MEFIEZ-VOUS DES WOKISTES ...
Après s'en être pris aux savants, aux philosophes, aux sculpteurs, aux artistes, au cinéastes ... voilà qu'on s'attaque aussi aux écrivains ... pour les revisiter à l'aulne du wokisme; comme si les lecteurs ne sont pas capables de faire la part des choses et de comprendre l'oeuvre dans son époque ! C'est infantiliser les gens, en procédant de la sorte !!
Circulent sur FB des vidéos de wokistes pour faire l'éloge des dictatures communistes (Russie, Chine ...) ... au nom des droits de l'homme !
Ils réécrivent l'histoire à l'aulne des valeurs actuelles, dont celle des droits de l'homme, produit de la Révolution française et donc du siècle des Lumières, pour rappel !
Leur dada : l'esclavage et le colonialisme qui fondent le wokisme ce courant de pensée d'origine américaine qui dénonce les injustices et les discriminations.
Esclavage et colonialisme pratiqués par toutes les puissances depuis la nuit des temps !
Les puissances occidentales (Europe, Amérique ...), tout comme les puissances orientales (Dynasties arabes, Dynastie turque des Ottomans ...) ont colonisé et pratiqué l'esclavage sous toutes ses formes.
Mais les wokistes brouillent les pistes et les cartes géopolitiques et plaident souvent pour le communisme, cette idéologie responsable de plus de malheur et de plus de morts au siècle dernier que durant les 2 guerres mondiales.
R.B
Nathalie Bianco
Elle ne s’annonce pas terrible, la prochaine enquête d’Agatha Christie. On connait déjà la victime (Le respect de l’auteur), le coupable (L’éditeur) et on a aussi le mobile du crime : Cette volonté idiote de vouloir à tout prix purifier la littérature, afin qu’elle soit en phase avec les obsessions du moment.
La vénérable reine du crime ne sera pas la première à faire les frais de ces retouches, puisqu’avant elle, d’autres britanniques ont vu leur oeuvre passée à la moulinette progressiste : les textes de Ian Fleming, l'auteur des James Bond ou ceux de Roald Dahl par exemple, ont été expurgés de « toute référence au poids, à la santé mentale et aux considérations raciales ». C’est qu’il s’agit avant-tout de « coller à son époque » et de « gommer ce qui peut être en décalage avec la sensibilité d’aujourd’hui ».
Même dans la littérature jeunesse, les livres de Martine, Du Club des cinq ou de Alice détective ont déjà été « modernisés » de manière à être plus simples et plus accessibles.
Dans le Club des cinq, on a coupé les descriptions trop longues, supprimé le passé simple et rétablit l’équilibre de manière à ce que les garçons pleurent autant que les filles. On a même doté les héros de smartphone, afin que les petits lecteurs ne soient pas trop déroutés.
J’ai hâte de lire la suite de ces mises au goût du jour.
Le loup du petit chaperon rouge qui dévore des Big Mac double cheese plutôt que des grands-mères, Oui-oui qui devient éco-anxieux et passe à la voiture électrique pour lutter contre le réchauffement climatique ou encore la Comtesse de Ségur 2.0 avec « Les petites filles modèles » qui envoient des nudes sur Snapchat, ça aura de la gueule !
Pendant ce temps, les parents redécouvriront Hercule Poirot, qui aura troqué son honteux statut de vieux mâle blanc cisgenre-belge pour celui de détective-rappeur-congolais. « Wesh, frérot, fais marcher tes petites cellules grises ! » dira notre héros enfin décolonisé. (La moustache sera conservée, pour garder le coté pittoresque souhaité par l’auteur).
Quant à Miss Marple, pourquoi ne pas lui recréer une identité plus inclusive et en faire une aimable vieille personne à pénis qui s’identifie à une femme et qui, grâce à sa sagacité, résoudrait des énigmes sans jamais quitter son fauteuil ? Parfois, au détour d’un mouvement, lorsqu’elle se pencherait et décroiserait les jambes, sa sobre jupe en tweed gris laisserait apparaître de manière fugace son service trois pièces, harmonieusement coordonné à son service à thé.
Plus sérieusement, dans « les cinq petits cochons », Agatha Christie fait dire à un de ses personnages : « les gens qui nous font le plus de mal sont ceux qui prétendent nous empêcher, dans notre propre intérêt, de voir les choses telles qu’elles sont ». Si on rajoute « …ou telles qu’elles ont été » c’est parfait.
