Or on sait les dégâts d'une telle politique qui a produit des générations d’analphabètes ne maîtrisant ni le français ni l'arabe et encore moins le berbère !
Les tunisiens devraient en retenir la leçon d'autant que Mohamed Mzali fut celui qui a ouvert la porte à l'arabisme en Tunisie.
R.B
Le vendredi 28 avril
certains manifestants ont défilé à Alger avec les portraits d’Ahmed Taleb
Ibrahimi, sollicité comme un sauveur de l’Algérie, qui pourrait
présider le pays durant la phase de transition.
Je vais finir par croire que les bandits
qui nous gouvernent encore sont séniles ou sourds. A chaque crise de jeunesse
du pays, ils nous exhument un ancêtre du placard.
Après le coup de Lakhdar Brahimi, l’homme
qui a échoué lamentablement dans toutes ses missions à travers la planète,
voilà qu’ils nous sortent du chapeau un fossile vieux de 90 ans, pour calmer
l’angoisse de la jeunesse d’Algérie !
Comme anti-anxiolytique on a connu
mieux.
A ce rythme-là, je me dis qu’ils vont
finir un jour par déterrer Ben Badis ou Ferhat Abbas pour éteindre le feu et la
ferveur qui ont gagné le pays depuis le 22 février.
Mais qui est Taleb El Ibrahimi ? En un
mot, Taleb, qui fut plusieurs fois ministre du colonel Boumediene, est
l’assassin de l’école algérienne. Il est le fossoyeur de la culture nationale.
Il est l’homme qui a voulu ressusciter le FIS interdit en lançant un parti
islamiste, Wafa, qui ne sera jamais reconnu par les autorités.
On parle de criminel de guerre, mais si on
devait créer un statut de criminel de culture, ce sera à Taleb qu’il ira en
premier. Mais qui est ce Taleb ?
Il est né en 1933 à Sétif, mais passe son enfance à Tlemcen. En 1955, il participe aux côtés de Abdesselam Belaïd, Mohammed Benyahia et Abdelhamid Mehri, à la fondation de l’UGEMA. Installé à Paris, il milite pour donner à l’association une orientation islamique. Il est arrêté en 1957 et condamné à quatre années de prison.
Il est né en 1933 à Sétif, mais passe son enfance à Tlemcen. En 1955, il participe aux côtés de Abdesselam Belaïd, Mohammed Benyahia et Abdelhamid Mehri, à la fondation de l’UGEMA. Installé à Paris, il milite pour donner à l’association une orientation islamique. Il est arrêté en 1957 et condamné à quatre années de prison.
Libéré en septembre en 1961, Taleb trouve
refuge dans le quartier latin, rue Jacob, chez l’écrivain et réalisateur,
Claude Lanzmann, qui révèle dans ses mémoires « Le Lièvre de Patagonie », que
Taleb est devenu l’amant de sa sœur la comédienne, Evelyne Rey. Lanzmann dit de
lui : « Je l’ai connu, sa barbe était bien taillée, son corps élancé, il avait
un très fin visage d’intellectuel, consumé de l’intérieur.
Il se gardait de dire le fond de sa
pensée. Je l’ai aidé, je l’aimais bien et j’ai cru qu’il me le rendait, mais je
n’ai jamais plus eu de ses nouvelles. Quelques messages de moi sont restés sans
réponse. Sur les photos de l’époque ma sœur est toujours belle, mais elle
paraît éprouvée, l’effroi se lit dans son regard ». [1]
Pendant ce temps-là, l’Algérie était devenue indépendante, et les débats faisaient rage à l’assemblée constituante où la Fédération de France du FLN demandait que « la constitution reconnaisse la séparation du culte et de l’Etat et que l’enseignement religieux soit libre et enseigné en dehors de l’école publique »[2] .
Pendant ce temps-là, l’Algérie était devenue indépendante, et les débats faisaient rage à l’assemblée constituante où la Fédération de France du FLN demandait que « la constitution reconnaisse la séparation du culte et de l’Etat et que l’enseignement religieux soit libre et enseigné en dehors de l’école publique »[2] .
