PREMIER RENDEZ-VOUS DE Mehdi JOMAA AVEC LES TUNISIENS.
Après l’entretien qu’a accordé le premier Ministre Mehdi Jomaa aux
journalistes Meryem Belkadhi de "Nessma" et à Walid ABDALLAH de "Watania 1"; on sent sur
les réseaux sociaux une
déconvenue qui tourne même à la moquerie. Est-ce légitime ?
Depuis la prise de fonction de ce nouveau premier ministre, les
réseaux sociaux bruissaient d'impatience pour savoir ce qu'il avait l'intention
de faire pour répondre à l'attente des tunisiens exaspérés par ses annonces de
bonnes intentions, sans rien voir venir de concret. C'est dire que ce
premier rendez-vous avec les tunisiens était très attendu.
Chacun
s’accorde à trouver l'homme posé, clair. Si les deux journalistes se sont faits
les portes paroles des tunisiens en posant les questions qui les
préoccupent, sans ambages; les réponses de Mehdi Jomaa quant à
elles, laissaient à désirer. Elles n'ont pas été à la hauteur du débat escompté
par nos deux journalistes et par de milliers de tunisiens ...
du moins si on en juge par les réactions sur les réseaux sociaux
!
Bien qu'il ne manie pas la langue de bois, Mehdi Jomaa nous laisse
sur notre faim en ne donnant pas plus de précisions sur l'état de
la Tunisie qu'il hérite d'une troïka ayant échoué mais qui
n'a cessé d'affirmer que les voyants sont au verts !
Quand les questions se faisaient plus précises et insistantes,
Mehdi Jomaa finit par dire à mi demi mot qu’il n’a pas les mains libres.
Dommage qu'il ne dise pas assez fort, un certain nombre de vérités sans
lesquelles le diagnostic ne sera pas suffisant.
On
retient essentiellement de cet
entretien que le pays est
dans une grande difficulté ! Ce n'est pas une grande nouvelle. Les tunisiens
savent bien que cela ne va pas. Mais, il y a là, déjà, une condamnation
évidente de l'ex troïka au pouvoir puisqu'il est clair que
« le meilleur gouvernement que la Tunisie ait jamais eu » a conduit
le pays au désastre en commettant deux fautes majeures pointées par le
premier ministre : un recrutement inconsidéré de fonctionnaires, pas
toujours compétents et surtout pas nécessaires qui alourdit la dette
nationale et un climat politique tel, qu’il a démobilisé les
tunisiens pour travailler. Peut-on être plus net sur l’incapacité des
précédents gouvernements ?
Par contre c’est sur les remèdes que le premier Ministre est
nettement insuffisant et cela, parce qu’il doit ménager les islamistes et
leurs incompétences, et qu'il est sous le contrôle de l'Assemblée dont il
a reconnu la légitimité; et qui
sera indiscutablement un frein à son action. Quand il nous dit que le
remède passe par la remise au travail des tunisiens, il parle d’or. Mais ce
qu’il aurait dû dire, c’est comment on parvient à cette remise au travail. La
méthode Coué ne suffit pas.
Il
faut que les responsables politiques progressistes cessent de tomber dans
le piège des islamistes et de se laisser entraîner dans des débats
relatifs à la religion, à l'identité des tunisiens, à la charia ou autres
balivernes. Que les islamistes cessent de politiser de manière éhontée les
mosquées pour fomenter le désordre et souvent la violence. Qu’ils s’occupent de
politique et d’économie et cessent de nous bassiner avec la religion de leur
amis pétro monarques dont ils veulent importer le model sociétal en Tunisie,
dont chacun a bien compris maintenant qu’elle n’est pas la solution mais qu’au
contraire elle cause un désordre dans la société.
Mehdi
Jomaa aurait dû nous dire ensuite que la reprise de l’économie passe par la
sécurité des personnes et des biens et que le pouvoir doit être très ferme ! Il
dit vouloir appliquer la loi rien que la loi à ceux
qui l’enfreignent ! C'est bien. Mais la question est de savoir s'il
se décide à appliquer la résolution martelée mainte fois par l'immense majorité
de tunisiens, d'associations civiles, de partis de l'opposition : La
dissolution des Ligue de Protection de la Révolution que tout le monde sait que
ce ne sont que des milices au service d'Ennahdha et du CPR ! Alors pourquoi
tergiverser sur une résolution clairement exprimée dans sa feuille de route ?
Qu'attend-il pour en débarrasser le pays et permettre une vie politique
démocratique propice pour le bon déroulement des élections ?
Tant que la fermeté ne sera pas revenue, que le laxisme existera
dans l’attitude de la police et de l’administration, qui peut croire que les
investisseurs reviendront, ou que le tourisme reprendra ?
On
aurait attendu un discours plus net du premier Ministre sur ce point et
une résolution ferme pour dissoudre les LPR devenues un cancer dans
la société tunisienne ! C'était La Question dont les tunisiens attendaient la
Réponse. La tergiversation de Mehdi Jomaa le décrédibilise déjà.
Même incapacité de dire clairement et fermement que ce qui se
passe dans de nombreuses mosquées est intolérable et faute
de régler ce problème il n y aura aucune reprise sérieuse.
Il a admis que les élections devaient se tenir le plus rapidement
possible. C’est la condition pour stabiliser politiquement le pays et permettre
la reprise de l'activité économique du pays. Encore faut-il que le premier
ministre agisse pour que cela arrive vite.
