vendredi 30 juillet 2021

CERTAINS TIRENT LES MARRONS DU FEU, SANS VERGOGNE !

Article paru dans Kapitalis

" La chute des grands rend les médiocres et les petits importants. Quand le soleil décline à l'horizon, le moindre caillou fait une grande ombre et se croit quelque chose ".

Victor Hugo

Quand certains écrivaient depuis longtemps que la classe politique tunisienne était complétement nulle, totalement opportuniste, sans colonne vertébrale; d'autres pensaient que cela était exagéré ! L'actualité nous montre, hélas, que ce n'était que la vérité et qu'il est illusoire de croire que ces politicards vont changer, s'améliorer et participer au redressement du pays.

Pour rester dans le respect total de la Constitution et une légalité totale, il aurait suffit de démettre Ghannouchi du perchoir ! Pour cela il aurait fallu que les députés qui le critiquent parmi les dits progressistes, lui retirent leur confiance. Mais nombreux parmi eux le critiquaient face caméra et marchandaient avec lui dans les coulisse pour mieux vendre leur trahison au plus offrant !

Aujourd'hui, après les résolutions prises par Kais Saied de limoger Ghannouchi, Mechichi et les députés; on en voit qui ne manquent pas de culot ni de décence, et paradent de plateau TV en studio radio pour s'attribuer le mérite d'avoir été par leurs critiques à l'origine de l'éviction des Frères musulmans du pouvoir, Kais Saied n'ayant fait que la confirmer par ses résolutions du 25 juillet !

On entend même certains qui se sont alliés à Ghannouchi ou plaidaient pour faire une place aux Frères musulmans sur la scène politique tunisienne, au nom du fumeux "consensus", faire des déclarations aux médias "game over", disent-ils, le jeu est terminé pour Ghannouchi et ses Frères qui ont multiplié les erreurs politiques, pour les accabler de tous les "échecs" que leur attribue le peuple sorti manifester le 25 juillet pour les dégager; comme si leurs partis respectifs n'y étaient pour rien et n'avaient pas été les soutiens indispensables de Ghannouchi; soutiens sans lesquels, il aurait quitté la scène depuis longtemps, ainsi que ne cessait de le réclamer la seule cohérente et déterminée : Madame Abir Moussi !

Même Kais Saied veut nous faire croire que la colère du peuple est venue de nulle part et n'a été causée que par les fautes des islamistes, alors que nous savons tous que sans le travail salutaire et harassant qu'ont mené les députés du PDL (Parti Destourien Libre), avec à leur tête Abir Moussi, pour dénoncer Ghannouchi et l'obliger à tomber le masque, jusqu'à le mettre au pied du mur lui faisant multiplier les fautes et les erreurs, détaillant avec clarté toutes les turpitudes de ce parti et de son chef qui bafoue crânement la loi, la constitution, les règles internes de l'Assemblée et la démocratie !

Qui aurait connu les projets néfastes des Frères musulmans, les violations de la procédure parlementaire sans la résistance par tous les moyens de Abir Moussi et de son groupe parlementaire; ce que certains qualifiaient de "cirque" de Madame Moussi, moquant les destouriens authentiques qui refusent l'islam politique ? C'est Abir Moussi qui a désacralisé Ghannouchi que rares osaient critiquer craignant sa sainteté ! C'est Abir Moussi qui a d'emblée traité Ghannouchi d'imposteur et dénoncé sa supercherie de s'être métamorphosé en "civil" apportant la preuve de sa permanence au sein du bureau politique de l'organisation mondiale des Frères musulmans: alors que la majorité des médias et des hommes politiques Tunisiens et étrangers, faisaient semblant d'avoir cru à la métamorphose d'Ennahdha en parti civil !

Kais Saied n'a fait que ramasser un fruit muri par l'action acharnée de Abir Moussi et de son groupe parlementaire du PDL. Il faut rendre à César, ce qui est à César.

On constate avec étonnement que pas un mot n'est dit de ce travail ! Kais Saied semble ignorer complétement l'existence de ce parti et les outrages et violences verbales et physiques subis par sa présidente depuis son accession au Bardo. Règlements de compte d'avec les Destouriens, honnis par les panislamistes et leur acolytes panarabistes ? Ou prosaïquement l'expression d'une jalousie envers une potentielle concurrente pour Carthage ?
Car on ne bâtit rien sur le mensonge, ne serait-ce qu'un mensonge par omission.

Et sans cette reconnaissance du travail d'Abir Moussi, l'avenir de ce mouvement populaire du 25 juillet, est plus que douteux.

Beaucoup de Tunisiens n'accepteront pas que le parti destourien porteur d'une doctrine qui a fait ses preuves dans le passé pour avoir libéré le pays et bâti une nation et une république, faisant entrer la Tunisie dans la modernité, soit ainsi mis à l'écart.