La Fédération de France militait pour un
pouvoir laïc, impliquant une séparation du politique et du religieux, « seules
conditions pour construire une Algérie moderne ». Ces propositions suscitent
une levée de boucliers des ulémas qui répliquent le 21 août 1963 par l’appel dit
« appel des Ulémas de l’islam et de la langue arabe du peuple » dans lequel ils
défendent « la reconnaissance de la personnalité algérienne comme une symbiose
entre l’Islam et la langue arabe ». [3]
Le père de Taleb, le cheikh al Ibrahimi, à
la tête du conseil des Ulémas, part en guerre contre les partisans de la
laïcité et accuse Ben Bella d’être un communiste, il venait de recevoir la
médaille Lénine. Le cheikh Ibrahimi lui reproche aussi d’avoir fait défiler des
jeunes algériennes en tenue de tennis pour la fête de l’indépendance, et de
trahir « l’identité arabe et islamique du pays ». Ce à quoi Ben Bella répondra
par son fameux : « nous sommes arabes, nous sommes arabes ».
La constitution est adoptée par référendum
le 8 septembre 1963. Elle sera rédigée selon la vision des Ulémas puisqu’elle
institutionnalise l’Islam :
– Préambule : L’Islam et la langue arabe ont été des forces de résistance efficaces contre la tentative de dépersonnalisation des Algériens menée par le régime colonial.
– Article 4 : L’Islam est la religion de l’Etat. La République garantit a chacun le respect de ses opinions et de ses croyances, et le libre exercice des cultes.
Article 5 : La langue arabe est la langue nationale et officielle de l’Etat.
Quant au passé et aux racines culturelles berbères de l’Algérie, ils sont purement et simplement effacés, évacués : « La chaire de berbère de l’Université d’Alger est supprimée dès 1962. L’alphabet tifinagh en fonte de l’université d’Alger est dissout sur ordre de Ben Bella en personne. On interdit Sliman Azem de diffusion sur les ondes de la radio kabyle d’Alger, ainsi que la participation à Marguerite Taos Amrouche au festival culturel panafricain…[4] »
– Préambule : L’Islam et la langue arabe ont été des forces de résistance efficaces contre la tentative de dépersonnalisation des Algériens menée par le régime colonial.
– Article 4 : L’Islam est la religion de l’Etat. La République garantit a chacun le respect de ses opinions et de ses croyances, et le libre exercice des cultes.
Article 5 : La langue arabe est la langue nationale et officielle de l’Etat.
Quant au passé et aux racines culturelles berbères de l’Algérie, ils sont purement et simplement effacés, évacués : « La chaire de berbère de l’Université d’Alger est supprimée dès 1962. L’alphabet tifinagh en fonte de l’université d’Alger est dissout sur ordre de Ben Bella en personne. On interdit Sliman Azem de diffusion sur les ondes de la radio kabyle d’Alger, ainsi que la participation à Marguerite Taos Amrouche au festival culturel panafricain…[4] »
Un an plus tard, Ben Bella, toujours
pressé par les Ulémas, rend obligatoire l’enseignement religieux en 1964 en
créant un Ministère des Habous. Pour l’historien et grand témoin de l’époque,
Mohamed Harbi, c’était là « la première grande victoire du mouvement islamiste
». [5] De son côté Amar Ouzegane n’hésite pas dénoncer les Ulémas, ces «
Fanatiques aux turbans en soie qui agitent le coran pour faire plaisir aux
bourgeois ».
Pour mettre à exécution son projet, Ben
Bella demande à Nasser de lui envoyer des enseignants. Le Raïs envoie des
bataillons de bouchers, de cordonniers, de paysans, du Delta et du Saïd, pour
arabiser et islamiser les petits algériens que nous étions alors sur les bancs
de l’école primaire.
Taleb rentré à Alger emboîte le pas à son père et attaque à son tour Ben Bella dont il n’apprécie pas les « discours socialistes fastidieux et insipides ». Il est arrêté et incarcéré en juillet 1964, puis libéré, au bout de 8 mois de prison, en février 1965.
Taleb rentré à Alger emboîte le pas à son père et attaque à son tour Ben Bella dont il n’apprécie pas les « discours socialistes fastidieux et insipides ». Il est arrêté et incarcéré en juillet 1964, puis libéré, au bout de 8 mois de prison, en février 1965.
