Il aura fallu aux Tunisiens l'expérience islamisto-arabiste pour comprendre qu'ils vécurent une décennie noire sous l'autorité des islamistes (Ghannouchi); qui se poursuit malheureusement avec celle de leurs frères ennemis les pan-arabistes (Kais Saied) !
Et que dire des Iraniens et de leur révolution islamiste qui fut soutenue par les communistes que Khomeiny avait éliminés physiquement et par les iraniennes qui avaient remis leur tchador, arborant ainsi la bannière islamiste; et dont les filles et les petites filles après plus de 40 ans d'islamisme, ne savent plus à quel saint se vouer pour s'en débarrasser ! Et si elles le font, c'est souvent au prix de leur vie !
R.B
Françaises, Français. Vous avez eu ce jour à voter pour les élections européennes, en métropole, dans nos Outre-mer, comme à l'étranger. Le principal enseignement est clair : ce n'est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l'Europe, dont celui de la majorité présidentielle.
Les partis d'extrême droite qui, ces dernières années, se sont opposés à tant d'avancées permises par notre Europe, qu'il s'agisse de la relance économique, de la protection commune de nos frontières, du soutien à nos agriculteurs, du soutien à l'Ukraine, ces partis progressent partout sur le continent. En France, leurs représentants atteignent près de 40 % des suffrages exprimés.
Pour moi, qui ai toujours considéré qu'une Europe unie, forte, indépendante est bonne pour la France, c'est une situation à laquelle je ne peux me résoudre. La montée des nationalistes, des démagogues, est un danger pour notre nation, mais aussi pour notre Europe, pour la place de la France en Europe et dans le monde. Et je le dis, alors même que nous venons de célébrer avec le monde entier le Débarquement en Normandie, et alors même que dans quelques semaines, nous aurons à accueillir le monde pour les Jeux olympiques et paralympiques. Oui, l'extrême droite est à la fois l'appauvrissement des Français et le déclassement de notre pays. Je ne saurais donc, à l'issue de cette journée, faire comme si de rien n'était.
À cette situation s'ajoute une fièvre qui s'est emparée ces dernières années du débat public et parlementaire dans notre pays, un désordre qui, je le sais, vous inquiète, parfois vous choque, et auquel je n'entends rien céder. Or, aujourd'hui, les défis qui se présentent à nous, qu'il s'agisse des dangers extérieurs, du dérèglement climatique et de ses conséquences, ou des menaces à notre propre cohésion, ces défis exigent la clarté dans nos débats, l'ambition pour le pays et le respect pour chaque Français.
C'est pourquoi, après avoir procédé aux consultations prévues à l'article 12 de notre Constitution, j'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale. Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second.
Cette décision est grave, lourde, mais c'est avant tout, un acte de confiance. Confiance en vous, mes chers compatriotes, en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui- même et pour les générations futures ; confiance en notre démocratie. Que la parole soit donnée au peuple souverain, rien n'est plus républicain. Cela vaut mieux que tous les arrangements, toutes les solutions précaires. C'est un temps de clarification indispensable. Confiance en la France qui, face à la rudesse des temps, sait toujours s'unir et résister pour dessiner l'avenir et non se replier ou céder à toutes les démagogies.
Dans les prochains jours, je dirai l'orientation que je crois juste pour la nation. J'ai entendu votre message, vos préoccupations, et je ne les laisserai pas sans réponse. Et vous me connaissez, le goût de l'avenir, celui du dépassement de la fédération continueront de nourrir ce projet. Mais en ce moment de vérité démocratique, et alors même que je suis le seul responsable politique à n'avoir aucune échéance électorale personnelle en 2027, soyez certains d'une chose : ma seule ambition est d'être utile à notre pays que j'aime tant, ma seule vocation est de vous servir.
Je sais pouvoir compter sur vous pour aller massivement voter les 30 juin et 7 juillet prochains. La France a besoin d'une majorité claire pour agir dans la sérénité et la concorde. Être Français est toujours se hisser à la hauteur des temps quand il l'exige, connaître le prix du vote et le goût de la liberté, agir quelles que soient les circonstances en responsabilité. C'est, au fond, choisir d'écrire l'histoire plutôt que de la subir. C'est maintenant.
Vive la République ! Vive la France !
