Article paru dans : Kapitalis
On vient à se demander si les Tunisiens savent ce que c'est que l'indécence et s'ils ne sont à ce point anesthésiés pour se laisser traiter de la sorte par Ghannouchi et ses Frères musulmans, dont le culot n'a pas de limite pour les dépouiller; jusqu'à leur faire payer leur prétendu militantisme, alors qu'ils ne leur avaient rien demandés !
Depuis que l'émir du Qatar a installé ses protégés Frères musulmans au pouvoir après le coup d'Etat qu'il a fomenté contre la Tunisie dans le cadre du fumeux "printemps arabe"; ils considèrent la Tunisie comme leur butin de guerre et se comportent vis à vis des Tunisiens comme des envahisseurs-voleurs.
Ces mercenaires-marchands du Temple, n'ont qu'une idée dés leur prise de pouvoir : se remplir les poches par tous les moyens. Pratiquant la razzia traditionnelle des bédouins d'Arabie, ils ont vidé les caisses de l'Etat, mais aussi une razzia d'un genre nouveau, en vendant les biens et les institutions publiques à leurs amis qataris, turcs ... instaurant la razzia en mode de gouvernement !
Mieux encore, en multipliant les emprunts d'Etat et les crédits auprès des pays étrangers, hypothéquant la Tunisie et l'avenir de ses enfants; argent aussitôt accordé, aussitôt disparu dans leurs poches grâce à la corruption qu'ils ont démocratisée et généralisée.
Puisque mêmes les aides de pays amis, atterrissent sur les comptes personnels des islamistes au pouvoir. Les Tunisiens se souviennent du don chinois en 2012, qui s'est "retrouvé" sur le compte de Rafik Bouchlaka, gendre de Ghannouchi et ministre des Affaires étrangère à l'époque du vol !
Comme si cela ne suffisait pas, ils ont dés le début grevé le budget de l'Etat en recrutant massivement leurs proches et sympathisants dans une Administration déjà pléthorique, en dépit du bon sens et des règles de recrutement habituelles, en guise de dédommagement des prétendues souffrances subies sous l'ancien régime.
Recrutement pour allégeance à Ghannouchi et non pour compétence dont il n'a que faire, son but étant de détruire l'Administration et les Institutions de l'Etat de l'intérieur pour en finir avec la République. Or ces parasites coutent cher à l'Etat, un Etat qu'ils paralysent. Ce que les Tunisiens perçoivent lors de leurs démarches administratives.
Dans le fond, les islamistes font d'une pierre deux coups : ils s'enrichissent sur le dos du contribuable tunisien et ruinent l'Etat, ce qui est un de leurs objectifs.
Ils ont même accordé des diplômes universitaires et des indemnités de salaire et d'avantages sociaux pour un travail non effectué, à leurs prétendus militants qui n'ont pu poursuivre leurs études, écartés par le pouvoir d'alors en lutte contre l'islamisme et ses méfaits sur la société. Les Tunisiens se souviennent du ministre de l'enseignement supérieur Moncef Ben Salem qui s'était accordé un doctorat en mathématiques, profitant de son poste de ministre, pour réclamer et obtenir les "arriérés" d'un salaire pour un travail qu'il n'a pas fourni; puisqu'il n'avait pas exercé !
Les Frères musulmans ont voté en catimini une loi pour s'auto-indemniser de leur militantisme et des mauvais traitements qui leur auraient été infligés.
Ils se sont partagés les pensions de retraites des Tunisiens, alors qu'ils n'avaient pas cotisé à ces caisses de retraite, privant de leur retraite légitime, des milliers de Tunisiens.
Cette première étape était déjà scandaleuse car être militant, c'est prendre des risques pour son pays. Ce que formulait autrement un authentique militant, Neslon Mandela : " Si j'accepte un dédommagement financier pour mon militantisme; de militant, je deviens un mercenaire " !
Non contents de cette première étape, les Frères musulmans d'Ennahdha ont aussi mis en place la fameuse Commission IVD (Instance, Vérité et Dignité) présidée par la panarabiste Sihem Ben Sedrine. Ils l'ont fait en s'inspirant de l'idée d'une justice transactionnelle mise en place ailleurs comme en Afrique du Sud pour réconcilier les victimes avec leurs oppresseurs. Mais, en réalité, ils en ont complétement dénaturé les objectifs. Elle est devenue de fait une machine de guerre contre leurs opposants, pour discréditer les régimes précédents et en particulier celui du Président Habib Bourguiba, ennemi juré des islamistes, des panarabistes et des communistes.
Une telle commission ne peut fonctionner qu'avec des personnes indépendantes ayant une hauteur de vue et une objectivité comme Desmond Tutu; et que n'a jamais eu Sihem Bensedrine dont le côté partisan n'échappe à personne; et qui, en réalité, a dénaturé, en se déshonorant au passage, une belle idée.
Une telle Commission a pour objectif essentiel de réconcilier un peuple, or la Commission de Sihem Bensedrine a eu comme résultat de diviser comme jamais les Tunisiens et de permettre de prétendues "indemnisations" au préjudice, de tout le pays alors que son économie est déjà sinistrée.