Chaque livre, chaque film, chaque œuvre est non seulement le reflet intouchable de la vision de l’auteur, mais aussi un témoignage qui raconte un morceau de notre histoire. Parfois, on est troublé d’y trouver des résonances avec l’actualité, ou de constater que, même à des siècles d’écarts, les émotions restent universelles. D’autres fois, on est surpris, effaré ou choqué de découvrir certaines idées alors populaires et on mesure avec soulagement à quel point les choses ont changé. Comment appréhender ces évolutions si la réalité d’hier a été gommée ?
Tout cela est très cohérent et relève d’une volonté de prendre le lecteur pour un crétin fragile, non seulement infoutu de lire des phrases longues formulées à un temps autre que le présent de l’indicatif, mais aussi incapable de se faire bousculer, de prendre du recul et de remettre un texte dans le contexte de son époque.
Il y a pourtant de la place pour tout le monde et ceux qui tiennent absolument à lire des œuvres « morales », garantis 100 % sans offense peuvent tout à fait le faire. Plutôt que de bidouiller les écrits existants, personne n’empêche les écrivains d’aujourd’hui d’en écrire de nouveaux et les éditeurs d’en publier… Créer, c’est toujours mieux qu’effacer.
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Au final, cette volonté de lisser la littérature, d’en faire un objet marketing prémâché et prédigéré me fait penser à certaines pâtisseries industrielles : c’est souvent soit sec et fade, soit trop sucré et écœurant. Mais du moment qu’on ne nous les impose pas, que ceux qui aiment ça, les mangent.
Et si ça les étouffe un peu, qu’ils les trempent donc dans le thé. Il parait que Miss Marple en fait un excellent !
QUELLE EPOQUE EPIQUE ...
RépondreSupprimerJacqueline Bouzigues :
* Ce matin de 2035, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119, car je refuse qu’il aille à l’école en jupe & avec du vernis aux ongles. Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent « non binaire », m’a traité de « boomer », car j’ai refusé de de l’appeler « iel » en parlant d’elle et parce que je refuse de changer son prénom à l’état civil. Elle veut s’appeler « Jul » pour ne pas qu’on puisse supposer son genre. Et aussi parce que Jul est son chanteur préféré.
* « Je pars au boulot à vélo, car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est interdite dans les grandes agglomérations. Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo. Avec la chaleur de ce mois de juillet, j’arrive au boulot trempé et décoiffé. Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde : ici, personne ne se regarde et personne ne se juge, car c’est passible d’une amende et, éventuellement, d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
* Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme, car, hier, j’ai écrit un mail sans écriture inclusive et qu’une cliente s’en est plainte. La prochaine fois, c’est la porte ! Il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis …
* Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui, car c’est sa semaine de ‘congé menstruel’. C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de ‘permettre aux personnes possédant un vagin’ (sans distinction de genre, pour éviter
d’éventuelles stigmatisations) de rester à la maison, pour motif de règles douloureuses, une semaine par mois.
* Grâce à son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau. En effet, après le mouvement #MeToo, la France a imposé l’interdiction de ‘portes closes’ lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble. Certaines entreprises créent même des ‘espaces safe’, c’est-à-dire des bureaux sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
* A midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats, car j’en avais marre de me faire traiter de ‘carniste’, de ‘spéciste’ ou carrément d’arriéré par mes autres collègues – pour la majorité devenus végans. Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare morceau de poulet à 45 euros le kilo, je me fais systématiquement dévisager par les autres clients, emplis de dégoût.
* Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja [bien plus écoresponsable que mon bifteck d’antan], je peux enfin me distraire devant un film Netflix : c’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une actrice mexicaine dont le nom m’échappe. La parité dans ce film est parfaitement respectée et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman. Le film a d’ailleurs obtenu 12 oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes, remporté par ‘Titanic’, un vieux film qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel, voyageant dans un paquebot de luxe au début du XXe siècle.
* Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment ‘La Gloire de parent n° 1’. [Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois ‘La Gloire de mon père’, et faisait partie de la série ‘Souvenirs d’enfance’, de Marcel Pagnol].
Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer ‘Le Château de parent n° 2’ qui est la suite du premier. J’ai hâte.’
Ne rions pas, on y va en courant …
Arrêtons de subir l’influence des minorités agissantes relayées par des médias dégoulinants : nous ne deviendrons pas tous cons !
Résistance !!