Les Frères musulmans, habilement utilisent les lois, les valeurs, les partis, les associations ... des pays qu'ils investissent pour les retourner contre leur peuple.
C'est ce qu'ils font en France et que certains français comment à peine à comprendre pour les combattre. Y arriveront-ils ? Il faut l'espérer car le projet de l'organisation des Frères musulmans est mondial, vise les pays "arabes" mais aussi l'Occident.
Ce que Abir Moussi a parfaitement compris quand elle demande le contrôle des associations caritatives financées par les pétromonarques; dont le rôle est la diffusion du wahhabisme dans la société tunisienne pour une meilleure emprise des Frères musulmans sur le pays.
Associations subventionnées : un contrôle nécessaire et légitime
"La nécessité d’un ménage sur le
front associatif s’impose", affirme l'essayiste Céline Pina, qui répond à
une tribune publiée par le Mouvement associatif à propos d'un article de la loi
sur le séparatisme.
D’après le
mouvement associatif, qui ne craint ni l’outrance ni la malhonnêteté
intellectuelle, la liberté d’association se trouverait mise en question par le
projet de loi confortant le respect des principes de la République et notamment
par son article 6. Et comme ce genre d’assertion brutale leur paraît encore
trop empreinte de retenue, ce mouvement qui prétend représenter une association
sur deux, convoque les heures sombres et le ventre encore fécond d’où est
sortie la bête immonde, expliquant doctement que cette liberté est une
des « premières que les régimes autoritaires cherchent en général
à museler. »
Le problème
est que cette affirmation a tout d’une manipulation. D’abord parce que d’emblée
le cadre posé est faux : l’article 6 de la loi ainsi attaquée ne prétend
pas régir la question de la liberté d’association. Il ne concerne que les
associations recevant des financements publics. Et c’est justement parce que
ces associations vivent de l’argent des citoyens et le réclament en arguant de
leur utilité sociale, que la question de leur engagement républicain est posée.
Elles sont légitimes à réclamer ce type de financement, car elles sont censées
participer à la traduction dans le concret de la promesse que portent nos
principes républicains : respect de l’égalité femmes/hommes, laïcité, refus
de réduire les personnes à leur couleur de peau, liberté de conscience…
LA NÉCESSITÉ D’UN MÉNAGE SUR LE FRONT ASSOCIATIF S’IMPOSE
Contrairement
à ce qu’affirme la tribune, s’il est plus que temps de réagir c’est que
l’entrisme islamiste et racialiste dans le mouvement associatif est déjà bien
avancé, notamment dans nombre d’associations se réclamant de l’éducation
populaire. S’il est plus que temps de réagir c’est parce qu’une partie du
clientélisme municipal s’explique aussi par la manne que représente le subventionnement.
S’il est plus que temps de réagir c’est que certaines associations bénéficient
du label utilité publique, ce qui permet de défiscaliser les dons, alors
qu’elles peuvent dans le même temps s’attaquer aux fondamentaux de notre
contrat social. C’est le cas du CCIF, en voie de dissolution, dont les antennes
locales ont pu être financées par des mairies comme celle de Grenoble.
Contrairement
à ce qu’affirme le mouvement associatif, ce n’est pas parce qu’il existerait
« quelques cas marginaux qui n’entrent ni dans l’esprit ni dans la
lettre de la loi de 1901 » que cet article 6 de la loi a été écrit,
mais parce que les exemples se multiplient d’associations reconnues voire
prestigieuses, détournées de leur objet, multipliant les coups d’éclat antirépublicains
et qui sont subventionnées par des mairies, des ministères, des organismes
publics… Les chercheurs qui ont fait des enquêtes de terrain sur l’islamisation
des territoires, que ce soit Bernard Rougier ou Hugo Micheron, attestent de
surcroît de l’intérêt profond que portent les islamistes à la forme associative
loi de 1901. Ce dernier note que « les frères Clain (à l’origine des
attentats du 13 novembre 2015) ont ainsi monté des dizaines d’associations loi
1901. Les frères musulmans font de même. » Quand on se penche sur le
réel, la nécessité d’un ménage sur le front associatif s’impose.