Les Tunisiens seront également plus que choqués de voir que parmi les procédures lancées par le Président, rien n'est fait contre ceux qui ont, au vu et au su de tous, commis des violences au sein même de l'Assemblée contre Abir Moussi. Va-t-on encore une fois vers le "deux poids, deux mesures" ? Est-ce là, la Justice de Kais Saied qui affirme que le droit s'appliquera pour tous, sans exception ?

Mais c'est bien connu, il y a toujours des malins qui tirent les marrons du feu ...

Des retournements de veste s'observent, dans l'autre sens, parmi les dits progressistes qui avaient rallié Ennahdha. Sentant la fin de Ghannouchi, ils commencent à le critiquer ouvertement, donnant raison à Kais Saied !

Et n'a-t-on pas entendu l'inénarrable Ben Jaffar, l'ex-Groggy du perchoir, soutien de la première heure des islamistes, qui affirmait aux Tunisiens qu'il leur avait concocté la meilleure constitution au monde, se rallier aujourd'hui sans vergogne et sans honneur, à Kais Saied ?!

Et que dire de Sihem Ben Sedrine qui paradait avec Ghannouchi et ses "enfants" de l'ex LPR (Ligue pour la protection de la révolution), devenue par la volonté de leur "père", le parti el-Karama pour les faire siéger au Bardo ! Voilà-t-il qu'elle lâche elle aussi Ghannouchi et découvre subitement qu'il est corrompu et nuisible pour la Tunisie ! Miracle du 25 juillet 2021 sans doute ! Alors qu'elle même a une affaire peu reluisante sur les bras; et qui, semble-t-il aurait tenté de fuir le pays.

Même au sein d'Ennahdha, on a entendu des membres importants de ce parti et d'anciens ministres de Ghannouchi, approuver la décision de Kais Saied ! Le Frère musulman Samir Dilou allant jusqu'à rappeler son amitié et son attachement à Kais Saied, son ancien professeur, dont il approuve les décisions ! Mais qui s'en étonnera dans un parti qui a érigé la "takqia" et l'hypocrisie, en méthode de gouvernement ?

Le seul qui soit resté fidèle à ses vieilles lunes idéologiques et à son ami Ghannouchi qu'il a toujours soutenu bien qu'il soit l'assassin de son "ami" Chokri Belaid, c'est Hamma Hammami qui conteste à Kais Saied de vouloir démettre Ghannouchi; et qui rajoute, que s'il y a quelqu'un qui doit être démis de ses fonctions, c'est bien Kais Saied ! Mais ne tirons pas sur une ambulance. Ce personnage n'a jamais représenté grand monde et il ne représente plus rien aujourd'hui. Il finira dans la poubelle de l'Histoire.

Tout cet opportunisme, ces retournements de veste, n'augurent rien de bon pour le pays car on ne construit rien de solide avec une si grande absence de conviction.
Si les Tunisiens se sont laissés avoir dans l'euphorie révolutionnaire du fumeux "printemps arabe" en 2011, par ces opportunistes sortis de nulle part; se laisseront-ils encore avoir par eux, alors que Abir Moussi a fait un travail devenu indispensable, pour qu'ils sachent faire le tri du bon grain de l'ivraie parmi les hommes politiques ?!

L'avenir nous le dira car la démocratie est un long combat et ne s'acquiert que par l'éveil et la vigilance d'un peuple.

Rachid Barnat

jeudi 29 juillet 2021

Fin des Frères musulmans, victimes de leur cupidité et de leur arrogance ...

25 juillet 2013, Ghannouchi a commis son deuxième assassinat politique depuis que l'émir du Qatar l'avait installé au pouvoir à la faveur du fumeux "printemps arabe"; choisissant un jour anniversaire de la république, comme pour déclarer la guerre à la république; puisque le projet des Frères musulmans, est la restauration du Califat !
25 juillet 2021, signe la chute des Frères musulmans à cause leur cupidité grandissante quand son bras droit Abdelkrim Harouni donnait un ultimatum au 1er ministre Hichem Mechichi de trouver les 3 milliards de DT, pour indemniser de leur militantisme ses hommes ... en donnant comme date butoire, le 25 juillet; date du 64éme anniversaire de la République ! Ce fut la goutte qui a fait déborder le trop plain de rancune d'un peuplé excédé par 10 années de pouvoir islamiste.
Mal leur a pris. Le peuple bravant tous les interdis de circulation à cause de la covid-19, est sorti dans toutes les villes du pays pour dire "dégages !" à Ghannouchi et à ses Frères ... ce qui donnera l'occasion au président Kais Saied de prendre des résolutions pour mettre un terme aux nuisances de Ghannouchi et de sa bande !
R.B

Hmida Ben Romdhane 

La chute de la secte et la fin du gourou

Nous étions au bord du désespoir et la Maison-Tunisie à deux doigts de l’effondrement quand le président Kaïs Saïed a finalement décidé d’agir contre le gourou et sa secte. Il faut dire qu’il nous a tellement habitués à des discours sans suite que beaucoup ont désespéré de le voir concrétiser la moindre de ses promesses avant la catastrophe finale.

