Tariq Ramadan, petit fils de Hassan el Banna, fondateur des Frères musulmans, n'aura de cesse que de faire triompher la chariaa en Occident aussi. Méthodique, il lui fallait une naturalisation française pour pouvoir officier en France; et malin, il a choisi la France berceau de la laïcité pour poursuivre ses attaques contre la laïcité. La France, tout un symbole pour les "Frères" !
S'il obtenait la nationalité française, pour le reste, bénéficiant de l'appui de l'émir du Qatar, il n'aura pas de mal à avoir celui de ses amis dans la classe politique française de droite comme de gauche qui ne refusent rien à l'émir; d'autant qu'ils vantent déjà l'islamisme "modéré" de ses protégés, les Frères musulmans.
Le travail de sape des règles du vivre ensemble se poursuivra en toute légitimité cette fois-ci, dés qu'il sera français ! Alors les français apprécieront l'islamisme "modéré" que leur classe politique impose aux tunisiens.
R.B
Ramadan contre ma mère
La République sous la menace du «coucou» islamiste
« Pourquoi Tariq Ramadan veut-il obtenir la
nationalité d'un pays dont le mode de vie et les valeurs lui répugnent autant ?
», s'interroge Fatiha Boujahlat, secrétaire nationale du Mouvement républicain
et citoyen et membre du collectif Le Printemps républicain, dans cette tribune
libre.
Etude de cas. En France, le document qui justifie de la
nationalité d’une personne est délivré par le Tribunal de grande instance et se
nomme le certificat de nationalité. Sa particularité : il justifie le
droit par lequel on est français. Figure donc dans mon certificat que je suis
française par… le droit du sang. Amusant, parce que ma mère vit depuis une
quarantaine d’années en France avec une carte de résidence. Le même document
précise que ma nationalité par droit du sang est liée au fait que ma mère soit
née en Algérie avant 1962, donc en territoire français, avant son indépendance.
Ma mère, personnage considérable, a entamé depuis plusieurs années une démarche
pour devenir française. Il ne s’agit pas pour elle d’une naturalisation, mais
d’une réintégration dans la nationalité française, dans les faits les deux
procédures étant aussi contraignantes l’une que l’autre. Facéties du droit de
la nationalité. Je suis donc française par le droit du sang, descendante de
« Charlie » Martel, et je vous le dis : comment que je kiffe mes
ancêtres les Gaulois !
Moins amusant, et pas amusant du tout. Les services de la
préfecture du Doubs ont refusé la réintégration de ma mère dans la nationalité
française. Au motif que deux de mes sept frères, qu’elle a élevés seule après
l’abandon rocambolesque de mon père, ont eu maille à partir avec la police et
la justice. La préfecture en a déduit que l’autorité parentale de ma mère, je
cite, n’avait donc pas été effective. Anecdote : la fonctionnaire de la
préfecture de Besançon qui a reçu ma mère, lui a demandé si elle fêtait Noël,
si elle installait un sapin à cette occasion (il faudra m’expliquer le rapport
entre être français et fêter la nativité avec un sapin), quel était le surnom
de Louis XIV… Ce à quoi ma mère, fan des émissions historiques d’Arte mais
paniquée, a répondu : le Roi Lion ! Nous avons fait appel de cet
ajournement. Et j’apprends la volonté de Tariq Ramadan, non de devenir français
et de rejoindre la communauté nationale, mais d’obtenir la nationalité, qu’il
réduit à un statut juridique plus confortable. Soulignons le mercenariat
consumériste qui consiste à solliciter la nationalité des pays où l’on travaille.
Ma mère, elle, a vécu en continu trente-huit ans en France.
