mercredi 7 octobre 2015

Nidaa Tounes : un parti désespérant !

Nidaa Tounes est entrain de tout perdre avec ses alliances contre nature !
Nidaa Tounes est en train de perdre, et de perdre gros, à cause de ses alliances contre nature, et notamment avec les islamistes d’Ennahdha, qui à force de ruses et de subterfuges, sont en train de faire la pluie et le beau temps dans tout le pays; alors qu’en théorie, ils étaient là, pour faire de la figuration, en contre partie d’une soi disant paix socio politique.
Mais avec ce qui se passe ces derniers temps, il semble que c’est bel et bien Ennahdha qui gouverne le pays, avec en plus, l’avantage de le faire au nom de Nidaa Tounes, lui faisant endosser tous ses dépassements et toutes ses entourloupes.
Et ce qui étonne dans tout ceci, ce n’est point l’avidité de pouvoir d’Ennahdha, puisqu’elle a toujours affiché ses prétentions sur ce plan là mais c’est plutôt l’inertie maladive de Nidaa Tounes face à cet envahisseur. C’est à croire que le deal entre certains responsables de Nidaa Tounes et leurs « amis » d’Ennahdha, consiste pour les premiers à occuper confortablement les postes qui leurs ont été accordés, et de laisser les seconds faire ce qui leur plait du pays et du peuple.
Ce faisant, les responsables de Nidaa Tounes ont tout perdu, et en premier lieu, la confiance de leurs électeurs qui leur en veulent à mort de les avoir trahis et d’avoir laissé le pouvoir aux mains d’Ennahdha; alors qu’ils les avaient élus, justement, pour fermer la parenthèse d’Ennahdha et de la mal aimée Troïka qu'elle a dominée. 
D'autant que les choses se sont mises à empirer, puisque les principales priorités du citoyen sont bafouées. C’est ainsi que le citoyen constate avec effroi que le gouvernement ne lutte pas avec suffisamment d'efficacité contre le terrorisme. Il commence à en avoir marre du manège des arrestations immédiatement suivies de la relaxe des terroristes. 
Le citoyen met tout naturellement, cela sur le compte d’Ennahdha et le dit tout haut : « Comment espère-t-on, réellement, combattre le terrorismes, en collaborant avec Ennahdha dont c'est la culture et qui a généré ce fléau quand elle était au pouvoir avec la troïka qu'elle dominait »
Le citoyen commence à désespérer d’un gouvernement qui n’arrive même pas à imposer une décision de limogeage d’un Imam qui continue pourtant ouvertement à prôner le jihad et d’encourager le terrorisme dans ses prêches. 
Par ailleurs, comment les dirigeants de Nidaa vont-ils faire pour faire passer aux tunisiens la pilule du retour des terroristes de Syrie et de Libye en leur déroulant le tapis rouge pour les accueillir avec les honneurs, pour satisfaire Ghannouchi qui veille à rester crédible auprès de sa base qui ne lui pardonnerait pas de lâcher ses compagnons quand ils posent problème, bien qu'ils lui avaient désobéi, ainsi qu'à sa confrérie des Frères musulmans.
Mais la goutte qui fait déborder le vase, c’est quand Nidaa a bravé sa première force de frappe, qu'est la femme tunisienne, en permettant l'élection au poste de présidente de la commission de la femme à l’ARP, de l’arrogante et mal aimée Mehrezia Laabidi qui incarne à elle seule, tout le contraire de ce à quoi aspire la femme tunisienne ! Nidaa Tounes a consommé une fois pour toute la rupture et probablement irréversible, avec sa base électorale, composée majoritairement de femmes avec 1 200 000 de voix de femmes lors de l'élection présidentielle. 
Ces femmes tunisiennes qui ont eu très peur de voir accéder au pouvoir les islamistes qui leur en voulaient et en voulaient à leurs acquis et à ceux de leurs enfants, se sont ruées aux urnes pour élire Nidaa Tounes, juste pour dégager les figures d’Ennahdha qui ne leur rappellent que de mauvais souvenirs. Et maintenant, suite au faux bond de Nidaa, elles jurent qu’elles ne se laisseront plus jamais prendre au piège. 
Du coup donné des ailes à Hamma Hammami et à ses compagnons du Front Populaire qui se sont remis à espérer et à rêver que leur heure est peut-être venue; et qu’ils allaient pouvoir gouverner, ou du moins avoir leur part du gâteau ... ou de ce qu'il en reste.
Mais cette situation n’a pas plu à certains dirigeants de Nidaa Tounes, qui estiment qu’ils n’ont pas eu leur chance, et qu’ils n’en auront certainement plus, au rythme où vont les choses, puisque leur parti est en train de tout perdre. Alors ils sont montés au créneau et ont commencé à crier qu’ils se démarquaient du gouvernement de Habib Essid, ce qui veut dire qu’ils se démarquent des décisions concoctées dans les coulisses de Nidaa Tounes. 
C’est dans ce registre que s'inscrit la dernière démission de Lazhar Akremi, qui a constaté qu’il était en train de brûler ses cartes et son avenir politique en restant ministre dans le gouvernement de Habib Essid. Et c’est aussi dans ce registre que s'inscrit la sortie de Mondher Bel Haj Ali sur la scène médiatique pour crier qu’il n’était pas d’accord avec ce qui se passait et que lui et ses amis de Nidaa, allaient tenir les promesses électorales qu’ils ont faites aux tunisiens.
Sauf que les carottes semblent bel et bien cuites, car le seul personnage qui était à même de pouvoir redorer l’image du parti, un certain moment, est celui qui a laissé le plus de plumes dans cette histoire, puisqu’il a, chemin faisant, perdu toute crédibilité auprès des tunisiens : c'est Béji Caïd Essebsi !