Alors,
au final, un homme de qualité, qui dit un certain nombre de vérités mais qui
manque d’énergie véritable et de leadership pour entraîner derrière
lui tout un peuple. Dommage parce qu’il a bénéficié d'un capital
sympathie important et d'un préjugé favorable pour la mise en route de la
feuille de route !
Il aurait pu le faire avec un diagnostic plus clair, en mettant
les points sur les i des responsabilités, en
exigeant qu’on le laisse assurer la sécurité, la reprise du travail par les
administrations et en exigeant que les élections se déroulent rapidement.
En ne tenant pas ce langage de vérité et de fermeté, il s’est
montré sans doute un gestionnaire mais pas un homme d’état.
Rachid Barnat
OU SONT PASSÉS LES 25 milliards de dinars EMPRUNTÉS DEPUIS LA RÉVOLUTION ?
RépondreSupprimerLe constat de Mehdi Jomaa : " Durant ces trois dernières années, nous n’avons pas travaillé, nous n’avons pas respecté l’Etat de droit et nous n’avions pas de stratégie ".
C' est vrai ce que dit Mehdi Jomaa; puisque Ghannouchi et ses hommes de la troïka n'avaient en tête que le partage du butin de guerre quand ils ont mis la main sur la Tunisie en volant leur révolution aux tunisiens :
- Ils se sont accordés des salaires mirobolants, en tant que constituants,
- Ils ont gonflé les effectifs en multipliant les ministères, les ministres, les secrétaires d'Etat ... faisant de la Tunisie "le pays le mieux gouverné dans son histoire", comme nous en rabattent les oreilles les hommes de Ghannouchi et de Tartour, avec plus de 80 ministres ... pour ne rien foutre sinon percevoir un salaire !
- Ils se sont accordés des avantages et des indemnisations de "services" qu'ils ont multiplié à outrance (essence, voiture de fonction, voyages .. )
- De même qu'ils ont gonflé les administrations de nouveaux fonctionnaires "parallèles" à ceux existant qu'ils mis au placard faute de pouvoir les congédier. Doublant par la même occasion le budget consacré au salaire par 2 !
- Ce qui fait que dans certaines administrations, les cadres existant se sont vus doublés par de nouveaux cadres recrutés parmi les amis de Ghannouchi & Tartour au service de leur parti ... c'est à dire à mettre les bâtons dans les roues de l'administration et donc du pays !!
- Ils se sont accordés des augmentations de salaires ... pour pallier à la cherté de la vie qu'ils ont provoquée intentionnellement pour mieux paupériser les tunisiens !
- Ils se sont accordés des indemnisations pour fait de "résistance" !
En somme, ils ont monnayé leur "militantisme" à un peuple qui ne leur demandait rien !!
- Certains même ont eu le culot de réclamer des arriérés de salaires pour un travail qu'ils n'ont jamais effectué ... pour cause de prison !!!
- Ils assuraient être pauvres pour raison de prison !
Pourtant la plus part de ceux de la troïka se sont faits construire ou ont acheté des demeures luxueuse valant des milliards !
- D'où ont-ils pu sortir cet argent, après leur aveu de pauvreté, devenu leur slogan de campagne : " Ennahdha parti des pauvres au service des pauvres" ??
Beaucoup de questions légitimes !
Un audit s'impose pour les dépenses effectuées par la troïka !!
Une poursuite s'impose à l'encontre des "nouveaux" corrompus de Ghannouchi & tartour et leurs hommes ... qui n'ont cessé de dénoncer la corruption de ZABA et de ses hommes !!!
http://www.businessnews.com.tn/Mehdi-Jomâa--La-situation-économique-est-pire-que-ce-que-j’imaginais-(vidéo),520,44681,3
LES FRÈRES MUSULMANS NAHDHAOUIS PLACENT L'ARGENT VOLÉ AUX TUNISIENS, EN SUISSE .... COMME DU TEMPS DE ZABA !
RépondreSupprimerLes tunisiens n'en ont pas fini avec la corruption !!
Abdel Bari Atwan (Rédacteur en chef du journal Al Qods) :
" Les dirigeants des Frères musulmans nahdhaouis placent l'argent de leur butin tunisien, dans les banques suisses !
Ils s'en servent pour l'achat d'armes et armer leurs frères musulmans qui guerroient en Syrie et au Yémen ...
mettant la Tunisie et les tunisiens en état de banqueroute totale ! "
Taieb BACCOUCHE EN RÉPONSE A Mehdi JOMAA :
RépondreSupprimer" Avant de demander aux tunisiens des sacrifices pour renflouer les caisses de l'Etat laissées vides par la troïka, il y a des solutions de bon sens à mettre en oeuvre qui peuvent arrêter l'hémorragie de l'argent public et donner un signal positif aux tunisiens :
- réviser le budget de la présidence,
- annuler le salaire du tartour qui n'est d'aucune utilité pour le pays,
- suspendre les salaires et les indemnisations que se sont accordés les, constituants ... dont ils ont déjà perçu plus de 150 milliards de dinars !
- suspendre les avantages dont bénéficient les hauts et moyens fonctionnaires : voitures de fonction, essence, hôtel, voyages ... payés par le contribuable !
- alléger le nombre de fonctionnaires et renvoyer ceux qui font semblant de travailler ... car l'administration n'est pas une association caritative !
- suspendre l'importation du superflu : tels que voitures 4x4, ...