On vous l'avait dit, les Frères musulmans se jouent du droit français pour combattre la laïcité en son berceau. Maitrisant à la fois la culture, le droit et l'histoire de la France, ils n'auront de cesse en remettant en cause les règles du vivre ensemble nées de la loi 1905, qu'ils n'aient imposé leurs lois et leurs règles; autrement dit, la chariaa et le modèle sociétal qui va avec ; puisque leurs référents sont le wahhabisme et son model sociétal d'Arabie, berceau de cette doctrine obscurantiste !
Malheureusement pour les Français, les hommes politiques de droite comme de gauche ont tellement flirté avec les pétromonarques grands "amis de la France", protecteurs et sponsors des islamistes, que ces derniers jouent en terrain conquis ...
Les socialistes n’ont pas su réagir fermement face à l’arrivée du voile dans les écoles, puisque même Lionel Jospin narguait les journalistes inquiets de l’islamisation du pays par sa réponse narquoise : « Et qu'est-ce que vous voulez que cela me fasse que la France s’islamise ? » !
Comment s’étonner dés lors que la gauche de Melenchon n’enfonce un peu plus le clou en devenant l’idiot utile des islamistes, en défendant le port de l’abaya, l'autre étendard du wahhabisme comme tous les autres accoutrements imposés aux femmes, leur porte drapeau dans les territoires conquis par les Frères musulmans, aussi bien en France qu'ailleurs en Europe où ils avancent leurs pions et leurs revendications par petites touches ...tout comme en Afrique du Nord ?
Et vogue le wahhabisme en France …
Pôvre France !
R.B
« Abaya, cette gauche devrait se couvrir la tête, de honte »
En défendant le port de
l’abaya à l’école, une certaine gauche prouve qu’elle n’a plus d’autre
conviction que tirer profit d'un vote communautariste, explique la ministre de
la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Le débat qui a
suivi l'interdiction courageuse de l'abaya à l'école par mon collègue, Gabriel Attal, a permis de
lever le voile. Une grande partie des responsables de gauche, à l'exception
notable du Parti communiste et de certains membres du Parti socialiste, ont
définitivement abandonné les combats qui ont structuré l'identité de leur
courant politique depuis des décennies.
La gauche, celle de l'école gratuite,
laïque et universelle, s'est rabougrie au profit d'une nouvelle gauche, incarnée par La France Insoumise. Cette gauche-là,
elle, n'a plus d'autre conviction que d'espérer tirer profit d'un vote
communautariste.
Cette gauche, descendante
de ceux qui ont inventé l'universalisme républicain, fait le choix de
l'assignation à résidence en estimant que les musulmans français ne seraient
pas en capacité de comprendre le sens d'une interdiction de l'entrée de la
religion dans nos écoles, sans y voir une marque de stigmatisation.
Cette gauche, porte-voix autoproclamé des souffrances
des professeurs, fait le choix de fermer les yeux sur les trois quarts des
enseignants qui soutiennent cette interdiction.
Cette gauche fait aussi le choix de la malhonnêteté
intellectuelle en nous disant, aux détours de la même phrase, que l'abaya n'est
qu'une robe et non un vêtement religieux, mais que son interdiction serait
islamophobe.
Cette gauche fait également le choix
d'oublier les propos que tenait son chef de file, Jean-Luc Mélenchon, il n'y a pas si longtemps, avant
que la perspective d'une rente électorale ne le fasse changer de discours. Lui
qui, parlant du voile, le décrivait comme « dégradant » et comme « une provocation de certains intégristes contre la République ».
Lui qui demandait même « d'admettre qu'on n'arrive pas
à l'école déguisé en Afghan ».
Cette gauche fait le choix de trahir les femmes de
notre pays. Car l'école cesse d'être un sanctuaire lorsque les jeunes femmes
n'ont plus le choix de leur tenue au nom de la religion ou de la « pudeur », et
ce, dès le plus jeune âge ! Cela signifie que nous assumons de les laisser à la
merci de tous ceux qui veulent les invisibiliser.
Cette gauche trahit aussi
le mouvement d'émancipation des femmes et le message ébouriffant de courage que
nous envoient les Afghanes ou les Iraniennes qui retirent leur habit religieux au péril de leur vie et qui nous hurlent de ne
pas céder.
Enfin, cette gauche fait
le choix de tourner le dos à notre Histoire, à plus de cent ans de laïcité
républicaine, et à la vision d'Aristide Briand. Il définissait la loi de 1905
comme une loi de liberté. La liberté, pour celles et ceux qui croient, de
pratiquer librement leur religion tant qu'elle ne fait obstacle à la loi de la
République. La loi de la République, justement, est celle qui autorise l'abaya
ou le voile à l'université ; mais qui refuse la croix apparente ou la kippa
dans nos écoles, collèges et lycées. Pas par antisémitisme ou
antichristianisme, mais pour laisser les élèves s'épanouir, apprendre, faire
leurs propres choix, choisir de croire ou pas, de pratiquer ou pas. Pour que
ces élèves ne voient pas immédiatement dans l'autre, au milieu de la cour de
récré, ce que l'habit lui impose de voir.
En somme, cette gauche a fait le choix des
renoncements : sur la laïcité, l'école républicaine, l'égalité entre les femmes
et les hommes. Elle a fait le choix d'oublier la vision de Victor Hugo, dont
elle aime pourtant tant se prévaloir, lui qui déclarait : « en matière d'enseignement, l'État n'est pas et ne peut pas être
autre chose que laïque ». Mais aussi de rompre avec leurs valeurs,
celles des mots de Jean-Jaurès : « Il n'y a pas de maître
au-dessus de l'humanité ; Il n'y a pas de maître dans l'humanité ».
Je suis donc fière d'appartenir à une autre gauche que
cette gauche. Une gauche qui, tout en se référant aux valeurs d'hier, n'a
jamais été aussi moderne.
Je suis fière également d'appartenir au gouvernement
d'Emmanuel Macron. Un gouvernement qui poursuit les combats de la gauche :
la lutte contre l'assignation à résidence identitaire, sociale et ethnique ; la
défense d'une école républicaine et émancipatrice ; la croyance dans la science
et le progrès ; l'égalité des sexes et le droit des femmes de disposer
librement de leur corps.
Fière, mais aussi rassurée que les combats de Jean Jaurès, Léon Blum ou Pierre Mendès France ne
soient pas laissés en héritage à cette gauche qui dénonce « la tyrannie du
mérite » et soutient l'effacement symbolique des petites filles de l'espace
public.
* "La France Insoumise", que préside Jean Luc Melenchon
** Agnès Pannier-Runacher,
présidente du Conseil national de Territoires de progrès, est ministre de la
Transition énergétique.