Et puis, divine surprise, Kaïs Saïed a décidé d’agir. Son action a été d’autant plus appréciée qu’elle a provoqué aussitôt une explosion de joie populaire dans pratiquement toutes les villes de la République. La joie que le peuple tunisien a exprimée bruyamment en cette nuit du 25 au 26 juillet peut être assimilée à un référendum grandeur nature. Par lequel le corps électoral a exprimé un rejet total d’Ennahdha, du gourou, de ses excroissances et de ses pare-chocs. Un ras-le-bol des ravages causés au pays une décennie durant par l’islam politique. Un soulagement que le cauchemar qui a trop duré allait finalement prendre fin.

Le gourou et sa secte qui, dans leur immense bêtise, pensaient avoir pris définitivement le contrôle du pays, de ses institutions et de son peuple se sont brusquement trouvés sur un terrain mouvant. On peut dire sans risque d’erreur, que depuis leur débarquement au pays en 2011 avec l’intention de détourner la révolution de sa trajectoire, Ghannouchi et ses lieutenants n’ont jamais eu autant peur qu’en cette nuit du 25 au 26 juillet. Les klaxons incessants des voitures, les youyous des femmes et les feux d’artifices ne pouvaient pas ne pas les frapper de terreur. Ne pouvaient pas ne pas leur faire pressentir le pire qu’ils redoutaient: la chute de la secte et la fin du gourou.

Dans leur peur panique, il leur fallait vérifier s’ils avaient encore le temps d’éviter le pire qui se profilait avec insistance. S’ils avaient encore la force de contrer la décision de Kaïs Saïed qui venait d’annoncer le gel des travaux du parlement et la levée de l’immunité sur tous ses membres. Il leur fallait prouver au président et au peuple fêtard que le parlement est « ingelable ». Que l’immunité est intouchable. De telles urgences ne pouvaient attendre.

26 juillet, deux heures du matin. Ghannouchi, accompagné d’une poignée de députés, arrive devant le parlement. Une institution honorable avant qu’il ne la transforme en une annexe de son parti islamiste. Une institution respectable avant qu’il ne la transforme en une arène où sévissent les bandits, les corrompus et autres défenseurs du terrorisme.

Le gourou devant les barreaux du Bardo * ...
Bientôt derrière ceux de Mornaguia ** ?

Des grilles qui restent fermées

L’image est fortement chargée de symboles. Le gourou face à une grille en fer forgé suppliant un soldat de le laisser entrer. La grille reste fermée et Ghannouchi, impuissant, ne sachant trop que faire, regagne sa voiture.

L’image est trop chargée de symboles. C’est la mère-patrie qui récupère son parlement et expulse le fils indigne qui en a fait une institution abhorrée à l’intérieur et méprisée à l’extérieur.

La nuit du 25 au 26 juillet est sans doute la nuit la plus longue que Ghannouchi a vécue depuis son retour triomphal de Londres. Quand il était accueilli à l’aéroport par une foule en liesse chantant « tal’a al badrou ‘alaina ».

Attendant dans sa voiture la fin de cette nuit interminable, Ghannouchi a peut-être rêvé de cette foule en liesse. Il a peut-être souhaité qu’elle vole à son secours à la levée du jour sous forme de vagues humaines enfonçant la grille du parlement et remettant son président dans son perchoir. Ce rêve se lit dans sa déclaration faite devant la grille fermée « le peuple défendra la légalité constitutionnelle ».

Le peuple qu’attendait Ghannouchi pour défendre « la légalité constitutionnelle » consistait en quelques dizaines d’adultes, hommes et femmes. Ils ont crié quelques slogans creux avant de se retirer sous les projectiles et les bouteilles d’eau que leur lançait à la tête une jeunesse furieuse.

La scène tumultueuse du matin du 26 juillet devant le parlement est un gros-plan sur l’assèchement de la base populaire d’Ennahdha. Un zoom sur le degré d’impopularité du parti islamiste. Un message pour les Tunisiens et pour l’étranger que la secte et son gourou ne pèsent plus rien sur la scène politique. Qu’ils sont au pied du mur. Que le dernier bastion de l’islam politique que la Tunisie a eu le malheur d’abriter pendant une décennie est tombé. Que les Tunisiens et leur islam modéré, celui de leurs ancêtres respirent de nouveau à pleins poumons.

Le peuple tunisien a été exagérément patient avec la secte. Malgré les dévastations, les ravages et les crimes perpétrés, le peuple n’a pas répondu par la violence. Si la secte est tombée, c’est parce que son gourou et ses lieutenants se sont appliqués à scier la branche sur laquelle ils étaient assis.

Ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes et ils sont en train de s’en prendre à eux-mêmes. Pour preuve, selon des indiscrétions, les insultes et les coups échangés pendant les réunions houleuses de " Majlis Echchoura " (bureau politique). La secte est tombée et ses membres sont en train de s’accuser les uns les autres de la responsabilité de leur malheur.

La chute de la secte s’explique par l’arrogance, la cupidité et la fausse dévotion de ses lieutenants. Ils ont fait de l’islam et de la « défense » de Dieu un fonds de commerce extrêmement lucratif.

Jusqu’au dernier moment la cupidité leur collait à la peau. Rappelons-nous ce pauvre Abdelkrim Harouni. Bien que sa secte ait mené le pays à la faillite, il n’hésitait pas à exiger le versement de milliards de compensation avant le… 25 juillet.

Jusqu’au dernier moment, l’arrogance leur collait à la peau. Lotfi Zitoun, qui a tenté une médiation entre Kaïs Saïed et Rached Ghannouchi, a vu sa mission échouer. Car le Gourou, imbu de sa personne, a refusé la main tendue du président. Une information dévoilée par le médiateur sur les ondes de Shems FM.

La secte et son gourou sont tombés parce qu’ils n’ont jamais porté dans leur cœur le pays et son peuple. Parce qu’ils ne se sont jamais considérés comme partie intégrante de cette Nation qu’ils considéraient au fond d’eux-mêmes comme « une poignée de terre pourrie ». Comme le leur a enseigné leur maitre à penser, l’Egyptien Saied Kotb.

Pourtant cette Nation leur a ouvert ses écoles. Elle a permis à leur gourou de faire des études et de devenir un professeur d'instruction civique & religieuse. Il s’avéra vite un professeur trop particulier qui a tourné le dos aux grands courants philosophiques d’Occident et d’Orient. Il a préféré empoisonner son esprit et polluer son âme par les idées destructrices de Hassan el Banna et Said Kotb. Des idées qui, après avoir empoisonné la vie des Tunisiens une décennie durant, ont fini par mener le gourou et sa secte à leur perte.

Alors qu’ils sont finis, des voix se lèvent çà et là pour leur porter secours. Tel ce M. Bouderbala, le doyen de l’Ordre des avocats, qui, intervenant sur Shems FM, appelle à un dialogue entre tous les acteurs politiques, « y compris Ennahdha ». Discuter de quoi? Parler de quoi avec une secte qui a mené le pays à la faillite? Qui a détourné ses richesses? Qui a appauvri son peuple? Elle a introduit le terrorisme. Qui a envoyé des milliers de jeunes se faire tuer en Syrie? Qui a abimé notre réputation dans le monde en faisant de notre pays le premier exportateur mondial de terroristes?

Coupables d’un nombre effarant de crimes, dépourvus du moindre soutien populaire, abhorrés par l’écrasante majorité des Tunisiens, le gourou et ses lieutenants sont dans l’état du naufragé qui s’accroche à un fétu de paille. M. Bouderbala devrait avoir des choses bien plus importantes à faire que de servir de fétu de paille à une secte qui a provoqué son malheur et le malheur du pays qui lui a ouvert ses bras.

* Siège de l'Assemblée nationale.

** Prison civile.

Aux Tunisiens de prendre leur destin en main !

Les Tunisiens doivent compter sur eux-mêmes s'ils aspirent réellement à la démocratie.
Car il ne faut pas espérer que l'Occident la leur accordera; et encore moins les pétromonarques ! Le poète national Abou Al Kacem Chabbi, ne disait-il pas "si un peuple veut, il peut " ?!
R.B

Lotfi Chakroun· 

Un ami marocain m’a adressé un article qui évoque les risques de dérive vers la dictature des « révolutions du printemps arabe pour la démocratie ». Cet ami m’a demandé si les décisions du Président Saied ne vont pas conduire la Tunisie vers l’inconnu. Voici ma réponse :

Cher ami,

Permets-moi de nuancer ce qui est écrit dans cet article.

Les frères musulmans sont arrivés au pouvoir non parcequ’ils étaient majoritaires mais tout simplement, avec l’appui des occidentaux. Ces mêmes occidentaux qui dénoncent le terrorisme islamiste et d’un côté ; et l’autre, cyniquement, ils soutiennent les Frères musulmans.

Les occidentaux savent que les Frères musulmans veulent museler les femmes et les voiler ; et rêvent de restaurer un système archaïque kalifal ; comme ils savent que ce sont les musulmans qui seront leurs premières victimes !

Les occidentaux se soucient peu du sort des peuples musulmans. Ce qui les intéresse est qu’ils puissent continuer à piller leurs richesses, leurs matières premières, leur pétrole … et à les envahir de leurs marchandises.