En 1965, pressé par Bouteflika, Boumediene
renverse Ben Bella qu’il avait mis au pouvoir. Au lendemain du putsch, la
sécurité militaire rallume la gégène des paras français, notamment dans la
villa des Oiseaux, et soumet au supplice de la baignoire des milliers de
militants. Mohamed Harbi et Hocine Zahouane sont emprisonnés, Mohamed Boudia
prend la fuite. La plupart des écrivains algériens prennent le chemin de l’exil
: Bourboune, Kateb Yacine, Assia Djebar, Mohammed Dib, Djamel Dine Ben Cheikh…
Le pays sombre, pour des années, dans la
dictature militaire. Non, contrairement au mythe répandu aujourd’hui parmi la
jeunesse, le règne de Boumediene ne fut pas un âge d’or, mais un âge de glace
qui nous a transformés en zombies, condamnés treize années durant, à faire la
queue des journées entières devant les magasins d’Etat vides, pleurant pour
avoir une plaquette d’œuf ou un morceau de sucre.
Ce furent des années de plomb durant
lesquelles les tontons flingueurs du FLN dézinguaient sans état d’âme quiconque
pensait du mal d’eux. On connaît la liste des victimes, Mohamed Khider et Krim
Belkacem assassinés avec la complicité des ambassades de Bouteflika, les
colonels, Saïd Abid et Chabou, morts « par accident », Medeghri suicidé chez
lui, et tous les anonymes, enlevés et supprimés par la Sécurité militaire.
Au lendemain du putsch,
le colonel Boumediene nomme Ahmed Taleb Ibrahimi à
l’éducation nationale. Ce dernier va s’en donner à cœur joie pour appliquer son
programme « islamiser et arabiser l’Algérie ». Un mot quand
même de l’arabisation : contrairement à l’idée fort répandue qui consiste à
dire que le français est une séquelle du colonialisme, il convient de rappeler
que la scolarisation des algériens s’est toujours heurtée à l’hostilité des
colons.
Les statistiques publiées par le
gouvernement général de l’Algérie en janvier 1956 faisaient état, pour la
population musulmane, de 94 % d’analphabètes parmi les hommes et de 96 % parmi
les femmes. A peine 20 % d’enfants d’Algériens étaient scolarisés pour 80% chez
les Européens et les Juifs. Comme le rappelle Mustapha Lacheraf : « Il est faux
de dire que le français nous a été imposé par le colonialisme qui n’a jamais
voulu de nous, les indigènes, dans ses écoles. Oui, l’usage du français nous
l’avons décroché de haute lutte ».
En effet, c’est la scolarisation massive de notre génération, au lendemain de l’indépendance, qui va réellement répandre l’usage de cette langue à travers la société. Oui, le français est une conquête de l’Algérie indépendante. Oui, les Algériens ont investi le français après le départ ; et cette langue est aujourd’hui notre patrimoine aussi.
En effet, c’est la scolarisation massive de notre génération, au lendemain de l’indépendance, qui va réellement répandre l’usage de cette langue à travers la société. Oui, le français est une conquête de l’Algérie indépendante. Oui, les Algériens ont investi le français après le départ ; et cette langue est aujourd’hui notre patrimoine aussi.
Ahmed Taleb Ibrahimi va également
modifier, falsifier le roman national. Il fait disparaître des manuels
scolaires, toute l’histoire du mouvement national, depuis l’Etoile
Nord-Africaine, jusqu’à l’Organisation Spéciale. Il jette aux oubliettes les
figures des pères de notre indépendance, Messali Hadj et Ferhat Abbas pour les
remplacer par Ben Badis et le Cheikh Taleb al Ibrahimi, dont le rôle fut certes
important, mais pas aussi décisif que les combats menés par le PPA, le MTLD ou
l’UDMA pour l’indépendance de l’Algérie.
Résultat : aujourd’hui aucun enfant
d’Algérie ne connaît ces deux figures, Messali Hadj ou Ferhat Abbas, mais tout
le monde sait par cœur le « poème » de Ben Badis, aux côtés de qui le pauvre
Emir Abdelkader, fait pâle figure, malgré son génie, sa culture, son humanisme,
ses œuvres littéraires et son audience internationale.
