dimanche 24 janvier 2016

LE CERCLE VICIEUX DE LA CRISE EN TUNISIE

Pour attirer les investisseurs, il faut que la sécurité soit assurée et que l'état de droit soit restauré.
Pour attirer les touristes et relancer l'industrie du tourisme, il faut en finir avec le terrorisme et autres sabotages.
Pour relancer l'économie, il faut restaurer la sécurité et la justice.

En attendant, le chômage augmente, la paupérisations s'intensifie et le mécontentement gronde ... terreau propice aux "Frères", dont ils jouent pour mettre le pays à feu et à sang à la demande.

Or Nidaa Tounes n'a pas su rétablir les deux conditions nécessaires pour relancer l'économie et pour résorber le chômage, que sont la sécurité et la justice !
Comment pourrait-il en être autrement, quand les nidaa-istes n'ont rien trouvé de mieux que de s'allier aux Frères musulmans et de leur confier les ministères de l'Intérieur et celui de la Justice, les deux ministères dont dépendent la sécurité du pays et la justice sociale ?

Les tunisiens ont pu constater le fonctionnement bizarre de ces deux ministères infiltrés par les "Frères" : les arrestations et emprisonnements pour délit de "vie privée non conforme aux coutumes wahhabites" se multiplient et libération de terroristes à peine arrêtés, se généralisent !

Ignorent-ils à ce point que le terrorisme a été introduit, installé et développé en Tunisie par les "Frères", pour servir leur agenda "politique" ?
Sont-ils si naïfs, pour croire un seul instant que les "Frères" vont mettre un terme à la violence et au terrorisme, leur unique culture "politique" ?

En tout cas, BCE naïf ou mauvais stratège, a cru calmer les "Frères" et a cru à tort pouvoir faire confiance à Ghannouchi qui promet tout et son contraire pourvu qu'il reste le maître du jeu politique !
Ce que continue de faire Ghannouchi, conseillé par les meilleurs stratèges américains :
Le pays est à nouveau à feu et à sang, preuve que Ghannouchi se moque bien de BCE qui a cru qu'il mettra fin au cycles de violence sous traitée par ses "enfants" et par son ami Marzougui !

Rachid Barnat

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