À eux la recherche scientifique, les voyages sur mars, les théories physiques de pointe pour comprendre l’univers, inventer de nouvelles technologies.

À nous le voile, le niqab, les barbes et l’étude des sciences archaïques pour expliquer si la chariaa (droit islamique) permet à la femme d’allaiter un adulte, pour théoriser sur les bienfaits de se lever du pied droit plutôt que du pied gauche, de spéculer sur « alamet essaa - علامات الساعة » pour fixer les dates des fêtes religieuses en observant la révolution de la lune, de rappeler que le coran a prédit et expliqué tout y compris les épidémies comme l’actuelle pandémie, pour proposer des remèdes aux malades du coronavirus, pour spéculer sur l’existence de mondes parallèles (renvoie à la théorie des cordes), la vitesse de la lumière, la relativité d’Einstein et j’en passe … 

Bref, chacun son domaine :

Les sciences exactes, les sciences sociales …, pour le peuple de Jésus « Oummet Issa -  امة عيسي ».

Les sciences religieuses pour le peuple de Mohamed « Oummet Mohamed -  امة محمد ».

À eux le paradis sur terre. À nous le paradis céleste ! En attendant, on peut crever de faim. Hiérarchie des intérêts et division du travail obligent . 

La Tunisie a été considérée par les occidentaux comme un laboratoire pour tester la démocratie, dans la grande mascarade qu’ils appellent  «  le printemps arabe « .

Dès 2012, j’ai écrit dans l’une de mes publications, que dans les laboratoires 97% des cobayes meurent.

J’ai pointé ce risque majeur ! Et malgré tout, je me suis laissé emporter par la vague du changement en priant en mon for intérieur que notre histoire millénaire et l’intelligence de mon peuple, nous éviteraient la guerre civile, la fragmentation et la disparition.

On a cru tous au changement, moi le premier. On s’attendait à voir une révolution de l’intelligence et on s’est retrouvé avec une révolution de la bêtise ! 

Nos filles tunisiennes ont été expédiées pour faire « jihad ennikah » se prostituer en terre de jihad, rejoindre nos jeunes recrutés comme chair à canon par les Frères musulmans pour devenir jihadistes/mercenaires pour le compte de l’émir du Qatar. Ces filles-mères, sont revenues en Tunisie avec leurs petits bâtards.  Espérons que le terrorisme n’est pas héréditaire.

La Tunisie qui était un pays apprécié par les occidentaux, est devenu un pays au triste record de « producteur & exportateur » de jihadistes/terroristes/mercenaires au service de quelques salauds des pays du golfe, avec le soutien du sultan de Constantinople pour détruire d’autres pays arabes tel que la Syrie, la Libye. Le sultan ottoman, rêvant de restaurer l’empire ottoman.

14 janvier 2011, ce n’était pas une révolution ! Le système installé était verrouillé à la base et ne permettait aucune évolution. Les Tunisiens ont dû élire des personnes incompétentes qu’ils ne connaissaient pas car elles ont bénéficié de financement étrangers.

La cour des comptes tunisiennes à pointer des irrégularités qui auraient dû annuler l’élection de plusieurs élus dont ceux d’Ennahdha et de Kalb Tounes (قلب), les deux partis arrivés en tête des élections législatives de 2019. Or on sait que Rached Ghannouchi a incorporé sa famille dans des postes de responsabilité, alors que les Tunisiens se sont révoltés contre le dictateur Ben Ali pour son népotisme. Ennahdha pour qui la démocratie n’est qu’un moyen à usage unique, a tout manipulé pour que ceux qui ont été élus une fois, le restent indéfiniment.

Est-ce cela, la démocratie ?

L’argent sale est partout. Les organes d’information sont orientés et corrompus. La justice a été infiltrée pour devenir à la solde d’Ennahdha. Plusieurs députés corrompus échappent à la justice au vu et au su de tout le monde. C’est ça la Tunisie d’aujourd’hui !

Ce qu’a fait le Président Saied était souhaité par la majorité silencieuse du pays qui a vu sa sécurité et son niveau de vie atteindre les abysses.

Non ! On ne veut pas de ce système politique qui prévaut aujourd’hui en Tunisie et qui n’est qu’un avatar de démocratie. 

La démocratie est pour créer la bonne gouvernance, la responsabilisation, la transparence ; pour un véritable Etat de droit, pour la liberté d’entreprendre, de créer en toute sécurité …

En résumé : La démocratie est pour assurer les conditions prévalant au développement sain d’une nation.

On s’est retrouvé avec un système verrouillé avec une bande d’imbéciles au parlement passant leur temps à s’insulter à s’agresser physiquement et à manipuler l’opinion publique.

