Les
élections présidentielles, test de maturité politique pour les tunisiens, auront accouché
d'un résultat minable : pour le second tour, les tunisiens auront à choisir
entre un
pan-arabiste, Kaïs Saïed et un affairiste, Nabil Karoui; tous deux oiseaux
rares de Ghannouchi !
Une fois de plus la stratégie de Ghannouchi aura été payante : diviser pour régner !
De diviser les
progressistes, n'aura pas été difficile pour lui ; puisque les progressistes
eux-mêmes se déchirent à cause d'ego surdimensionné des chefs ... car il a toujours tiré sa force de la faiblesse de ses adversaires !
Il faut croire que Youssef Chahed poussé par Ghannouchi, a fini par faire sa pub à Nabil Karoui, en assurant sa com ... depuis leur fameux amendement de la loi électorale pour écarter un concurrent sérieux !
Il faut croire que Youssef Chahed poussé par Ghannouchi, a fini par faire sa pub à Nabil Karoui, en assurant sa com ... depuis leur fameux amendement de la loi électorale pour écarter un concurrent sérieux !
La suite on la connait :
il suffit de voir le parcours d'Erdogan en Turquie. Erdogan étant un modèle
pour Ghannouchi, celui-ci s'inspirera de son Frère turc !
- L'armée
étant "assurée" pour Ghannouchi, grâce à son oiseau rare, lui-même chef des armées, s'ouvre devant lui une autoroute pour islamiser à
tout va la société tunisienne en vue d'une meilleure emprise des Frères
musulmans sur le pays.
- Aux prochaines élections les Frères n'auront plus besoin d'un "progressiste-alibi", car ils présenteront un des leurs pour prendre le pouvoir et faire tout pour le conserver.
- Aux prochaines élections les Frères n'auront plus besoin d'un "progressiste-alibi", car ils présenteront un des leurs pour prendre le pouvoir et faire tout pour le conserver.
- Et bientôt les
progressistes pourront dire adieu aux libertés, à la démocratie et tout ce qui
va avec ... s'en sera fini avec la liberté d'expression, la liberté de la presse et de toutes les libertés !
-
La corruption qui fut l'une des raisons pour dégager Ali Baba et ses 40
voleurs, a repris de plus belle; puisqu'elle a même été démocratisée et généralisée, depuis que les tunisiens se sont retrouvés avec un nouvel Ali Baba et ses
milliers de voleurs, qui considèrent la Tunisie comme leur butin de guerre !
En somme, un retour à
la case départ d'avant le 14.1.2011 ... en pire !!
Que grand bien leur
fassent les islamistes, à tous ces abrutis !
Ces élections prouvent une fois de plus que les tunisiens ne sont pas mûrs pour la démocratie. Non seulement ils vont perdre tous leurs acquis depuis l'indépendance mais en plus ils n'auront pas la démocratie que certains espéraient voir venir un jour.
Il leur faudra encore attendre. Combien de générations encore sous le joug de l'obscurantisme pour enfin connaître la démocratie ? Probablement JAMAIS !
Les destouriens qui ont sacrifié leur vie pour libérer la Tunisie et pour construire la jeune République tunisienne, doivent se retourner dans leurs tombes de voir leurs sacrifices partis en fumée par la faute et la bêtise sinon la lâcheté, de prétendus destouriens et de prétendus bourguibistes qui n'ont pas su s'unir pour dégager les ennemis de la République !
En fin de compte, les
peuples ont toujours les dirigeants qu'ils méritent !
Rachid Barnat
Jean Pierre Ryf : Soyons prudent !
RépondreSupprimerL’élection en première place de M. Kaïs Saïd a fait l’effet d’un coup de tonnerre même si plusieurs sondages avaient montré que ce candidat progressait dans les intentions de vote.
Ce coup de tonnerre est porteur d’enseignement même si les positions réelles de ce candidat ne sont pas clairement connues en dehors d’un indiscutable conservatisme social. Lui-même ayant fait ses études de droit en Iraq sous Saddam Hussein chef de file du pan-arabisme.
Le premier enseignement évident de ce premier tour avec son abstention massive (qui dit évidement le dégoût et le mépris des politiques en général) et la désignation de ce candidat, montrent d’abord et très clairement - et il faut s’en réjouir - que le processus électoral a été libre et régulier.