Cette Commission malgré tous ses efforts, n'a pas réussi, pas plus que les islamistes ses commanditaires, à écorner l'image du Président Bourguiba; qui, au contraire, a connu un immense regain de popularité, les Tunisiens ayant bien conscience de tout ce que leur a apporté ce président malgré ses défauts.
Et voilà que les islamistes d'Ennahdha remettent ça ! Conscients qu'ils ont absolument échoué et qu'ils ne feront pas de vieux os au pouvoir; insatiables, ils veulent une nouvelle fois s'en mettre plein les poches avant d'être dégagés, au détriment du peuple tunisien et d'un pays qu'ils ont mis à genoux, le réduisant à la mendicité auprès des pays étrangers !
Un pays déjà ruiné, aux abois, les pays emprunteurs se méfiant comme de la peste des islamistes et de leur corruption endémique, réduit à la mendicité; traversant toutes sortes de crises crées de toutes pièces par Ghannouchi et ses Frères musulmans; et depuis l'apparition de la covid-19, la mort plane sur le pays à cause d'une gestion chaotique de la pandémie; voilà qu'ils réclament urgemment leur salaire de mercenaires !
Sentent-ils la fin proche de leur emprise sur la Tunisie, pour oser un tel acte désespéré et immoral, avant de regagner les pays d'où ils sont venus, au lendemain du 14 janvier 2011 ?
Que ces marchands du Temple soient indécents, cupides et cyniques, qui peut sérieusement le contester. Mais ce qui étonne, c'est qu'on ne sent pas monter dans le peuple une véritable révolte contre cette indécence et ce vol, hormis quelques voix çà et là.
Jusqu'où ira la résilience de Tunisiens face à la pieuvre islamiste, toujours insatiable ?
Alors oui, on se pose la question de savoir si les Tunisiens ne sont pas eux-mêmes un peu indécents, en ne se révoltant pas avec force contre cette rapine éhontée.
Rachid Barnat
ENNAHDHA LISTE 2 900 MILITANTS QUI DOIVENT ÊTRE INDEMNISES POUR LEUR MILITANTISME !
RépondreSupprimerEt Lotfi Laamari rappelle le terrorisme et les crimes de sang commis par ces prétendus militants !!
https://www.facebook.com/wahid.brahmi.900/videos/172052331577659
CEUX QUI AIDENT LA TUNISIE, LE FONT EN SOUVENIR DE BOURGUIBA !
RépondreSupprimerNebil Maghraoui en rappelle le pourquoi ...
PS : Rappel devenu nécessaire pour que ceux* qui cherchent à s'attribuer un quelconque mérite dans les attributions des dons par les pays amis de la Tunisie, et faire oublier qu'ils sont la cause de tous les malheurs que vivent les Tunisiennes, depuis la fumeuse révolution ourdie par l'émir du Qatar !
* Ils défilent de plateaux de TV en studio de radio pour s'attribuer sans vergogne, le mérite de leur "intervention" après des pays donateurs.
http://kapitalis.com/tunisie/2021/07/16/remercions-bourguiba-pour-le-capital-sympathie-dont-jouit-la-tunisie/
POUR SORTIR DE L'ORNIERE OÛ LES AVAIENT MIS LES FRERES MUSULMANS, IL NE RESTE AUX TUNISIENS QUE DE CHANGER CERTAINES LOIS EN ATTENDANT DE CHAGER DE CONSTITUTION !
RépondreSupprimerHamid Chabaane :
Dés 2012 il était évident qu'islamistes, arabistes et gauchistes se sont taillés une constitution sur mesure et un régime politique sur mesure :
- La loi sur les partis, sans restrictions ni garde fou aucun, pour morceler au maximum le paysage politique où ne résistent que les partis ayant une base solide.
Le RCD étant éliminé, ne restait que le parti islamiste.
- La loi électorale et le scrutin pour des listes à un tour, favorise et complète le schéma : on n'élit pas un député qu'on peut contrôler et auquel on peut demander des comptes mais une liste d'un parti. - Enfin une constitution verrouillée, qui bride l'exécutif en le scindant en deux entre Carthage (présidence de la république) et la Kasbah (chef du gouvernement), qu'on fera adopter sans référendum par ceux là mêmes qui ont voté ses articles et qui sont supposés les avoir écrits.
Une totale imposture démocratique dans laquelle les "démocrates, progressistes, centristes, gauchistes", qui n'avaient, à raison, aucune confiance en leur propre représentativité, en leur assise populaire et en leur avenir, se sont engouffrés sans prudence, avec délectation croyant leur avenir assuré. Ils en ont eu pour leur argent.
Ce qui est formidable, c'est qu'il ait fallu dix ans et un pays ruiné pour commencer à s'en rendre compte et pour que les constitutionnalistes, y compris celui de Carthage, commencent à parler.
Quelques si rares voix ont crié au loup dès début 2012, vite recouvertes par celles qui les accusent de contre-révolutionnaires.
Alors messieurs les constitutionnalistes qui présentaient la constitution de 2014 comme la meilleure du monde, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?!