Tous les indicateurs économiques et sociaux sont au rouge. Comment expliquer aujourd’hui que la Tunisie qui est réputée pour la qualité de ses médecins et de leur formation, qui a toujours été le pays africain et arabe avec les meilleurs indicateurs sociaux sanitaires, se retrouve avec les taux de vaccination, de mort et de contamination par le Covid … les plus mauvais du continent africain et du monde arabe ?!

Je dis merde à ces politiciens qui ont détruit le pays.

Je reproche même au Président Saied d’avoir tardé à agir. Il aurait dû gommer cette bande de politicards, traîtres à leur pays depuis longtemps.

Enfin, je termine en te disant que certainement la presse occidentale protester et sortir ses grandes déclarations habituelles de « droit de l’homme » et de « respect de la démocratie » etc …

Pour moi cette presse, je l’appelle la presse de l’hypocrisie et de la duplicité.

Je n’ai pas besoin d’écouter les discours de Macron, de Merckel ou de Biden pour savoir si ce qui se passe dans mon pays est bon ou mauvais, si je vais bien ou mal.

Moi, je sais ce qui se passe dans mon pays. Chacun sait ce qu’il y’a de mieux pour lui et pour son pays. 

Salutations amicales.

mardi 27 juillet 2021

Tunisie : coup d'Etat constitutionnel ou sursaut républicain ?

Abir MOUSSI : " Ghannouchi est malvenu pour parler de démocratie et de réclamer le respect du droit et de la constitution, lui qui ne les respectait pas " ! 

Consciente du danger que représente Ghannouchi pour la République, Abir Moussi a raison de demander à Kais Saied de former un gouvernement exempt des Frères musulmans mais aussi de ceux qui se disent progressistes et qui se sont alliés à eux ou sont disposés à le faire car ils s'en serviraient comme de sous-marins pour poursuivre la destruction de l'Etat et de ses rouages.

R.B


Ce qui se passe en Tunisie n’est pas un coup d’État mais un sursaut républicain !
Le président tunisien a décidé de limoger le chef du gouvernement et de suspendre le Parlement pour contrer le parti islamiste Ennahdha. Pour Mezri Haddad, philosophe et ancien ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, Kaïs Saïed a usé légalement de ses prérogatives présidentielles pour défendre le pays contre l’entrisme islamiste.