Le second enseignement, c’est que les électeurs qui se sont déplacés ont donné, comme les abstentionnistes une sérieuse leçon aux politiques en les considérant comme des incapables et en rejetant clairement, sans aucune ambiguïté tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, avaient été au pouvoir et avaient participé à de petits jeux politiques ambiguës, sans aucun projet véritable, avec des compromissions inacceptables et en pratiquant un tourisme parlementaire ridicule, le tout conduisant le pays à une régression sur tous les plans, économiques, sociaux, de sécurité etc.
Nidaa Tounes, Tahya Tounes, M. Zbidi venu d’on ne sait où et même Ennahdha, tous ont fait l’objet d’un vote sanction !
La leçon est sévère mais amplement méritée et, tant que ces partis ne se structureront pas mieux, n’auront pas un vrai programme sérieux auquel ils se tiennent, il en ira ainsi et ce sera justice.
Cependant les votes en faveur de M. Kaïs Saïd et M. Karoui sont porteurs d’incertitudes et même de danger.
D’abord incertitude car qui connaît vraiment la pensée réelle et profonde de M. Saïd en dehors du fait qu’il est un conservateur assumé et que tôt ou tard il se heurtera à la volonté d’émancipation et de liberté de la jeunesse tunisienne ?
Est-il, comme on le dit panarabiste cette vieille lune idéologique ou panislamiste, également porteur toutes les deux de régression et d’atteinte aux libertés ?
Il se déclare contre le système mais c’est une simple formule car un système remplace toujours un autre système et pas toujours pour le mieux !
Si c’est le cas, il divisera les Tunisiens et le pays continuera à régresser.
On doit lui faire crédit et ne juger que sur les mesures qu’il prendra mais je crains qu’il ne plonge encore davantage le pays dans la régression avec une alliance avec le monde dit arabo-musulman et tout ce qu’il comporte de régression, d’atteinte aux droits fondamentaux ; et qu’il n’ouvre donc pas le pays vers une nouvelle ère de progrès.
Enfin, le sort final du pays va dépendre de ce qui va suivre aux élections législatives ; puisque le Président devra bien tenir compte de l’assemblée.
Or ceux qui sont discrédités et rejetés par les électeurs peuvent-ils espérer redresser la barre et regagner la confiance perdue ? On peut sérieusement en douter !
Il va sans doute sortir des élections législatives une assemblée encore plus émiettée et tellement divisée qu’elle sera ingouvernable et totalement impuissante à mette un programme de redressement sur pied.
Les règles de l’élection démocratique ont été respectées mais la bêtise et l’incompétence des politiques ont conduit à plus d’incertitude encore.
Kaïs Saïd : Robespierre, mais sans guillotines !
RépondreSupprimerhttps://www.leaders.com.tn/article/27968-qui-est-kais-saied-l-infatigable-marcheur-qui-a-emporte-le-premier-tour-de-la-presidentielle-en-tunisie-album-photos?fbclid=IwAR1SkSldpUsrldtMDbxHVtnmNjMwKRW78nGtJFbu2Z7vUCB5ww1R-XxI9kg
Abdelaziz Belkhodja : Voilà pourquoi j’ai décidé de rejoindre Nabil Karoui.
RépondreSupprimerhttps://www.businessnews.com.tn/abdelaziz-belkhodja--voila-pourquoi-jai-decide-de-rejoindre-nabil-karoui,537,89035,3?fbclid=IwAR2em5GK6--6VrMXr4lSzpfVGQ8tW-ro9EzxHil8qclkJSPY3b_mS2i2h_A
LUNDI 16 SEPTEMBRE 2019 : ET MAINTENANT ?
RépondreSupprimerEzzedine El Mestiri :
Le pays s’est réveillé avec une gueule de bois. Une torpeur et un grand vertige. C'est incroyable et pourtant ...
Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle ont résonné hier soir, comme un tonnerre, une tornade, un ouragan. Un séisme politique !
La bourrasque, sortie des urnes a balayé une ère de plus de 60 ans de pratiques politiciennes.
C’est une nouvelle Révolution par les urnes qui s'annonce à travers ce vote démocratique, qui a fait dégager tous les sortants, des hommes politiques qui ont gouverné dans la compromission, le mensonge, la corruption, la médiocrité et l’échec. Et qui n'avaient plus rien à proposer au peuple.
Démocratiquement, les tunisiens ont choisi et ont qualifié pour le deuxième tour deux candidats hors-système, anti-système qui n’ont jamais gouverné : l'universitaire très conservateur Kaïs Saïd (19 %) et l'homme d'affaires emprisonné Nabil Karoui (15 % ).
Deux candidats qui ont capitalisé la frustration d’une jeunesse à la recherche d’un espoir et l’attente urgente des classes défavorisées qui ne peuvent plus vivre dignement, décemment.