Ramadan ne veut pas entrer dans la nation
française, il veut faire de l’entrisme
Patrick Weil définit la nationalité comme ce qui relie en droit un
Etat à sa population. Cette définition est juridique et se décline en
procédures administratives, à l’appréciation des préfectures. Tariq Ramadan se
réfère à ce seul processus administratif pratico-pratique. Or, réagissant à cet
aspect trop neutre, l’Etat a instauré des cérémonies « d’accueil dans la
nationalité française », plus solennelles et au terme d’une formation et
d’une évaluation de la maîtrise de la langue et de la connaissance des symboles
et de l’histoire de France. Avec notre maladie de l’évaluation, nous sommes
encore passés à côté de l’essentiel. Il ne s’agissait pas d’évaluer une
connaissance scolaire de ces éléments, mais de susciter un sentiment
d’appartenance à la nation accueillante. M. Ramadan, si beau parleur, réussira
sans peine l’épreuve scolaire. Il est d’ores et déjà disqualifié pour ce qui
est de ce sentiment d’appartenance à la France. M. Ramadan ne veut pas
entrer dans la nation française, il veut faire de l’entrisme, en vue, selon ses
propres mots, de concrétiser « un projet de société » islamique.
Son allégeance va aux Frères musulmans, dont on connaît la compétence une fois
arrivés au pouvoir. Car celui que les médias paresseux ou accommodants
présentent à tort comme un islamologue, un producteur de sens, est en fait un
prédicateur islamiste, producteur de norme religieuse. Pourquoi vouloir entrer
dans un corps civique dont le mode de vie, les valeurs, l’occidentalité lui
répugnent autant ? Pour lui substituer un modèle de société culturellement
et religieusement islamique.
M. Ramadan est le nom de la condamnation morale, historique et
religieuse de l’Occident. M .Ramadan est le non à notre modèle qui reste
le plus universel, celui de la liberté et du pluralisme politique, celui de
l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. Il travaille à
l’établissement d’un parti islamiste en France, tel que celui qui a remporté
des sièges à la municipalité de Bruxelles ou de Molenbeek. La demande de ces
élus censés représenter toute la population ? L’établissement de la
charia, la loi islamique. Si les Français ne vont pas à la charia, la charia
ira à eux… Ma mère n’a pas, pour l’heure, été jugée digne d’entrer dans le
corps national. J’enragerais que cet homme, ennemi de la France et de notre
modèle républicain, puisse l’être. Je réclame que soit tenue ma promesse de
l’aube républicaine pour ma maman si digne de mon beau pays.
Si sa demande est ajournée, il en prétextera
la preuve de l’islamophobie ambiante
La tactique, comme l’homme, est habile. S’il est naturalisé, il
prendra pied électoralement en France. Si sa demande est ajournée, il en
prétextera la preuve de l’islamophobie ambiante pour jouer les martyrs. Dans ce
jeu gagnant-gagnant pour M. Ramadan, l’Etat doit, à l’image d’Elisabeth
Badinter, oser endosser l’accusation d’islamophobie, car dans les deux cas,
naturalisation ou refus, son procès en islamophobie sera instruit, mais
au moins, il arrivera à la barre en position de force en ayant fait
preuve d’autorité.
M. Ramadan est le non au politique, c’est-à-dire au choix éclairé
et réfléchi. M. Ramadan, et les affidés du PIR, sont le nom de
l’essentialisation des êtres et des rapports sociaux : la religiosité
commandera toutes les décisions, d’abord politiques, les individus seront
abolis pour être réduits à des fonctionnements grégaires confessionnels. Tariq
Ramadan est le non à tout ce que ma mère a fait. Son émancipation de femme, qui
a travaillé et qui a passé le permis à plus de 40 ans, mobile et libre de
ses mouvements, sa réussite matérielle de propriétaire de son logement. Je n’en
ai pas l’habitude, mais face aux spécialistes de rien complaisants avec ce
tueur d’espoir, je vais vous confier quelque chose de pathétiquement personnel.
En 1991, mes parents nous ont emmenés, leurs huit enfants, en vacances en
Algérie. Mon père nous a volé nos documents d’identité et nous a laissés à la
rue. Il avait déjà versé les arrhes de sa deuxième épouse. Il en est à sa
septième consécutive. Mais barbu, la pilosité tenant lieu de vertu et « hadj 3
étoiles » (ayant effectué trois fois le pèlerinage à La Mecque), il est
respecté comme un saint. Personne ne lui a jamais reproché ce qu’il avait fait.
