A l'occasion du 8éme anniversaire de l'assassinat de Chokri Belaid, la gauche et plus particulièrement les communistes de "Jabha chaabiya" (Front populaire), sont interpellés sur les réseaux sociaux :
- les uns, les accusant d'avoir tuer une deuxième fois Chokri en soutenant son assassin Ghannouchi,
- les autres les suppliant de s'unir et de rejoindre le PDL, pour dégager Ghannouchi !
Or Chokri Belaid ex panarabiste devenu gauchiste, était le véritable leader de la gauche tunisienne, y compris les communistes; et ce n'est pas un hasard que les Frères musulmans l'avaient assassiné car il était leur réel opposant ! Tout comme ils ont assassiné Mohamed Brahmi, ex panarabiste lui aussi devenu gauchiste, et qui comptait sur la scène politique.
Et depuis leur mort, la gauche n'ayant plus de leader effectif, court après Ghannouchi.
Si on examine les différents scrutins depuis 2012, on constate la régression régulière de ces partis communistes et apparentés qui ne sont en réalité que des panarabistes qui cachent leur idéologie qui a échoué dans les pays "arabes" qui l'ont expérimentée (Syrie, Iraq, Egypte, Soudan ... ) et qui fait peur aux Tunisiens.
Ces gauchistes, finiront par disparaître comme ont disparu le CPR de Moncef Marzougui & Ettakattol de Mustapha Ben Jaafar, pour mourir de leur belle mort ... pour avoir trahi leurs électeurs en allant se mettre dans la gueule du loup islamiste, alors qu'ils avaient juré tous leurs dieux qu'ils ne s'allieraient jamais aux Frères musulmans d'Ennahdha !
Car si les islamistes ont permis la multiplication des partis (220 partis !), ce n'est pas pour l'amour de la démocratie; ce n'est qu'une stratégie de leur part, appliquant la règle de "diviser, pour mieux régner" !
Ce qu'a parfaitement compris Abir Moussi présidente du PDL, pour clarifier la scène politique : en distinguant les patriotes des non patriotes prêts à collaborer avec l'ennemi de la République !
Et de fait, la popularité du PDL monte régulièrement alors que celle des gauchistes compromis avec les Frères musulmans, baisse régulièrement !
Très vite, dés les prochains scrutins, le choix sera plus simple pour les Tunisiens : ils auront à choisir entre le PDL et Ennahdha; autrement dit, entre le progrès ou la régression et son obscurantisme !
D'autant que le communisme et le panarabisme déclinent partout, les peuples les ayant subis, ont fini par s'en débarrasser ou n'aspirent qu'à s'en débarrasser ... ce qui finira par se produire aussi pour le panislamisme !
Alors ceux qui font tout un plat autour du chef historique du parti communiste, Hamma Hammami, perdent leur temps de croire qu'il pourra être d'un quelconque secours pour sauver la Tunisie de la gestion catastrophique des islamistes. Car Hamma Hammami et ses suiveurs, aussi brillants qu'ils soient dans la rhétorique, ont choisi leur camp : celui de Ghannouchi et de ses Frères musulmans, par empathie avec leurs anciens codétenus !
Autrement dit, Hammami est un romantique et non un politique !
Bizarrement, la gauche tunisienne rejoint la gauche française dans ses rapports avec les Frères musulmans : ils sont leurs idiots utiles !
Rachid Barnat
LA GAUCHE A TUE UNE SECONDE FOIS Chokri BELAID !
RépondreSupprimerSamira Thraya :
De belles manifestations .... et une gauche toujours à côté de la plaque .
Pourquoi ont-ils attendu 8 ans pour arracher la vérité, alors qu'ils la connaissent ?
Une gauche fragmentée entre un Hamma destructeur et nul, un Alouini silencieux et qui pense que la gauche de "Jebha" est l'espoir, celui qui criait "Ben Ali, hrab" (Ben Ali s'est sauvé !) mais n'a pas vu le complot qui se tramait et ce drame qui allait s'abattre sur la Tunisie, un Rahoui qui ne perd aucune occasion pour dénigrer les meilleurs du moment, à savoir le PDL qui combat la cause de tous les désastres : Ghannouchi.
La force du discours, c'était Chokri Belaid mais tous les autres ne sont que des opportunistes ! La preuve, cette gauche a explosé, elle s'est divisée. Tous veulent être chef à la place du chef.
Chokri Belaid c'est un drame national, tout comme Mohamed Brahmi et ceux qui sont morts pour ce pays.
Une énième manifestation, certes oui .... et après ?
Ceux qui ont permis la division du peuple, c'est bien ces "révolutionnaires" d'une gauche anarchique qui rêve encore d'Union Soviétique, restée trop en arrière et qui qualifie les destouriens de criminels, c'est cette gauche qui a demandé une nouvelle constitution, c'est cette gauche qui est venu au secours de Ghannouchi l'assassin de Chokri Belaid, à chaque fois qu'il était possible de se débarrasser de lui,
Hommage au Grand Chokri Belaid !
Malheureusement il n'y en aura pas un autre comme lui. Ils ont eu 10 ans pour ça et pendant ces 10 ans, ils ont disparu de la scène politique, trop préoccupés à se diviser à cause d'un égo démesuré et un nombrilisme pathétique, trahissant leur amateurisme en politique.
Elections législatives : disparition de la gauche tunisienne
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