Certains
journalistes se prendraient-ils pour des juges ? Que cache leur acharnement
sur Richard Ferrand ?
Depuis
qu'Emmanuel Macron a décidé de changer son rapport aux journalistes, tirant les
leçons des dérives de ses prédécesseurs Sarko & Hollande; certains journalistes, semblent vouloir se venger en s'en
prenant à ses ministres n'ayant pas d'emprise directe sur lui !
Car vouloir
à tout prix faire un parallèle entre Fillon et Ferrand,
c'est pousser loin le sens de la justice; puisque les deux pratiquaient en toute
légalité l'emploi de leur proche, sauf que l'emploi de Mme Fillon était fictif, ce que ces journalistes "omettent" de rappeler !!
R.B
Jean Pierre Ryf
Que des comportements anormaux et même choquants aient été commis depuis longtemps par les politiques mais sans doute aussi par certains industriels ou commerçants, est une réalité; et que ces situations aient entraîné une suspicion chez les citoyens, une désaffection pour le politique et, de manière d'ailleurs assez illogique, un renforcement des extrêmes, des populistes "dégagistes" cela n'est pas douteux.
On ne peut cependant qu'être un peu inquiet devant ces attaques médiatiques fortes, répétées en boucle et se saisissant des faits anciens pour attaquer non seulement les auteurs des actes mais pour affaiblir le pouvoir. Que la presse révèle les faits et en fasse l'analyse une fois ou deux, cela serait normal mais cette information mille fois répétée sur pratiquement toutes les télés et mobilisant des heures durant des journalistes et de prétendus "sachants", a quelque chose de malsain et d'abusif.
Le Président Macron en est conscient. Il tente de remettre la presse à sa vraie place, qui n'est pas celle d'un juge et qui devrait réfléchir à sa manière de fonctionner car les français vont vite en avoir marre et ne pas comprendre ces acharnements successifs. Ils sont assez grands pour prendre connaissance des faits et se faire un point de vue sans entendre chaque fois qu'ils ouvrent leur radio ou leur télé, ces ressassements.
Je pense qu'il y a là un danger, celui de voir naître dans les rédactions et chez le peuple, de petits Saint Just prêts à toutes les inquisitions et des donneurs de leçon à peu de frais. Certains chroniqueurs ne sont pas loin de penser la même chose.
Il faut rapidement sortir de cette espèce de volonté de n'avoir à faire au pouvoir qu'a des saints car on voit où cela a souvent conduit les révolutions !
Est-ce à dire qu'il faut tolérer n'importe quoi ? Bien sûr que non.
Mais il faut impérativement se donner un cadre de réflexion et de jugement clair, ferme et sur lequel on sera ensuite intraitable.
Pour moi l’appel à la morale et à l'éthique n'est pas satisfaisant car où devra-t-on s'arrêter ? Où faut-il mettre le curseur ?
Prenons un exemple : celui de la rémunération et notamment celui des acteurs, des joueurs de foot ou des grands patrons. Selon la morale qui est la vôtre, vous pourrez penser que gagner des millions et avoir d'un autre côté des travailleurs faisant un travail pénible, gagner à peine de quoi survivre; est injuste et contraire à une forme de morale.
Je pense donc que la seule règle qui doive s'appliquer est la loi, toute la loi rien que la loi. Chacun a le droit de faire ce qui est interdit et mais sera sanctionné par la loi. Il appartient au législateur, poussé par les citoyens, de faire des lois strictes et de faire ensuite appliquer la sanction.
Tout cela aura le mérite de la clarté, de la prévisibilité et de la sanction. Cela ne laissera pas la place aux analyses plus ou moins vagues sur la morale et l'éthique utilisées, pas toujours sans arrière pensée, par ceux qui mettent ces critères en avant.
Désormais il faut que la grille de lecture soit la loi; et quand la loi tolère des comportements choquants elle doit être changée, ce qui est en passe d'être fait.
Appliquez maintenant cette grille et l'on verra que tout est beaucoup plus clair et que l'on évitera des dérives graves.
Dans l'affaire Fillon même si l'emploi de son épouse et de ses enfants peuvent choquer, cela n'était pas interdit par la loi; et donc il faut critiquer la loi, la réformer mais il n'y a sur ce point rien à reprocher à Fillon. Par contre si les emplois ont été fictifs, alors la loi a été violée; et cela doit être sanctionné.
Même chose dans le cas Ferrand. On peut penser ce que l'on veut de son comportement mais si la loi n'a pas été violée, alors il n'y a rien à faire.
Enfin dans ces affaires dans lesquelles on soupçonne une violation de la loi, je suis contre cette règle qui a été mise en avant par Balladur et appliquée à plusieurs reprises selon laquelle un ministre mis en examen doit démissionner.
C'est une règle qui a été adoptée par faiblesse, par opportunisme pour complaire au peuple, mais qui, à mon sens, est contraire à tous les principes et d'abord à celui de la présomption d'innocence qui est un grand principe protecteur des libertés individuelles.