LA MÉTHODE DE FRÈRE TARIQ
Ainsi, en
octobre 2020 a lieu à Poitiers, une rencontre organisée par la Fédération des
centres sociaux et animée par des acteurs de l’éducation populaire. Nous sommes
le lendemain de l’hommage national rendu à Samuel Paty, professeur décapité par
un islamiste pour avoir donné un cours sur la liberté d’expression. Quelle ne
fut pas la surprise de la ministre de la jeunesse de voir que les jeunes
invités, qui étaient censés avoir travaillé sur la question de la religion et
de la laïcité, encadrés par des adultes appartenant à des associations se
targuant toutes de leur engagement républicain, tenaient un discours que
n’auraient renié ni les associations islamistes ni les associations
racialistes. Un discours à base de France raciste, de demande d’interdiction du
blasphème, de mise en accusation larvée de Samuel Paty, de demande de
rétablissement du voile dans les écoles, d’enseignement de l’islam à l’école,
d’accusation de pro-sionisme des journalistes…
Le problème
est que les encadrants de ses rencontres qui avaient accompagné les jeunes
pendant des jours entiers étaient très à l’aise avec ce discours, probablement
parce qu’ils en partageaient l’idéologie. Or celui-ci n’est pas compatible avec
nos principes républicains. Pourtant ces associations d’éducation populaire
sont non seulement lourdement subventionnées, mais sont des opérateurs du
service public, certaines sont même en pointe dans l’organisation du service
civique. Le problème est donc d’importance. Mais continuons. Savez-vous comment
Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur de la secte islamiste des frères
musulmans a obtenu le soutien et l’entregent qui lui ont permis d’être si puissant
en France ? Et bien c’est notamment grâce à la Ligue de l’enseignement et
à la Ligue des Droits de l’Homme. Caroline Fourest le raconte très bien dans
son livre Frère Tariq : Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan.
Rappelons au passage que les chefs spirituels des frères musulmans en appellent
au jihad, au meurtre des juifs et des kouffars, à l’infériorisation des femmes…
Un programme peu compatible avec les idéaux censés être défendus par ces
grandes associations. Mais visiblement cela n’est plus un problème.
COMME SI LA RÉALITÉ DE L’OFFENSIVE IDÉOLOGIQUE DES ISLAMISTES CONSTATÉE
POURTANT PARTOUT DANS LE MONDE N’EXISTAIT PAS...
D’ailleurs
de plus en plus, quand elles sont dans le viseur de la loi, les organisations
islamistes évitent de monter elles-mêmes au créneau sur certains dossiers. Les
idiots utiles qui le font pour elles leur sont bien plus essentiels car, outre
qu’on ne leur reprochera pas de travailler pour leur propre paroisse, ceux-ci
participent de l’effacement du réel en mettant la discussion uniquement sur le
terrain de l’absolue liberté des associations. Tout est fait pour que les
discussions ne se déroulent que sur un plan théorique. Comme si la réalité de
l’offensive idéologique des islamistes constatée pourtant partout dans le monde
n’existait pas ; comme si la France n’était pas la cible d’attentats et de
violences récurrentes ; comme si des idéologies ne semaient pas
ouvertement la haine de la France, du Blanc, du « mécréant » ;
comme si un travail de radicalisation de la communauté musulmane n’était pas en
cours ; comme si on ne voyait pas à travers les sondages ce travail
politique porter ses fruits et aboutir à un refus d’intégration et à une haine
raciale et confessionnelle sans précédent. Le procédé est grossier ?
Peut-être, mais il n’en est pas moins efficace.
C’est la
LDH qui a été envoyée d’abord au front contre la loi. Celle-ci a tenté de faire
annuler le projet de loi sur les séparatismes en essayant de faire signer une
pétition au nom de la défense des musulmans. C’est le Canard Enchaîné qui en a
révélé la teneur : les excuses sociologiques y abondaient tandis que les
meurtres jihadistes et la volonté séparatiste qu’affrontent nos institutions,
et particulièrement l’école, étaient occultés. Un effacement du contexte qui est
à la base de toutes les manipulations orchestrées par les islamistes et ceux
qu’ils manipulent. À leur insu ou non. À l’époque, l’assassinat de Samuel Paty
a stoppé net l’initiative, mais cette nouvelle tribune du mouvement associatif
montre que l’objectif n’est pas abandonné.
D’autres
exemples de la réalité de la mainmise d’idéologies anti-démocratiques sur des
associations dites citoyennes ? Examinons la tentative d’imposer la burka de bain dans les piscines municipales ou le voile dans les salles de sport.
L’association « Alliance citoyenne » est à la manœuvre et a fait
parler d’elle car elle n’hésite pas à s’en prendre à l’ordre public et à
envahir par la force les lieux où elle souhaite faire pression pour imposer sa
loi. Cette association a pourtant reçu des subventions de la mairie de
Grenoble. Parlons aussi de la dérive du Planning familial, laquelle association
défend aujourd’hui la liberté de porter le voile et voit, selon certaines de
ses antennes, un libre choix dans l’excision. Cette association peut-elle
encore être financée par l’argent de nos impôts dans ces conditions ?