Enfin, les masques tombent ! https://www.youtube.com/watch?v=9ttYIhRQE7I
UN FRONT POPULAIRE MORT-NE ?
RépondreSupprimerAutrement qui peut croire à un attelage " des gauches " où chacun tire à hue et à dia et toutes otages de LFI et de Melenchon qui veut sa revanche et sa 6éme république ?
Quant à la droite " républicaine ", elle tombe le masque et son patron Ciotti mange dans la main des Le Pen ...
Or le but de la dissolution est de mettre en minorité les extrémistes sinon de le écarter : FN & LFI !
Décidément, Macron avait raison depuis le début de donner un coup de pied dans la fourmilière de tous ces politicards sans principe ...
UN FRONT POPULAIRE DES GAUCHES ...
RépondreSupprimerJean-Marcel Bouguereau :
Un nouveau front populaire, malgré tout ce qui les oppose.
Ils ont donc signé. Sous le sigle du Front populaire, l’ensemble des partis de gauche, socialistes, communistes, écologistes et France Insoumise et même le petit NPA de Philippe Poutou se sont donc mis d’accord hier soir pour présenter en commun des candidats dans toutes les circonscriptions.
Dans une déclaration commune, ils estiment que désormais « l’arrivée du RN au pouvoir n’est plus une fatalité ».
Ils se sont mis d’accord sur un programme de rupture pour les 100 premiers jours du mandat.
Cet accord va mettre du baume au cœur de l’ensemble des femmes et hommes de gauche.
Mais l’accouchement fut long et difficile. Jusqu’à mercredi les discussions se passaient bien. Socialistes, Insoumis, écologistes et communistes s’étaient mis d’accord sur une répartition des circonscriptions : 229 pour LFI, 175 pour le PS, 92 pour les écologistes et 50 pour le PCF.
Mercredi Jean-Luc Mélenchon s’était déclaré « capable » d’être premier ministre d’un gouvernement de gauche en cas de victoire le 7 juillet, puisque c’est le groupe parlementaire le plus important qui propose un premier ministre.
Mélenchon s’était même félicité de la vitesse des négociations et de l’abandon des « rancunes » entre les partenaires de gauche qui entretenaient des relations conflictuelles depuis la fin de la Nupes.
Dés lors, les Insoumis avaient tout intérêt à disposer du plus gros groupe. « Sans union on ne va nulle part, mais sans union rééquilibrée non plus » confiait à l’Opinion l’euro députée Chloé Ridel, élue sur la liste PS-place publique.
Pendant ce temps, une députée LFI accusait le PS d’être revenu sur le deal qui avait été trouvé. Mauvais signe, chacun se repassait alors le mistigri de la désunion. Sur TF1 , Fabien Roussel déclarait : « À 6 heures ce matin j’étais très inquiet, à 9 heures j’étais très très inquiet. Je craignais qu’on n’y arrive pas ».
Quelques heures plus tôt, signe que ça patinait, la direction du PS qui, en la personne d’Olivier Faure, s’était plutôt montré très arrangeant avec la France Insoumise, se préparait à demander à ses secrétaires fédéraux de planifier l’investiture de 577 candidats issus de ses rangs, donc dans toutes circonscriptions, en cavalier seul.
D’ailleurs, comment était-il possible de mettre d’accord des partenaires qui n’ont cessé de se quereller, voire même d’insulter Rafael Glucksmann, allant jusqu’à l’accuser à tort de se remplir les poches avec l’argent des lobbys, et devant même l’exfiltrer du défilé du 1er mai, sous les injures des insoumis.
Ces désaccords ne pouvaient qu’apparaître lorsqu’il s’est agi de mettre noir sur blanc un texte s’engageant sur la qualification du Hamas comme organisation terroriste et sur la question de l’antisémitisme que Mélenchon a qualifié de « résiduel ».
Évidemment une première version qu'avait soumise Rafael Glucksmann a été immédiatement rejetée par la délégation mandatée par Mélenchon.
Mélenchon n’arrive pas à accepter que Glucksmann ait inversé le rapport de forces à gauche en faveur du PS, arrivé quatre points devant la France Insoumise aux européennes.
C’est donc à un véritable tour de force auquel sont parvenus l’ensemble des formations de gauche en réussissant à jeter les motifs de rancune à la rivière.