À l’issue d’une journée de manifestations massives de Tunisiens exaspérés par les turpitudes d’Ennahdha, en ce jour mémorable et hautement symbolique, la fête de la proclamation de la République le 25 juillet 1957, grâce à la lutte menée par le père de l’indépendance Habib Bourguiba, le président Kaïs Saïed a pris des décisions qui feront date dans l’histoire du seul et dernier pays arabe encore gouverné par des théocrates déguisés en démocrates, que certains idiots utiles de l’islamo-gauchisme en France considèrent comme des islamistes «modérés», ou des démocrates musulmans, ou encore des «islamo-conservateurs». Autant de casuistiques terminologiques pour récuser un fait historique, idéologique et politique incontestable, à savoir que l’islamisme, des Frères musulmans jusqu’à Daech et en passant par Al-Qaïda, puise dans la même doctrine théocratique, totalitaire et terroriste dont la naissance remonte à 1928 en Égypte. Comme l’avait si bien dit ici même dans Le Figaro le président Al-Sissi, « un daéchien est un Frère musulman en phase terminale » !
C’est que, dans leur finalité intrinsèque, les deux principales décisions prises par Kaïs Saïed le 25 juillet, à la suite d’une réunion d’urgence du Conseil de défense, visent précisément et essentiellement à mettre un terme à l’emprise islamiste sur la Tunisie et aux manœuvres sournoises et conspiratoires d’Ennahdha pour bloquer les réformes et les mesures vitales que le président élu au suffrage universel avait promises à ses électeurs en 2019. Notamment la lutte effective contre la corruption endémique et l’ouverture de tous les dossiers relatifs au terrorisme dans lesquels les islamistes sont impliqués depuis 2011. Deux dossiers explosifs et accablants qu’Ennahdha, qui a phagocyté le ministère de la Justice et celui de l’Intérieur, maintient sous une chape de plomb. Et pour cause !
Première mesure, le limogeage de Hichem Mechichi, troisième chef du gouvernement en un an et dernier pantin nommé par Rached Ghannouchi, était en conflit ouvert avec le président de la République depuis sa nomination en septembre 2020. Il empêchait le bon fonctionnement de l’État, tombant ainsi sous la sanction de l’article 80 de la Constitution. Outre son incompétence manifeste dans le sauvetage économique et social du pays, il a fait preuve de nonchalance dans sa gestion chaotique de la crise sanitaire : près de 19.000 décès du Covid-19 sur une population de 11 millions, ce qui constitue l’un des pires taux de mortalité officiels au monde.
Seconde mesure, la suspension pour un mois des activités du Parlement, faute de le dissoudre comme il l’aurait souhaité et déclaré, la dissolution étant anticonstitutionnelle. En revanche, l’invocation de l’article 80 est juridiquement légale et politiquement étayée. Cet article stipule qu’« en cas de péril imminent menaçant les institutions de la nation, la sécurité et l’indépendance du pays et entravant le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le président de la République peut prendre les mesures nécessitées par cette situation exceptionnelle…». Entraver le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, tel est le cas du chef du gouvernement démis de ses fonctions.
Quant au péril imminent, c’est plutôt le pluriel qu’il faudrait employer : ingérences manifestes de la Turquie et du Qatar dans les affaires tunisiennes et signatures, avec la complicité du Parlement à majorité islamiste, avec ces pays d’accords commerciaux et financiers qui portent atteinte à l’indépendance du pays et à ses intérêts économiques et stratégiques les plus vitaux ; 19.000 morts du Covid-19, alors que ce nombre aurait pu être nettement inférieur si le gouvernement avait pris les mesures urgentes et nécessaires ; laisser-aller avec les éléments islamistes les plus radicaux, y compris au sein du Parlement et laxisme éhonté avec les jihadistes tunisiens revenus d’Irak et de Syrie, où ils ont commis les pires crimes et où ils étaient les plus nombreux.
Ces jihadistes constituent une menace majeure, pas seulement sur la paix civile en Tunisie mais aussi sur la sécurité intérieure du Maghreb et de l’Europe. Outre ce péril imminent dont Kaïs Saïed, comme d’ailleurs son prédécesseur Béji Caïd Essebsi, qui s’était fourvoyé et compromis avec les islamistes, comme les services occidentaux, connaissent bien le contenu, le sens et les acteurs, le Parlement comptait dans ses rangs des criminels, des corrompus et même des terroristes devenus, par un caprice de l’histoire, des «députés» aucunement représentatifs du peuple tunisien. Pour ne citer que cet exemple, le cas d’un certain Rached Khiari qui, au lendemain de la décapitation barbare de Samuel Paty, avait déclaré que «toute atteinte au prophète Mohammed est le plus grand des crimes. Tous ceux qui le commettent, s’agissant d’un État ou d’un groupe d’individus, doivent en assumer toutes les conséquences».
Rached Ghannouchi, l’usurpateur de la présidence du Parlement, n’a pas jugé utile à l’époque de sanctionner sévèrement ce député daéchien, ni même de le blâmer formellement, puisqu’il appartient au parti Al-Karama, une ramification politique d’Ennahdha.
Lorsqu’un «député» de la «jeune démocratie tunisienne» tient impunément ce genre de discours abject, on ne doit pas s’étonner par la suite que son compatriote à Nice commette un carnage avec son camion, ou qu’une racaille de Rambouillet égorge à son tour une pauvre policière municipale. De premier pays arabe exportateur de médecins et d’ingénieurs en 2010, la Tunisie de Bourguiba est devenue le premier pays exportateur de terroristes en Europe, en Irak, en Libye et surtout en Syrie.
C’est notamment face à cette réalité cruelle et affligeante pour les Tunisiens - outre la misère sociale, économique et sanitaire qui les frappent de plein fouet - que Kaïs Saïed a usé légalement de ses prérogatives présidentielles. Car, nonobstant les jérémiades pseudo-légalistes de Rached Ghannouchi sur al-Jazeera dénonçant un «coup d’État», les envolées lyriques de Moncef Marzougui, allié organique des islamistes, qui a publiquement et sur la même télévision subversive accusé les Émirats arabes unis et Israël de piloter ce «coup d’État», et les ratiocinations juridico-politiques de Yadh Ben Achour, le président Saïed a scrupuleusement respecté la Constitution. Il n’y a donc pas de coup d’État en Tunisie mais au contraire un sursaut républicain entrepris par un président conscient d’un «péril imminent» et dont la décision courageuse a été précédée par des milliers de manifestants scandant «Oui à la dissolution du Parlement». Les Affaires étrangères allemandes, comme le Département d’État américain, ont d’ailleurs refusé de qualifier l’action de Kaïs Saïed de coup d’État. Plus symptomatique encore, même la Turquie d’Erdogan s’est abstenue, jusqu’à présent, de faire la moindre déclaration pour soutenir la démocrature islamiste de Ghannouchi et de ses zélotes gauchistes.
« Est-ce que j’ai jamais attenté aux libertés publiques fondamentales ? Je les ai rétablies ! Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ? », disait de Gaulle. À l’instar du Général, le professeur de droit constitutionnel, Kaïs Saïed, pourrait rétorquer à ses pourfendeurs et aux véritables comploteurs contre la République: pourquoi voulez-vous que je commence une carrière de dictateur alors que j’ai été démocratiquement élu avec 72 % des suffrages exprimés ?
En d’autres termes, seul un militaire et quelquefois, rarement, un civil commet un coup d’État pour prendre le pouvoir. Or, Kaïs Saïed l’a déjà depuis 2019, par la volonté générale, comme dirait Rousseau, et la force du scrutin.