NOS ÉLUS ET L’ISLAM
La
situation est encore pire encore quand on observe l’échelon local où
l’attribution de subvention est souvent mère du clientélisme. C’est fou le
nombre d’associations d’aide aux devoirs, d’associations citoyennes ou
d’associations pseudo-sportives qui peuvent être le cache-nez de reprise en
main religieuse et communautariste. Ancienne élue locale, j’ai été confrontée à
ce type d’associations ; dans ma petite ville le problème s’est posé avec
un groupe de jeunes réclamant des gymnases pour la pratique du foot en salle et
qui mixaient activités sportives et groupe de parole autour d’une vision
rigoriste de l’islam. Cela s’est terminé par des menaces en plein conseil
municipal parce que le Maire refusait de céder à toutes leurs exigences. Erwan
Seznec, dans son enquête Nos élus et l’islam raconte comment
la famille Iquioussen, une des têtes d’affiche des frères musulmans en France,
s’est constitué un véritable fief à Denain, grâce à la manne clientéliste reçue
de la main de la maire de la ville, Anne-Lise Dufour Tonini. Le système a
d’ailleurs payé, la maire a été réélue au premier tour.
Jusqu’à
présent le préfet pouvait difficilement contester une subvention contrevenant
aux principes républicains. Contrairement à ce qui est affirmé de façon
péremptoire dans le texte du mouvement associatif, la loi laissait souvent les
élus et les préfets qui voulaient lutter contre la montée de l’islamisme sans
beaucoup de solutions pratiques et pragmatiques. Dissoudre une association
n’est pas facile contrairement à ce qui est affirmé dans la tribune et se
reposer sur le sens de la responsabilité des élus n’a pour l’instant abouti
qu’à voir progresser l’emprise islamiste sur les quartiers, soit parce que le
clientélisme y régnait en maître, soit parce que le Maire n’avait guère de
moyens de lutter contre certaines associations. Redonner des pouvoirs
d’action aux préfets est utile dans ce cadre.
LES CIRCUITS QUI ONT VU FLEURIR LE CLIENTÉLISME ASSOCIATIF
Dernière
remarque : la montée au créneau des associations confessionnelles toute
religion confondue. Elle s’explique par deux points : d’abord le fait que
les représentants les plus médiatiques et les plus puissants de l’œcuménisme,
l’association Coexister, sont à la fois sous l’influence de la doctrine des
frères musulmans et par le biais de son fondateur, très proche des médias
catholiques. C’est ainsi que l’une des actions les plus remarquables de
Coexister a été l’organisation d’un Hidjab Day pour que toutes les femmes se
voilent en signe de respect de la religion musulmane. L’influence de
l’association n’est pas pour rien dans cette proximité étonnante entre la
propagande frériste et certains milieux catholiques. Le deuxième point, lui,
mérite d’être entendu : pour certaines associations sincères, se cache
derrière la signature de cette tribune, la crainte de ne plus pouvoir être
subventionnées, au seul motif qu’elles sont confessionnelles… Ces craintes-là
sont instrumentalisées par des associations clairement en lien avec l’islamisme
qui ont beaucoup à perdre si on se met à contrôler à nouveau les circuits qui
ont vu fleurir le clientélisme associatif.
Soyons
honnête, pour qui a un peu d’expérience, créer une association ne coûte rien et
engage à peu. Il suffit de mettre un objet bien-pensant pour obtenir agrément
et financement quand on a quelques relations : il n’y a jamais de contrôle
ni de vérification. Voilà pourquoi les islamistes créent même leurs
associations cultuelles sous l’égide de la loi de 1901. Il est donc très
déplaisant de voir le mouvement associatif dénoncer l’esprit de défiance du
projet de loi, alors qu’il ne s’agit ici que de s’assurer du bon usage des
deniers publics. Si le mouvement associatif ne veut rendre de compte à
personne, alors qu’il trouve ses propres sources de financement. En tant que
citoyenne je me réjouis au contraire de la montée en puissance du contrôle de
l’État. Le recul du contrôle de légalité et son inexistence dans certains
domaines nous ont fragilisés collectivement. Que cela change lorsque
l’association est financée par nos impôts ou opère dans le champ public était
urgent et nécessaire. Le contrôle est ici la condition de la garantie de l’État
comme de la légitimité d’action de l’association.
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