfutable documentation fournie par les Service constituera l’essentiel des charges.
Le 15 juin2013, débordera le vase. Au stade couvert du Caire, devant des milliers de fanatiques, Morsi annonce la rupture des relations diplomatiques avec la Syrie et, brandissant le drapeau à trois étoiles des insurgés islamistes, il s’écrie: « Labbayki ya Souriya ! » (Syrie, nous voilà !), ajoutant : « l’Égypte, peuple et armée, vole à ton secours ». Abdelfattah El-Sissi est estomaqué. L’insubordination est nette et sans appel. Non, l’armée n’ira pas en Syrie !
L’Égypte dispose de deux armées, respectivement, la Deuxième et la Troisième. Qu’en est-il de la Première ? Elle est en Syrie. En 1958 (apogée du pan-arabisme), sous le nom de République arabe unie, le Caire et Damas fusionnent, pour divorcer trois ans plus tard. Mais l’ordre numérique des armées n’a pas changé et jamais, foi de Saladin, la 2ème et la 3ème armées n’attaqueront la 1ère ni celle-ci les deux autres. Mais ce pacte non écrit entre les frères d’armes, est d’une subtilité inaccessible aux « Frères » tout court.
À partir du 28 juin, outre Le Caire et Alexandrie, toutes les grandes villes sont convulsionnées par de déferlantes manifestations. Le 30 juin, celles-ci totalisent, quelque trente-trois millions de mécontents. Plus de 22 millions de signatures dûment identifiées ont déjà été collectées à l’appui d’une demande populaire de nouvelles élections.
Les supporter pro-Morsi ripostent à Nasr City, là où en 1963 Nasser fit construire la Mosquée dédiée à Rabi‘a al-‘Adawiya (Mystique soufie). L’esplanade d’en face prit le même nom. Elle est littéralement investie par des barbus de tout poil, au grand désagrément du voisinage. Contraints à une telle promiscuité, les habitants doivent mettre, des semaines durant, leurs WC à la disposition de légions gavées de kefta et de taamiya, victuailles à base de fèves et autres féculents productifs. De leurs balcons, les assiégés assistent impuissants et effrayés, à des lynchages à mort d’hommes soupçonnés d’être des flics. C’est sous des estrades rudimentaires dressées pour le TAKBIR, que leurs cadavres sont dissimulés.
Éduqués à la haine des chrétiens, les « Frères » s’acharnent sur les Coptes. Selon Amnesty international, une cinquantaine d’églises sont incendiées et des magasins sont saccagés. On déplore aussi des morts.
Le 1er juillet, l’armée décide de sauver la République. Un ultimatum de quarante-huit heures est lancé au Président. Il est sommé de rétablir la Constitution et de renoncer à toutes les décisions prises au mépris des lois. Il tergiverse.
Le 3 juillet au soir, il est destitué. Un président par intérim est désigné, Adli Mansour, Président de la Cour constitutionnelle, la plus haute instance judiciaire du pays, que Morsi avait démis de sa fonction de contrôle des décrets présidentiels.
Les islamistes se mobilisent, les petites natures de la démocratie dénoncent le « coup d’État » et Hillary Clinton est désemparée … En Tunisie, la rédaction de la Constitution s’accélère grâce à de réelles concessions islamistes de circonstance.
Entre temps, les habitants à l’entour de la Place Râbi‘a, lancent des appels de détresse aux autorités. Ce n’est que le 15 août, soit près d’un mois et demi après la déposition de Mohammed Morsi, que la police décide de siffler la fin de la récréation. Les barbus refusent d’évacuer. Force devant rester à la loi, les agents de l’ordre chargent. Le bilan est lourd.
Telle est la tactique islamiste : obliger l’État à se salir les mains. C’est aussi ainsi qu’il faut comprendre les menaces, trois fois proférées, à la place même de Râbi‘a par un virulent prédicateur, Safwat Hegazi : « Celui qui asperge Morsi avec de l’eau, nous l’aspergerons avec du sang ». Depuis lors, le sang n’a pas arrêté de couler.