Inévitablement, François Hollande se félicitait hier soir de cet accord en précisant qu’il ne postulait pas au poste de premier ministre, une telle charge n’étant pas affaire de « destin personnel ».
Les ambitions personnelles sont remises à plus tard, l’alliance contre l’extrême-droite a gagné, en mettant provisoirement sous le boisseau le grand écart des positions et des ambitions.
VOUS AVEZ DIT FRONT POPULAIRE ?
RépondreSupprimerUn "Front" otage de LFI et de son chef qui règle ses comptes à tous ses opposants : à Macron mais aussi aux frondeurs de son propre parti !
Si Faure s'est couché devant Melenchon .... Raphaël Glucksmann, lui se trompe d'avoir appelé à l'union des gauches incluant LFI qui le vilipendait il n'y a pas si longtemps lui rappelant sa judéité ...
Glucksmann aurait pu appeler à un "Front des démocrates républicains", ce que ses électeurs auraient compris et admis .... car ceux d'entre eux qui refusent LFI et Melenchon, vont déserter ce "Front populaire" otage de l'apprenti dictateur égocentrique Melenchon !
Dommage !
Mais quel gâchis : le spectacle que donne LFI augure d'une reprise de plus belle des jeux de cirque au palais Bourbon, qui désespérait et faisait honte à tant de Français.
https://www.liberation.fr/politique/a-montreuil-le-nouveau-front-populaire-se-lance-20240617_QJHVTWMBNJBCJNSDNP3OR5ORYQ/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR3adYw4-XPeXj51m6Mh6vRH2m1Yne8mO7n3hD3uhMr0epRtdd8wfM_2TYA_aem_yJKrLNFohzrois_fbodB-w
LE FRONT POPULAIRE EST VOUE A L'ECHEC ...
RépondreSupprimer... parceque miné par LFI ce cancer de la Gauche !
RESULTAT 2eme TOUR LEGISLATIVE : OUF !
RépondreSupprimerUn coup de poker gagnant de Macron.
RESULTAT 2eme TOUR LEGISLATIVE : OUF !
RépondreSupprimerUn coup de poker gagnant de Macron. Les crypto FN ont fait leur coming out !
C'est un sursaut républicain mais aussi un sursis car si rien n'est fait, le front républicain ne pourra plus contenir le FN qui pourrait gagner les prochaines élections !
Le coup de poker gagnant de Macron :
RépondreSupprimerLes crypto FN ont fait leur coming out et "Renaissance" n'a pas disparu du paysage politique
C'est un sursaut républicain mais aussi un sursis car si rien n'est fait, le front républicain ne pourra plus contenir le FN aux prochaines élections !
GUERRE DES CHEFS POUR MATIGNON !
RépondreSupprimerJean-Marcel Bouguereau :
Après avoir été tous ensemble contre le RN, c’est maintenant les uns contre les autres que les députés du Nouveau Front Populaire bataillent. L’heure est au chacun pour soi, aux querelles d’ego et aux calculs d’apothicaires.
Les chefs des partis du Nouveau Front Populaire parlementent non-stop pour tenter de s’accorder sur le nom du premier ministre. Mais avant tout, il va falloir se compter, puisque le poste de premier ministre ira au groupe le plus important de l’Assemblée. Sur les 178 sièges du Nouveau Front populaire, 72 sont détenus par des députés de la France insoumise, 64 par le Parti Socialiste, 33 par les écologistes et neuf par les communistes. Ce qui permet à Manuel Bompard, coordinateur de LFI de répéter que « l’usage républicain » amène « la formation politique de la coalition qui dispose du plus grand nombre de députés » à choisir dans ses rangs le Premier ministre. C’est-à-dire chez LFI !
C’est là que la coalition devient à géométrie variable : en s’additionnant sans les députés LFI, socialistes, communistes et écologistes sont plus nombreux que les mélenchonistes.
« Il y a aussi les ultramarins, il y a tous ceux qui étaient dans le Front populaire sans être affiliés à telle ou telle formation politique », ajoute le patron du PS, Olivier Faure qui, hier, se voyait déjà à Matignon, « prêt à assumer la fonction de premier ministre ».
Et puis, il y a « les purgés » de LFI : où vont aller François Ruffin, Alexis Corbières, Clémentine Autain ? Ils ont fait savoir qu’ils ne siégeraient pas avec LFI…
Quant au socialiste Jérôme Guedj, farouchement hostile à une alliance avec les Insoumis et pour qui Mélenchon « incarne cette gauche qui effraie une partie de l’électorat de gauche », il siègera avec le PS.