Jamais dans l’histoire de l’humanité on a
connu une pareille privatisation de l’histoire d’un peuple, au profit d’une
personne qui voulait honorer la mémoire de son père et de ses amis.
De 1965 à 1970, Taleb mènera, tambour
battant, et à la tronçonneuse, cette politique d’islamisation et d’arabisation
de l’école algérienne.
Il crée par exemple les sections arabisées
dans les collèges qu’on appelait les « sans avenir », vers lesquels on
orientait en fin d’année les dix derniers de la classe. Souvent des enfants
issus des milieux défavorisés, et qu’on aiguillait, dès la cinquième vers
l’école normale, pour en faire les futurs enseignants analphabètes qui allaient
finir par flinguer l’école et les écoliers d’Algérie.
Au lieu d’être un instrument de
réconciliation avec « notre identité originelle », l’arabisation va devenir un
instrument de punition des pauvres, alors que les enfants de la nomenklatura
étaient scolarisés au lycée français, Descartes.
A partir de 1965, Alger Républicain disparaît, toute la presse
étrangère est interdite. Seul « Le Monde »
continuera à être largement diffusé, car soudoyé par le régime, au point que
son correspond à l’époque, Paul Balta, deviendra presque le porte-parole de
Boumediene. Tandis que l’organe du FLN, El Moudjahid, de
plus en plus conservateur, titrait chaque jour que l’Algérie était le plus beau
pays du monde, et tirait à boulets rouges sur la jeunesse « occidentalisée ».
Ainsi cet article du quotidien « Les jeunes filles et la liberté », paru le 20
septembre 1969 :
« La jeune gente féminine vit à l’heure du jerk et des cheveux longs. Alger se civilise à la même décadence que les capitales européennes. […] Elles ont toutes enlevé le voile car il ne fait pas XXe siècle ; aussitôt la minijupe est apparue et elles se sont installées dans les brasseries, la cigarette aux lèvres. […] Beaucoup de jeunes filles trouvent refuge dans la débauche alcoolique. […] L’enseignement pour la fille : oui ! Le travail : oui ! Accepter de voir bafouer une personnalité, une religion : non ! »
« La jeune gente féminine vit à l’heure du jerk et des cheveux longs. Alger se civilise à la même décadence que les capitales européennes. […] Elles ont toutes enlevé le voile car il ne fait pas XXe siècle ; aussitôt la minijupe est apparue et elles se sont installées dans les brasseries, la cigarette aux lèvres. […] Beaucoup de jeunes filles trouvent refuge dans la débauche alcoolique. […] L’enseignement pour la fille : oui ! Le travail : oui ! Accepter de voir bafouer une personnalité, une religion : non ! »
Quand on nous rabâche aujourd’hui Alger
Mecque des révolutionnaires, nous, qui avons connu cette époque, nous éclatons
de rire. Mecque des bigots et des dévots, oui !
En 1970, Ahmed Taleb Ibrahimi prend en
main la culture pour sept ans. Accompagné de Chérif Messadia, alors secrétaire
général du FLN, il commence par transformer l’Union des écrivains algériens en
kasma du parti. L’Union qui comptait à sa fondation, Amar Ouzeggane, Moufdi
Zakaria, Bachir Hadj Ali, Malek Bennabi, Kateb Yacine, Mourad Bourboune,
Kaddour M’Hamsadji, Himoud Brahimi, Jean Sénac, Bachir Yelles, Boualem Khalfa,
Henri Alleg, est livrée à des arabisants qui n’ont jamais écrit un livre de
leur vie.
Dans la foulée, Taleb, intronise à Médéa,
le peintre kitch, Etienne Dinet, comme « le père de la peinture algérienne » !!!!.
Alors que ce peintre, venu sur le tard à l’orientalisme, a transformé l’oasis
de Bou Saâda en bordel, peuplé de prostituées lascives qui dansent nue dans
l’oued ! Dinet a peint le bonheur d’être indigène, nu et batifolant, au temps
du colonialisme, et, parce qu’il a fait semblant de se convertir à l’Islam,
Taleb al Ibrahimi a vu en lui le Michel Ange algérien. Gageons que si Bugeaud
ou Lamoricière s’étaient convertis eux aussi, Taleb les aurait béatifiés et
introduits dans le panthéon algérien, comme les pères du nationalisme algérien.