Et les fanatiques, Erdogan en tête, font le salut de Râbi‘a, en levant la main, parfois les deux, pouce replié et les quatre doigts dressés en dents de râteau (chiffre 4; prononcé en arabe, il renvoie au nom de la sainte Râbi'a).
Geste devenu signe de ralliement pour les Frères musulmans, que le cheikh Rached Ghannouchi, chef d'Ennahdha, reprend volontiers.
Râbi‘a ! Qui donc est cette femme dont le nom s’est prêté à une symbolique aussi primaire ? Râbi‘a, littéralement « La Quatrième ». Son père l’a ainsi appelée parce qu’elle vint s’ajouter à trois sœurs. Née en 717 à Bassora, en Irak, elle y décède à l’âge de quatre-vingts ans. Poétesse soufie, elle consacre à Dieu des cantiques éthérés. Elle fonde la doctrine de « l’Amour divin ». À la question : Aimes-tu Dieu ? ̶ Profondément, répond-elle. Autre question : Détestes-tu le Diable ? Elle rétorque : L’amour de Dieu me remplit si bien que je n’ai pas le temps de penser à la détestation de quiconque.
N’est-ce pas un sacrilège inqualifiable que de faire de cette femme-amour, un symbole trivial pour des gens en guerre contre le soufisme et ses saints ? Confusion révélatrice de l'inculture et de l'obscurantisme des islamistes !
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT Abir MOUSSI !
RépondreSupprimerIl faut faire connaître Abir Moussi en France !
Les Frères musulmans d'Ennahdha veulent éliminer Abir Moussi comme ils avaient éliminé un autre opposant : Chokri Belaid !
Ce serait bien que des journalistes et des célébrités parlent d'elle à l'opinion française pour faire connaître son combat contre les islamistes qui ont détruit la Tunisie et veulent en finir avec sa République !
Cette femme risque sa vie en se battant quotidiennement contre un pouvoir islamiste de plus en plus totalitaire, misogyne et phallocrate, qui vend la Tunisie à la découpe au pétromonarchies et à la Turquie.
Si chacun de ses soutiens, fait cette démarche auprès d'une personnalité, Abir Moussi aurait des chances d'être prise en considération par quelques membres de l'UE; ce qui ferait réfléchir Ghannouchi qui veut sa peau et ouvrirait les yeux aux naïfs qui croient en un islamisme modéré, sur le danger de l'islamisme en Tunisie, c'est à dire aux portes de l'Europe.
Pour l'instant, Federica Morgherini est persuadée que Rached Kheriji alias Ghannouchi, fait partie de ces islamistes éclairés ce qui lui vaut le soutien de l'UE.
Il faut en finir avec cette fausse idée auprès de l'UE pour qu'elle cesse de croire à un possible islamisme modéré comme fut qualifié le PKK jusqu'à ce que Erdogan tombe le masque !
La culture politique des Frères musulmans n'est que violence et terrorisme ... les Tunisiens l'ont découverte dans leur chair, en 10 ans de pouvoir islamiste.
Merci pour ce que vous pourrez faire pour elle, qui combat seule la pieuvre islamiste; puisque la classe politique dans son ensemble a fini par croire Ghannouchi indispensable et incontournable pour gouverner la Tunisie par la corruption, le chantage et la terreur !
PS : Que chaque personne transmette le message à un élu, à un journaliste ou à toutes autres personnes influentes de sa connaissance !
Tous le peuple TUNISIEN doit se ressaisir et soutenir Abir Moussi qui ne fait que lutter seule contre les maudits islamistes à terrorisme qui, dès la dite révolution, ne font que s'accaparer nos institutions, NOTRE PAYS. BRAVO pour ABIR MOUSSI.
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