Jean-Luc Mélenchon, lui, juge qu’il est « temps de gouverner le pays » et il estime « faire partie de la solution » ! Pour l’empêcher de prendre le leadership, la négociatrice du PS, Johanna Rolland, la maire de Nantes, appelait hier à une autre solution : un vote démocratique de « la totalité des députés » du Nouveau Front populaire pour élire leur champion pour Matignon !
Malgré tout, les forces de gauche pensent pouvoir gouverner seules en dépit de leur absence de majorité absolue et du risque constant d’une motion de censure qui ferait tomber leur gouvernement.
La réalité, c’est que rien ne sera possible sans compromis avec des forces centristes. Il faudra donc renoncer à certains points du programme en mettant en avant des changements clairs, comme le font les Allemands qui, eux, ont une culture du compromis.
L’enjeu est clair : si l’Assemblée est incapable de trouver des majorités de projet, la voie sera libre dans trois ans pour Marine Le Pen.
LA GAUCHE : quel gâchis !
RépondreSupprimerLa dissolution du parlement décidée par Macron, était une occasion pour les socialistes de renaître de leurs cendres et de poursuivre leur remontada puisqu'ils devançaient LFI aux européennes ...
Mais Raphaël Glucksmann a manqué de clairvoyance politique quand il a appelé à la formation d'un front populaire incluant Melenchon et sa bande de LFI !
LFI et Melenchon ont été des repoussoirs pour beaucoup d'électeurs de gauche qui n'ont pas suivi la consigne de Raphaël Glucksmann !
Dommage pour la gauche, car ces législatives auraient été une occasion de neutraliser LFI et de rabattre le caquet à Melenchon et réduire son pouvoir de nuisance !
NUL N'EST PROPHETE EN SON PAYS ...
RépondreSupprimerVoilà un président qui avait de l'ambition pour son pays et souhaitait lui apporter les réformes que ses prédécesseurs étaient timorés à entreprendre ...
Il avait compris que le régime des partis était un frein au progrès; puisque même les idées que pouvaient partager des membres de partis opposés et qu'ils pourraient voter; leur parti en opposition à celui qui gouverne, les rejettent juste par principe partisan !
Quand il a prôné la politique du " en même temps ", une politique nouvelle de consensus, persuadé qu'un pays se gouverne au centre, il avait misé sur l'intelligence des hommes !
Malheureusement pour lui, les hommes sont les hommes ... et les extrémistes de tous bords, savent surfer sur leurs ressentiments et leur vendre le populisme !
Dommage pour le pays, car aucun président n'a connu autant de haine, souvent irrationnelle, de la part d'un peuple ... et les partis de droite comme de gauche refusent de jouer le jeu au centre, tenant chacun à sa survie "politique" ... ce qui a fait le jeu des extrêmes !
LA REPUBLIQUE DES PARTIS NE PASSERA PAS !
RépondreSupprimerUne fois de plus Macron démontre aux Français le vrai visage des partis, quand le NFP dominé par LFI comme Le Pen-Ciotti refusent le compromis ... et cherchent à imposer chacun son programme, rien que son programme et menacent de censurer tout gouvernement qui n'appliquerait pas leur programme fragilisant ainsi un parlement devenu leur otage.
Macron poursuit sa politique "que la France se gouverne au centre", pour laquelle il s'est fait élire à deux reprises ...
D'où son choix de Michel Barnier connu pour son expérience du compromis (sans compromission !) et surtout pour son statut d'homme d'Etat responsable pour œuvrer en premier dans l'intérêt de la France contrairement aux partis qui chacun ne voit que son intérêt sur le court terme au détriment de la France.
Si Michel Barnier parvient à reprendre en les amendant les idées du FN, il est possible qu'aux prochaines élections il détourne du FN, ceux qui l'avaient rejoint à contre cœur déçus par les partis traditionnels et se sont laissés prendre par le populisme des Le Pen.
Bon vent Monsieur le Premier Ministre.
Et tant pis pour Raphaël Glucksmann qui s'est fait voler son élection par Melenchon !
https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/le-mystere-raphael-glucskmann.html