Il faut ajouter que la mise en examen est une règle fondamentale destinée précisément à protéger la présomption d'innocence et à permettre à la personne mise en examen d'accéder au dossier et de se défendre.
Dés lors comment comprendre l'acharnement des médias contre Richard Ferrand pas encore mis en examen à réclamer sa démission; et que François Bayrou, bien que mis en examen, ne démissionne pas de son poste selon la régle Balladur adoptée par Emmanuel Macron et son chef de gouvernement Edouard Philippe ? Ce qui démontre l'absurdité de cette régle populiste !
Dés lors comment comprendre l'acharnement des médias contre Richard Ferrand pas encore mis en examen à réclamer sa démission; et que François Bayrou, bien que mis en examen, ne démissionne pas de son poste selon la régle Balladur adoptée par Emmanuel Macron et son chef de gouvernement Edouard Philippe ? Ce qui démontre l'absurdité de cette régle populiste !
De très nombreuse personnes mises en examen ont, par la suite, été innocentées.
Dans ces conditions faire démissionner quelqu'un parce qu’il a été mis en examen est une atteinte à la présomption d'innocence; et rien ne justifie un tel traitement.
Ensuite il faut deux choses :
- Améliorer le fonctionnement de la justice et le rendre plus rapide car ce statut de mis en examen, préjudiciable, ne doit pas durer. Il faut savoir le plus rapidement possible si le mis en examen est coupable ou non.
- D'autre part il faut que lorsque la culpabilité est avérée, la sanction soit forte et que l'inéligibilité pour les politiques soit très souvent appliquée; et pour des durées significatives.
Il n'est pas acceptable qu’après avoir été condamnés, des politiques, comme cela est arrivé très souvent, soient réélus !
J’espère que la loi promise qui ne s’appellera pas loi de "moralisation", prendra en compte ces analyses. Alors les choses seront claires et ne permettront plus cette atmosphère de chasse à la morale, pour ne pas dire aux sorciéres; avec tout ce qu'elle comporte d'hypocrisie et de malsain.
QUE CACHE LE ZELE DE CERTAINS JOURNALISTES FRANCAIS ?
RépondreSupprimerCertains journalistes français se "passionnent" subitement pour la transparence et la moralisation de la vie politique française; eux qui dans leur majorité se sont accomodés de la corruption endémique de certains de leurs hommes politiques réélus malgrés leur mise en examen par la justice !
Aprés tant d'années de silence, ils se découvrent "moralisateurs" pour se mettre à la chasse des corrompus en fouillant dans la vie des élus ... et pas n'importe lesquels !!
A quoi jouent-ils ?
Sont-ce encore le contre-pouvoir ??
Ou sont-ils contre le pouvoir ???
Un zéle à l'évidence qui cherche à atteindre :
- Emmanuel Macron, à travers Richard Ferrand l'un des premiers à l'avoir soutenu, et
- François Bayrou, à travers Marielle De Sarnéze sa très proche collaboratrice.
c'est à dire à décrédibiliser les 2 hommes qui se sont donnés pour objectif de moraliser la vie politique en France !
Les français tomberont-ils dans leur piége pour empêcher cette moralisation d'aboutir ?
Enfin!! L'application de la loi sur la moralisation va assainir le paysage politique. La presse est un contre pouvoir nécessaire mais on peut s'étonner de sa place surdimensionnée et de sa dérive malsaine en termes d'investigations et de dérision outrancière.
RépondreSupprimerLA MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE : Un pas en avant en France ... dont feraient bien de s'en inspirer les tunisiens, qui n'en peuvent plus de la corruption qui gangréne une grande partie de leurs hommes politiques !
RépondreSupprimerhttp://www.boursorama.com/actualites/moralisation-de-la-vie-publique-le-projet-de-loi-bayrou-juge-perfectible-800da2bafd5b918b549bdf7ec4ca3e14
UN TUNISIEN ENVIE LES FRANCAIS POUR LEUR PRESIDENT JEUNE ET AMBITIEUX POUR LA FRANCE !
RépondreSupprimerIl faut dire que les tunisiens ont été déçus d'avoir choisi BCE, qui il faut le rappeler les a trahis; puisqu'il s'est allié à Ghannouchi, qu'il était censé dégager !!
Lu sur FB :
" Si les français ne veulent pas de Macron, nous tunisiens en avons sacrément besoin d'une personne de sa qualité !
" S'ils l'emmerdent trop, je lui proposerai de venir en Tunisie !!
UN TUNISIEN ENVIE LES FRANCAIS POUR LEUR PRESIDENT JEUNE ET AMBITIEUX POUR LA FRANCE !
RépondreSupprimerIl faut dire que les tunisiens ont été déçus d'avoir choisi BCE, qui, il faut le rappeler, les a trahis; puisqu'il s'est allié à Ghannouchi, qu'il était censé dégager !!
Lu sur FB :
" Si les français ne veulent pas de Macron, nous tunisiens avons sacrément besoin d'une personne de sa qualité !
" S'ils l'emmerdent trop, je lui proposerai de venir en Tunisie !!