Ma mère a réussi à nous ramener en France, nous a élevés aussi bien qu’elle a
pu, a dû travailler pour six sociétés de nettoyage professionnel en même temps
pour arriver à gagner un salaire correct. Que dirait M. Ramadan de mon
père ? Lui qui ne demande qu’un moratoire sur la lapidation des femmes,
validant sa légitimité dans le droit musulman et donc le droit tout court. M.
Ramadan est le non à ce parcours admirable qu’est celui de ma mère. Je n’ose
croire que l’Etat oppose à cette vie de courage le non de sa réintégration dans
la nationalité française.
Combien de voiles portés en guise de gilets
de protection ?
M. Ramadan est le nom de ce système sans éthique de la loi du plus
fort et du plus barbu. Je partage ces choses avec vous parce que derrière la
célébration morbide de la coexistence avec les islamistes, il y a des réalités
déjà vécues par d’autres, ailleurs mais aussi dans les quartiers. La réalité de
l’oppression de tout un sexe, de la moitié du genre humain. Ce n’est pas de ce
M. Ramadan, barbu faussement mondain, que les habitants des quartiers doivent
supporter le joug, mais celui de prédicateurs virulents, agressifs, qui ont
déjà pris le contrôle de certains territoires. Combien de voiles portés en
guise de gilets de protection ? Et quelle souffrance personnelle quand je
vois que les mères "arabes", qui avaient abandonné leurs fichus à mesure qu’elles
prenaient pied et liaient langue en France, couvrent de nouveau leur tête
avec ce foulard islamique si étranger, et ce, sous la pression de leurs plus
jeunes enfants. Ma mère était une bonne musulmane sans avoir lu le Coran, et je
vois mon frère lui donner à présent des leçons d’orthodoxie religieuse…
M. Ramadan est le non à la territorialité et à l’universalité des
lois. Il est le nom du retour à la personnalité des lois. Au VIème
siècle, à l’époque de Clovis, différents systèmes juridiques coexistaient, tout
particulièrement dans le domaine du droit pénal. Le droit romain coexistait
alors avec les coutumes des peuples dits barbares. On parle de
« personnalité des lois ». Un droit différent s’appliquait en
fonction de l’origine de la personne. En cas de litige, le juge interrogeait
donc les justiciables : « Sous quelles lois vis-tu ? » En
fait, quel est ton peuple ? Pour que leurs actes soient jugés à l’aune de
la loi du peuple auxquels ils appartenaient. Nous allons vers un retour à la
personnalité des lois. Sur une base confessionnelle. A force de lâcheté et de
recul, l’Etat incite aux revendications de plus en plus fortes et de mieux en
mieux relayées. Jean-Claude Casanova disait que la droite n’aimait pas les
Arabes et que la gauche n’aimait pas les musulmans. La situation a bien changé
entre récupération électorale et lâcheté se prévalant d’un odieux relativisme
culturel. La toile des lâchetés est dense. Des médecins complices fournissant
sans question des certificats d’allergie au chlore pour les jeunes filles
refusant de se montrer en maillot de bain devant les garçons pendant les cours
d’EPS. Des féministes qui, à l’inverse de leurs aînées, réclament pour les
femmes islamistes le droit de se couvrir jusqu’à n’être plus qu’ombres
uniformes, accomplissant la prouesse de les tenir enfermées même dehors. Les
élus qui, avant les élections, promettent mosquées et emplois aidés dans les
quartiers, encore de l’assignation à résidence. Partout, acheter la paix
sociale, nulle part respecter le pacte républicain. Comment s’étonner d’une allégeance
revendiquée envers la confession religieuse ou le pays d’origine ?