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* Noah Feldman : Théoricien de l'islamisme modéré et supporter des Frères musulmans : " A chacun sa religion : aux musulmans, la chariaa; à nous américains, leur pétrole ! ". Il a supervisé la constitution de l'Iraq, de l'Afghanistan et de la Tunisie. Avec les résultats que l'on sait : 3 pays livrés au chaos !

lundi 26 juillet 2021

CHAT ECHAUDE, CRAINT L'EAU FROIDE ...

Le 25 juillet 2021, marquant le 64éme anniversaire de la République, sera aussi l'occasion pour les Tunisiens pour se soulever, cette fois-ci contre les politicards qui les dirigent et contre le chaos dans lequel ils ont mis le pays.

Ils veulent "dégager" les responsables des crises successives qu'ils vivent depuis la fumeuse "révolution du jasmin".

Ainsi des mouvements populaires sont apparus spontanément (?) dans toutes les villes du pays revendiquant le départ des nahdhaouis responsable des malheurs des Tunisiens depuis le 14 janvier 2011.


A la surprise générale, Kais Saied est sorti de son silence; et ses résolutions dites sur un ton martial, étonnent et surprennent un peuple fatigué par 10 années de gouvernance islamiste.

Qui derrière cette initiative et ces résolutions ? Si elles vont dans le bon sens souhaité par les Tunisiens devenus otage d'une classe politique minable, il n'en demeure pas moins qu'elles soulèvent quelques questions.

On sait que Kais Saied n'a pas de parti politique propre, qu'il n'a pas une ligne politique claire et qu'il est imprégné du panarabisme, une idéologie utopiste !
On sait qu'il a été élu par 2,77 millions de Tunisiens, soit 72,71 % des voix; ce qui en fait une performance plus que douteuse pour un homme sorti de nulle part.
On a vite appris aussi qu'il est le produit d'un système mis en place par les Frères musulmans et leurs sponsors étrangers (Qatar, Turquie ...), dans le cadre du fumeux "printemps arabe"; et que sa popularité auprès des jeunes est factice, produit des réseaux sociaux mis à sa disposition par ceux qui le voulaient à Carthage !

Ce soulèvement "populaire" est-il l'acte II du fumeux "printemps arabe" ?
L'acte I, étant celui du 14 janvier 2011 à la faveur duquel l'émir du Qatar a installé Ghannouchi au pouvoir.

Devant l'impopularité grandissante d'Ennahdha, Ghannouchi serait-il en disgrâce chez ses sponsors qui lancent l'acte II du fumeux printemps arabe, pour corriger le tir et le dégager pour le remplacer par un autre islamiste ? En somme, un tour de passe pour remplacer les uns par les autres et de maintenir les islamistes au pouvoir. Changer pour ne rien changer !

Ou y a-t-il d'autres puissances étrangères qui profitent du chaos crée par Ghannouchi pour reprendre en main un pays en déperdition ? Certains pensent à l'Egypte, d'autres aux Ibn Saoud ou aux EAU ...

Des signes trahissent un plan derrière ce soulèvement :
- La colère est dirigée contre le parti Ennahdha dont certains bureaux régionaux ont été saccagés.
- Des nahdhaouis semblent admettre le courroux populaire mais veulent en détourner une partie sur le PDL, pour l'entrainer dans leur chute.
- La télévision nationale "Watania 1" fait écho aux manifestations dans les divers régions du pays et leur analyste "politique" jubile de la fin de la récréation sifflée par Kais Saied à l'encontre de Ghannouchi, ses enfants et ses larbins.
- Les avions qataris seraient interdits d'atterrissage en Tunisie.
- Les bureaux d'Aljazeera-TV à Tunis, seraient fermés.
- Erdogan condamne ce que Ghannouchi appelle coup d'Etat constitutionnel de la part de KS.
- L'organisation des Frères musulmans pond une fatoua pour condamner les décisions prises par Kais Saied.

Il faut espérer que ce nouveau soulèvement émane réellement d'un peuple Tunisien excédé par 10 années de pouvoir islamiste !

Le fait est, que Kais Saied met un terme au cirque qu'est devenu le Bardo sous la houlette de Ghannouchi. Kais Saied rebat les cartes !

Et grâce à la persévérance de Abir Moussi pour clarifier la scène politique, il faut espérer que les Tunisiens sauront choisir à l'avenir leurs représentants en distinguant le bon grain de l'ivraie.
Espérons que les Tunisiens sauront cette fois-ci prendre leur destin en main sans se laisser manipuler par des puissances étrangères, comme ils le furent en 2011 !

Comme dit Abir Moussi, il faut rester vigilant car tout est possible dans un pays meurtri et mis à genoux par Ghannouchi.

Rachid Barnat