lundi 18 janvier 2021

L'islam de France prend sa place dans la République

Enfin ! L'islam de France a son tour reconnaît l'Etat civil de la République française et sa laïcité !
Produit de la Révolution française, Bonaparte a réglé la question des religions avec le concordat; comme il a réglé la question du judaïsme par la création du consistoire. Depuis Eglise et Consistoire, reconnaissent la primauté des lois de l'Etat civil sur les lois religieuses.
Emmanuel Macron que certains comparent à Napoléon, aura réussi ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a, ni su ni pu faire : une charte pour que l'islam de France reconnaisse lui aussi les valeurs de la Républiques, et que la loi de l'Etat est au-dessus de la chariaa !
Les Tunisiens devraient s'en inspirer, pour mettre un terme à l'islam politique; cet islamisme qui mine et ruine la Tunisie depuis que les Frères musulmans sont au pouvoir ! A quand la laïcité en Tunisie ?
R.B

Le Figaro 

La «charte des principes» de l'islam de France approuvée par l'ensemble des fédérations du CFCM

Emmanuel Macron reçoit lundi à l'Élysée les dirigeants du CFCM. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sera également présent, au moment où le projet de loi sur le séparatisme arrive à l'Assemblée.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a formellement approuvé dimanche soir une «charte des principes» de l'islam de France et ses dirigeants seront reçus lundi par le président Emmanuel Macron, qui avait réclamé ce texte dans le cadre de son offensive contre «le séparatisme islamiste». Après plusieurs semaines de crise interne, les trois dirigeants du CFCM avaient annoncé samedi un accord à l'arraché sur ce texte qui affirme la «compatibilité de la foi musulmane avec les principes de la République», dont la laïcité, «l'égalité homme-femme» et rejette «l'instrumentalisation de l'Islam à des fins politiques».

Annoncée par un communiqué de l'institution, son adoption formelle par les neuf fédérations composant le CFCM ouvre la voie à une vaste restructuration de la deuxième religion de France et notamment à la création d'un Conseil national des imams (CNI), qui sera chargé de «labelliser» les imams exerçant en France.

Dans un communiqué distinct, l'Élysée a annoncé dans la foulée qu'Emmanuel Macron recevrait lundi à midi les représentants du CFCM en compagnie du ministre de l'Intérieur et des Cultes, Gérald Darmanin, qui avait déjà salué samedi une avancée contre «l'islam politique». Mi-novembre, le président de la République avait lui-même réclamé au CFCM cette réaffirmation formelle des principes républicains, dans la foulée de son offensive contre le «séparatisme» et l'islam radical, qui a été, depuis, formalisée dans un projet de loi. L'examen de ce texte controversé et critiqué commence lundi à l'Assemblée nationale. «Si certains ne signent pas cette charte, nous en tirerons les conséquences», avait averti le président qui avait accentué sa pression sur les représentants musulmans après les attentats contre Samuel Paty mi-octobre et dans la basilique de Nice deux semaines plus tard.

L'ingérence des États étrangers

Selon le communiqué du CFCM, cette charte, dont le contenu n'a pas été rendu public, pose notamment que «le principe d'égalité devant la loi oblige tout citoyen dont le musulman de France à inscrire son vécu dans le cadre des lois de la République garantes de l'unité et la cohésion de notre pays». Ce texte de 7 à 8 pages réaffirme également «le principe d'égale dignité humaine dont découle l'égalité femme-homme, la liberté de conscience et de religion, l'attachement à la raison et au libre arbitre, le rejet de toutes les formes de discrimination et de la haine de l'Autre».

D'après le communiqué, la charte fait également référence aux actes hostiles visant les musulmans en France tout en rejetant l'idée d'un racisme institutionnalisé. «La charte rappelle que les actes hostiles aux musulmans de France et aux symboles de leur foi est l'œuvre d'une minorité extrémiste qui ne saurait être confondu ni avec l'État ni avec le peuple français», indique ainsi le communiqué du CFCM, dont la représentativité est régulièrement mise en cause. Dans une allusion aux discriminations qui peuvent frapper les musulmans en France, le texte rappelle leur «attachement (...) à leur citoyenneté pleine et entière».


La charte s'élève également contre «l'ingérence» des États étrangers dans l'exercice du culte musulman, également dans le collimateur des autorités et du projet de loi contre le séparatisme. Une de ses dispositions prévoit ainsi d'encadrer plus strictement les dons étrangers de plus de 10.000 euros.

Le chef de l'État avait, de son côté, déclaré qu'il entendait mettre fin, d'ici à quatre ans, à la présence en France des 300 imams étrangers «détachés» par la Turquie, le Maroc et l'Algérie.


Si la portée exacte et le champ d'application de la charte restent encore à préciser, le CFCM a indiqué dimanche qu'il rechercherait «l'adhésion la plus large possible» au sein des différents acteurs du culte musulman. «Le CFCM soumettra, via ses instances, le texte de la charte ainsi que les textes fondateurs du Conseil national des imams (CNI) aux acteurs locaux, imams et responsables de mosquées, en vue d'une consultation et une adhésion les plus larges possibles», indique le communiqué.

 

2 commentaires:

  1. ISLAMISME, SALAFISME, WAHHABISME ...

    Les médias occidentaux et particulièrement français, nous parlent souvent d'islamisme, de salafisme, de jihadisme, d'islam radical, d'extrémisme religieux ... mais jamais de wahhabisme !

    Tous ces génériques vagues, jettent l'opprobre sur l'islam en général, constitué de nombreuses obédiences (ou écoles), comme le sont les 3 religions abrahamique monothéistes !

    Or le salafisme dans le sunnisme, englobe toutes les obédiences puisque toutes font références aux "salaf' " (les prédécesseurs), que sont les compagnons du Messager Mohammad.

    Alors que le wahhabisme, est la dernière obédience apparue dans le salafisme; et se distingue par sa rigueur, sa rigidité et sa violence.

    Cette obédience a permis aux Ibn Saoud de dominer les tribus d'Arabie. Leur ayant réussi, d'autres s'en serviront pour en faire autant, dont les Frères musulmans, jusqu'à Khomeiny qui s'en est beaucoup inspiré pour sa "révolution" islamiste en Iran.

    Or cette erreur commise par les médias occidentaux qui s'obstinent (par ignorance ou à dessein ?) à ne pas nommer la doctrine qui fonde de nos jours, tous les islamismes, à savoir le wahhabisme, induit des confusions dans l'esprit du lecteur.

    Est-ce pour ne pas fâcher les pétromonarques Ibn Saoud et Al-Thani, les principaux propagateurs de cette doctrine ?

    Ce n'est que très récemment que certains hommes politiques et certains journalistes, commencent à désigner le wahhabisme comme source des problèmes qui empoisonner la vie des Français ... dont Emmanuel Macron !

    Le plus étonnant, est que certains journalistes et médias tunisiens, font la même erreur !

    Est-ce pour ne pas fâcher Ghannouchi et ses Frères musulmans qui dominent la scène politique et détiennent tous les pouvoirs ?

    " Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde ", disait Camus !

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  2. UN IMAM TUNISIEN POUR DONNER LE LA A L'ISLAM DE FRANCE QUE LES FRERES MUSULMANS ONT DEVOYE !

    https://www.ledevoir.com/societe/594286/societe-l-imam-qui-aimait-la-france?fbclid=IwAR3kSa1FSjdvYqKsKze7NqPmK5bO11BJDPLcvyMKTfTZrluAfhLb-hGCmuE

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