Comme l’écrivait Jules Renard dans son Journal, « la
liberté a des limites que lui impose la justice ». La justice repose
sur la territorialité du droit. Et en France, c’est le territoire de
l’Etat-nation. Alors que la nation désignait par sa racine latine une
communauté dont les membres partageaient la même origine, elle a acquis au
XVIIIème siècle son sens moderne, un sens politique, associée à des actes et à
un vouloir, et non à une essence, ethnique ou religieuse. C’est pour cela que
la nation est associée à l’exercice de la citoyenneté. L’Abbé Sieyès
dans Qu’est-ce que le Tiers-Etat définissait la nation
comme un « corps d’associés vivant sous une loi commune et
représentés par une même législature », aboutissant ainsi à une« communauté
des Égaux ». C’est en raison de ce principe que moi, française, j’ai
des ancêtres qui sont gaulois, parce que le périmètre de la nation est dans
l’horizontalité du territoire, mais aussi dans la verticalité historique.
J’espère pour la France qu’elle saura accueillir dans son corps civique Yamina,
ma mère, et rejeter cet ennemi intime et public qu’est M. Ramadan.
« La femelle du coucou choisit pour
pondre, le nid d’un autre oiseau »
M. Ramadan agira avec la République comme le coucou. Je reprends
ici la description présentée sur l’encyclopédie Larousse en ligne, et vous en savourerez sans
doute comme moi l’étendue et la validité de l’analogie : « La
femelle du coucou [le salafisme] ne construisant pas de nid ni
ne couvant, choisit pour pondre le nid d’un autre oiseau. Elle agit très
rapidement,(…) quand la couveuse est absente [Et la
République moins vigilante…]. Si celle-ci ne l’est pas, elle fait le guet en
attendant patiemment qu’elle s’éloigne. Puis elle pond un seul œuf (…).
Quand l’œuf éclot, le jeune coucou [M. Ramadan et consorts] s’active
pour vider le nid en éliminant les œufs ou les tout jeunes oisillons [tous
ceux qui ne sont pas dans la mouvance islamiste]. Si ses “parents adoptifs”
le surprennent en action, ils se montrent indifférents… et parfois même
coopératifs, allant jusqu’à l’aider dans sa tâche ! ».
« Indifférents… et parfois même coopératifs, allant jusqu’à l’aider dans sa tâche » ? Edwy Plenel, Caroline De Haas, Clémentine Autain ne doivent surtout pas se sentir visés…
« Indifférents… et parfois même coopératifs, allant jusqu’à l’aider dans sa tâche » ? Edwy Plenel, Caroline De Haas, Clémentine Autain ne doivent surtout pas se sentir visés…
Tariq Ramadan est le non à cette déconnexion de l’épiderme et des
actes publics. Tariq Ramadan est le non à l’égalité des droits entre les femmes
et les hommes. Tariq Ramadan est le non au parcours admirable de ma maman.
Tariq Ramadan est le non aux libertés individuelles et collectives. L’Etat, la
nation, chacun d’entre nous doit opposer à sa demande de naturalisation un non
ferme et puissant.
TROP DE TOLÉRANCE, TUE LA TOLÉRANCE !
RépondreSupprimerLa tolérance reste le point faible des démocraties, dont usent et abusent les extrémistes de tous bords, qui ne sont pas démocrates comme tout le monde le sait !!
Ce que les Frères musulmans ont parfaitement compris pour multiplier les coups de butoir dans la laïcité en France et diffuser le wahhabisme qui fonde leur mouvement politique :
- cela a commencé par l'agitation du chiffon (voile, hijab, burqa ....);
- puis par le rejet de la mixité (horaire de piscine aménagé ...);
- puis par la cantine (halal);
- puis par les hôpitaux où les maris refusent que leurs femmes soient examinées par des médecins hommes !
- etc ...
Les français commencent à en avoir raz le bol ... et leur tolérance atteint les limites de voir l'islamisme envahissant pénétrer toute leur société.
A qui la faute ?
Aux hommes politiques de gauche comme de droite ...
Mais aussi à la société civile qui semble encore engourdie devant le cancer de l'islamisme qui la ronge !
Jusqu'où les français vont-ils tolérer les islamistes ?
Bonjour Rachid
RépondreSupprimerJe vais plutôt publier celui là.
j'ai commenté sous le précédent
..
Bien à vous
Donatien Le Furtif