Depuis leur accession au pouvoir on ne peut que constater que c'est “L'Islamisme qui est le problème” !!
La connerie aussi peut se transmettre de père en fils !
Qu'on pose la question aux Nahdahouis :
- qu'est-ce que l'islamisme politique et
- qu'est-ce qu'un islamiste aujourd'hui,
- mais qu'on prenne le soin de les empêcher de s'autoproclamer gardiens du temple de l'identité musulmane ...
et on s'apercevra sans difficulté de leur vacuité intellectuelle !!!
Il n'y a rien de surprenant que de penser que l'islam aujourd'hui est le problème car il est devenu un marchepied pour accéder au pouvoir et une idée séduisante pour subjuguer les foules.
Le problème peut devenir un danger si les islamistes s'emparent de l'appareil de l'Etat qui, dans la conception moderne et actuelle, centralise le monopole de la violence symbolique et s'ingère dans les moindres aspects de la vie du citoyen.
L'Etat domine notre vie, et nous considérons à tort ce fait comme allant de soi. Dans notre lecture de la politique, nous oublions souvent de critiquer l'Etat moderne, un Léviathan comme le désigne Hobbes, un monstre qui accapare et concentre tellement de pouvoir, que le pas vers la dictature est vite franchi.
Mettre l'Etat, ce monstre, entre les mains des islamistes, revient à allumer une étincelle à côté d'un baril d'essence.
Chacun de nous a le devoir de prendre de la distance, de critiquer et de mettre le doigt sur les vrais enjeux et défis de notre époque. Hélas, l'agitation a pris le dessus sur la cogitation. On peut critiquer l'islamisme politique pour des raisons autres que de défendre le droit de boire de l'alcool, de porter la mini-jupe ou encore de fréquenter les discothèques. Nous avons laissé en jachère le terrain des idées alors que c'est justement là que réside la fragilité des islamistes.
L’Islam est mort au 14ème siècle. Entendez l'Islam créateur, qui a donné au monde des penseurs aussi illustres qu'Ibn Arabi, Avicennes, El GHaazli, Avempace et bien d'autres. Sa grande caractéristique était son universalité, la composante arabe y était minime et ce jusqu'à l'invasion Mongole, qui a vu surgir toutes les idéologies réactionnaires à l’Instar de celle d’Ibn Taymiyya.
Les coups de boutoir de la Reconquista et de le colonisation ont achevé sa mise hors jeu de la civilisation et de la pensée.
Maintenant, et depuis deux siècles, ce grand corps malade ne cesse de tirer vers le bas, les peuples qui veulent s'en émanciper et accéder un tant soit peu à la modernité universelle commencée à la Renaissance et achevée politiquement avec la révolution française.
L'islam est depuis plus d'un siècle le ballast qui tire ces peuples vers le bas, par la force de sa mythologie et les espoirs jamais achevés qui en font un outil de domination des plus pauvres et des humbles. .
Le Vatican, l'empire le plus vaste le plus puissant et le plus riche de la planète, a été obligé de s’éloigner de la politique pour assurer sa survie religieuse !
De tout temps religion et politique n'ont jamais fait bon ménage.
La 1ère a été instrumentalisée au profit de la seconde.
Et rarement elle en est sortie grandie.
A méditer sur la nécessité pour les musulmans de faire leur révolution en faisant leur propre autocritique qui les aménera forcément à admettre une fois pour toute qu'ils doivent séparer le sacré du profane, autrement dit l'Etat de la Religion !
Les catholiques l'ont fait ... les musulmans ne peuvent en faire l'économie !
Rachid Barnat
ISLAM et ISLAMISME & SOUFISME et WAHHABISME ...
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