4 commentaires:

  1. NIDAA TOUNES A ÉTÉ ÉLU POUR RESTAURER L’AUTORITÉ DE L'ETAT !

    Et mettre un terme à l'islamisation rampante de la société tunisienne :
    - fermer les écoles coraniques salafo-wahhabites,
    - fermer les mosquées salafo-wahhabites,
    - arrêter et juger les prétendus imams qui incitent à la violence et au meurtre,
    - en finir avec les jihadistes qui terrorisent les tunisiens,
    - en finir avec l'anarchie en tout genre et sanctionner les contrevenants ...

    Bref, pour restaurer le prestige de l'Etat, leitmotiv de toute la campagne électorale !

    Or Nidaa a choisi de régulariser tous les contrevenants ... pire de les amnistier !

    http://www.tuniscope.com/article/79473/arabe/polit/mondher-141514

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  2. LES VIEUX RÉFLEXES DE BCE !
    Ou Lan zamakhchareya * de Béji Caïd Essebsi !!

    BCE oublie-t-il qu'on est en régime parlementaire ?

    Quant au monde dit arabo-musulman, il n'avancera pas tant qu'il restera complexé vis à vis de l'Occident et croit pouvoir se construire contre lui en le diabolisant !!

    * Le " Lan zamakhchareyya " ou le " Non ! " de Zamakhchary, peut être traduit par un " jamais " définitif et irrévocable.
    La dénomination vient du linguiste arabe Zamakhchary.

    http://www.businessnews.com.tn/la-zamakhareya-de-beji-caid-essebsi,523,59410,3

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  3. LES VIEUX RÉFLEXES DE BCE !
    Ou Lan zamakhchareya * de Béji Caïd Essebsi !!

    BCE oublie-t-il qu'on est en régime parlementaire ?

    Quant au monde dit arabo-musulman, il n'avancera pas tant qu'il restera complexé vis à vis de l'Occident et croit pouvoir se construire contre lui en le diabolisant !!

    * Le " Lan zamakhchareyya " ou le " Non ! " de Zamakhchary, peut être traduit par un " jamais " définitif et irrévocable.
    La dénomination vient du linguiste arabe Zamakhchary.

    http://www.businessnews.com.tn/la-zamakhareya-de-beji-caid-essebsi,523,59410,3

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  4. UN HOMME POLITIQUE, QUI PLUS EST SE DIT DÉMOCRATE, DOIT SAVOIR DIRE NON AUX PUISSANCES ÉTRANGÈRES, POUR RESPECTER SES ÉLECTEURS !

    Jean-Pierre Ryf :

    C'est vraiment tout à fait exact. Nidaa pour moi c'est fini car ce parti a perdu toute crédibilité.
    Que pourrait-il encore promettre et comment pourrait-il encore être cru ?

    Et que l'on ne vienne pas me dire que tout cela est de la faute des Américains qui auraient exigé cette alliance tout comme l'Europe !

    Un vrai chef d'Etat, un vrai homme politique, aurait clairement dit tant aux Américains qu'aux européens qu'il ne ferait jamais une alliance contre nature qui allait paralyser le pays. Et l'on voit que tel est le cas !

    Qu'aurait pu faire, qu'aurait pu dire ces partisans de l'Islamisme modéré ? Rien bien sûr ! Et ils se seraient inclinés devant une volonté claire venant d'un vrai chef d’État soutenu démocratiquement par une majorité de tunisiens.

    Nidaa ayant perdu, il faut tout recommencer et lancer un nouveau Parti mais qui sera cette fois clairement sur une ligne contraire à une alliance avec les islamistes et qui pourra, par son côté social, entraîner l'adhésion du plus grand nombre.

    Je vois ce parti comme un parti social démocrate, laïc, réellement soucieux de sécurité qui est le premier des droits de l'homme, avec une réelle volonté de faire avancer le progrès social.

    C'est à mon sens la seule voie encore possible et qui aurait l'adhésion de la jeunesse notamment.

    http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2015/05/tout-ca-pour-ca.html

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