Aujourd'hui, toute la classe politique classique est déboussolée et en plein désarroi.
Une question : quelle Tunisie pour demain ?
Après cette expression de colère, de rejet et de rupture par les urnes; ... et maintenant ?
" Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres" ; écrivait Antonio Gramsci !
ELECTION TUNISIE : ENTRE CONSERVATISME ET POPULISME !
RépondreSupprimerLa Tunisie avec sa démocratie naissante, a fait le choix de suivre l'exemple de certaines vieilles démocraties : EU, Grande Bretagne, Italie, Autriche, Brésil, Israël ... alors qu'on espérait mieux de la part d'un peuple instruit et rêvant de démocratie depuis l'indépendance du pays !
Si les Frères musulmans sont en nette régression, il ne faut cependant pas s'en réjouir très vite car Ghannouchi garde son pouvoir de nuisance via les 2 oiseaux rares en lice pour Carthage ... à moins que les tunisiens dans un sursaut patriotique, confirment le score des Frères musulmans aux législatives !!
Les résultats partiels sont les suivants :
Kaïs Saïd : 19% ;
Nabil Karoui : 14,9% ;
Abdelfattah Mourou : 13,1 % ;
Abdelkrim Zbidi : 9,6% ;
Youssef Chahed : 7,4% ;
Safi Saïd : 6,6% ;
Mohamed Lotfi Mraïhi : 6,5% ;
Seifeddine Makhlouf : 5% ;
Moncef Marzouki : 4,1 % ;
Abir Moussi : 3,8%.
Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle en Tunisie seront confirmés en début de semaine, mais laissent craindre un duel entre conservatisme et populisme.
https://www.linternaute.com/actualite/monde/2286193-presidentielle-en-tunisie-resultat-inattendu-un-2e-tour-sous-tensions/
Kais SAID : UN PAN-ARABISTE ENCORE PLUS A DROITE QUE GHANNOUCHI !
RépondreSupprimerLa chariaa est le seul et unique référent pour ce constitutionnaliste : ça promet !!
https://www.youtube.com/watch?v=4OT-WvxYft0&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3Qq0K6B5ZJSNGrzqBC7Y25kOWM8uT3wrUNAZ751c_6Po0saAr_74lS2UQ
DERNIER ESPOIR AVANT LE NAUFRAGE TOTAL ...
RépondreSupprimerIl reste aux tunisiens les législatives pour rattraper les bêtises des présidentielles qui ont abouti au résultat que l'on sait, à savoir choisir entre la peste et le choléra !
La seule qui ait un programme cohérent et une volonté farouche de mettre un terme à la nuisance des islamistes et leur fameux "consensus" qui a miné et ruiné le pays est : Abir Moussi !!
Sinon, c'en sera fini des destouriens et du bourguibisme qui seront effacés à jamais par leurs pires ennemis : les pan-islamistes & les pan-arabistes !
Car ce sera la revanche des revanchards, ces complexés de l'histoire qui se vengeront des tunisiens et leur feront payer toutes leurs "indemnités" pour leur prétendu "militantisme" ... jusqu'au dernier centime; puisqu'ils considèrent la Tunisie comme leur butin de guerre !!
PS : Que ceux qui ont cru les Frères musulmans indispensables et incontournables pour la vie politique tunisienne, se rassurent : leurs scores ne cessent de baisser d'élection en élection.
LES ÉLECTRICES DE BCE PEUVENT ENCORE SAUVER LA MISE POLITIQUE !
RépondreSupprimerSi elles sont logiques avec elles mêmes, leur soucis étant d'écarter les Frères musulmans et leurs alliés du pouvoir; constituant elles-mêmes une confortable réserve électoral de plus d'un million de tunisiennes à avoir porté BCE au pouvoir: il leur restent 2 cartes à jouer pour éviter le pire :
- Voter Nabil Karoui, à Carthage;
- Et voter le PDL, au Bardo !
Il n'y a que hrayers Tounes qui pourraient sauver la Tunisie de la pieuvre islamiste !!
Entre la Peste et le Choléra, elles n'ont pas d'autre choix !!!
NB : Le Vote Blanc ou l'Abstention, c'est la garantie d'avoir :
- Kaies Saied le pan-arabiste à Carthage, connu pour être encore plus à droite que Ghannouchi avec qui il collaborera sans problème; et
- Ghannouchi président du parlement au Bardo, avec une majorité islamiste et pro-islamiste.
Et là c'est parti pour un tour pour poursuivre l'islamisation de la société tunisiennes et celle de ses institutions.
Vivement la Troisième République !