Taleb fait interdire en 1972, les émissions du poète et résistant algérien, Jean Sénac qui sera assassiné une année plus tard, et beaucoup de témoins de l’époque assurent que le ministre de la Culture n’avait rien fait pour élucider cet assassinat…
Taleb fait interdire en 1972, les émissions du poète et résistant algérien, Jean Sénac qui sera assassiné une année plus tard, et beaucoup de témoins de l’époque assurent que le ministre de la Culture n’avait rien fait pour élucider cet assassinat…
Après avoir mené une guerre contre Camus,
il s’acharnera contre Kateb Yacine, qui le surnommait Moh Goumina, pour sa
manière de se coiffer avec du gel. Taleb le fait interdire de radio, de presse
et de télévision avant de l’exiler à Sidi Bel Abbès, avec sa troupe. Sous son
règne, la presse, la radio, la télé, le cinéma fonctionnent comme en Union
Soviétique mais accommodés obligatoirement à la sauce islamique.
Décontenancé par le ton frondeur du
quotidien la République d’Oran, il l’arabise manu militari en 76. De son temps
aussi, la SNED, créée en 1966, était devenue une maison d’édition interdite aux
écrivains mais ouverte aux flics. C’est simple, de 1962 à l’an 2000, aucune
œuvre marquante d’un auteur algérien n’a été publiée en Algérie.
En 1976, Taleb Ibrahimi est encore
ministre de la Culture, quand Boumediene dénature le projet de la charte
nationale rédigée par Lacheraf et Benyahia qui édictait que l’Islam était la
religion du peuple et décrète le week-end islamique, en remplaçant le dimanche
par le vendredi, faisant ainsi perdre des milliards de dollars à l’économie
nationale et ouvrant le plus grand boulevard devant les islamistes.
Bien entendu, Taleb était toujours
ministre en 1978, quand Boumediene donne ordre aux hordes du FLN d’effacer à
travers toute l’Algérie, et en nuit, tout ce qui était caractère latin.
Laissant à l’histoire des contrepèteries à mourir de rire.
Dans ses mémoires, Taleb crache sur
Mustapha Lacheraf qui a essayé en 1976 de sauver l’école algérienne du
désastre, alors que Lacheraf a été, le seul lettré probe, a avoir accédé depuis
l’indépendance au sommet du pouvoir. Mais il sera très vite évincé par
Boumediene au profit de Kharoubi, un autre arabisant givré qui achèvera le
saccage de Taleb.
Depuis 1962, nous avons été dirigés par des
bandits, sans culture, ni science, sans foi ni loi, qui ont tout fait pour
abrutir ce peuple, l’avilir, lui effacer et sa langue et sa mémoire, de peur
qu’un jour il se réveille et se rende compte qu’il est soumis à des bourricots.
Non, le Hirak n’est pas né pour réveiller
ces vieux démons, et l’Algérie nouvelle ne sera pas un musée de paléontologie.
Si Taleb al Ibrahimi, est tenté aujourd’hui de revenir par la fenêtre, ce
serait peut être juste pour ne pas démentir le dicton qui dit : l’assassin revient
toujours sur les lieux du crime. Mais, nous qui fûmes ses victimes, avons une
très bonne mémoire et nous ne voulons pas que ce passé, de haine de la culture
et de la science, devienne l’avenir de nos enfants.
[1] - Habitant Paris, Taleb al Ibrahimi n’a jamais réagi à ces
révélations et ne les a pas démenties.
[2] - Le Maghreb et l’Indépendance de l’Algérie. P 161. Editions Karthala. 2012
[3] - Le Maghreb et l’Indépendance de l’Algérie. P 161. Editions Karthala. 2012
[4] - Chérif Sini, la promotion du berbère en Algérie. Cahier d’étudesafricaines.
[5] - Le FLN, mirages et réalités, p 134
[2] - Le Maghreb et l’Indépendance de l’Algérie. P 161. Editions Karthala. 2012
[3] - Le Maghreb et l’Indépendance de l’Algérie. P 161. Editions Karthala. 2012
[4] - Chérif Sini, la promotion du berbère en Algérie. Cahier d’étudesafricaines.
[5] - Le FLN, mirages et réalités, p 134
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