La constitution a été finalisée, votée et
signée. Ouf !
Elle vaut ce qu’elle vaut, mais on revient de
loin au vue de la première ébauche de juin 2012.
Certes elle représente toutes les tendances et
en cela elle est remarquable, mais certains articles et notamment l’article 6
sur la protection du sacré, restent assez équivoques.
Tout est dans l’interprétation qu’on en fera
car avec Ennahdha et son double langage, rien n’est sûr.
Mardi c’était au tour du nouveau
gouvernement de passer sur le grill.
Après des heures d’auditions, de
palabres en tous genres, d’élucubrations, notre célèbre cirque Ammar (ANC) a
enfin approuvé le nouveau gouvernement.
Il est assez risible de voir nos
incompétences nationales juger nos compétences internationales.
En effet le CV professionnel des
nouveaux ministres n’est en aucune mesure comparable à celui de leur
prédécesseurs, que dire de celui des députés de l’ANC qui à part une minorité,
ne passeraient même pas le cap d’une sélection pour postuler à un poste de
laveur de vitres.
Conscients de ce décalage, les
députés complexés par cette supériorité intellectuelle et professionnelle
voulurent faire comprendre à ces pointures dans leurs domaines, que même si eux
ne connaissaient que les pointures de leurs chaussures, ils avaient malgré tout
la capacité de les refuser.
Sûr de leur pouvoir, ils se
délectèrent à chercher des poux dans la tête de personnes qui, sommes toutes et
contrairement à eux, n’avaient jamais rien demandé.
Bien au contraire, évoluant dans les
sphères internationales ou étant des élites dans leur milieu professionnel en
Tunisie, ces personnes ont été sollicitées pour aider leur pays, mettant entre
parenthèse leur activité professionnelle pour quelques mois.
Mais pour un Ibrahim Kassas, louagiste de
son état, ou pour une Samia Abbou la Thénardière droit sortie du roman de
Victor Hugo « Les misérables », le contraste était si flagrant qu’il
fallait rabaisser le caquet de ses impertinents.
Le CV long comme un bras de ces
nouveaux Ministres bardés de diplômes des plus prestigieuses universités,
donnaient des sueurs froides à nos artistes du cirque, qui pour les comprendre
devaient les faire passer par la barre Google translation pour traduire des termes qui n’ont jamais fait partis de leurs
vocabulaires.
D’un air hautain ils toisaient ces
nouveaux venus qui par leur seule présence, allaient leur voler la vedette en
mettant en avant leur incompétence sans rien avoir à faire, justes en énumérant
leurs seules qualités connues et reconnues.
Ce nouveau gouvernement tout beau,
tout neuf (à l’exception d’un) tout propre sur lui, provoqua un tel choc en
comparaison de l’ancien et surtout des députés de l’ANC, que même les plus
septiques se mirent à les soutenir.
Comparé à eux, l’ANC ressemblait
plus à la cour des miracles qu’à une assemblée de députés.
Conscient de la supériorité de ces
technocrates, l’ANC se devait coûte que coûte leur signifiait que leur sort
dépendait d’elle.
Elle leur fit passer un entretien
d’embauche, comme s’il s’agissait de simples vendeurs de fripes.
Sauf qu’en l’occurrence c’était les
plus mauvais qui étaient chargés d’approuver les meilleurs.
Et cela leur a prit des heures et
des heures.
Bien sur on a eu droit aux nouvelles
clowneries de Kassas qui avec son bac moins douze se sentait plus que capable
de juger des "bacs plus douze".
Comme toujours les tunisiens nageant
à contre courant de l’ANC, soutinrent ce gouvernement qui ne les emballait pas
de primes abords, le premier Ministre ayant été approuvée par le grand gourou
de la secte des frères musulmans, Rached Ghannouchi.
Mais ce qu'Ennahdha ne veut pas, le
peuple le veut et vice versa.
Pour ne pas déroger à leur habitude,
le vote d’approbation pour ce gouvernement ne passa qu’à 1 heure du matin,
obligeant les tunisiens à veiller une fois de plus.
L’ANC faisant passer les lois
relatives à leur financement généralement tard dans la nuit, il valait mieux
rester réveillé, on ne sait jamais, des fois qu’ils auraient voulu s’augmenter
(leurs salaires) encore une fois ou se voter une nouvelle prime pour les heures
supplémentaires qu’ils ont effectué cette semaine.
Enfin, nous avons une nouvelle
constitution, un nouveau gouvernement, mais le peuple n’est pas sorti en
liesse dans les rues pour fêter çà !
Non
le peuple ne descendra dans la rue pour fêter sa joie, que le jour où on
fermera définitivement les portes du Cirque Ammar et qu’on renverra ses
artistes chez eux afin qu’on ne les voit plus.
La constitution a été finalisée, votée et
signée. Ouf !
Elle vaut ce qu’elle vaut, mais on revient de
loin au vue de la première ébauche de juin 2012.
Certes elle représente toutes les tendances et
en cela elle est remarquable, mais certains articles et notamment l’article 6
sur la protection du sacré, restent assez équivoques.
Tout est dans l’interprétation qu’on en fera
car avec Ennahdha et son double langage, rien n’est sûr.
Mardi c’était au tour du nouveau
gouvernement de passer sur le grill.
Après des heures d’auditions, de
palabres en tous genres, d’élucubrations, notre célèbre cirque Ammar (ANC) a
enfin approuvé le nouveau gouvernement.
Il est assez risible de voir nos
incompétences nationales juger nos compétences internationales.
En effet le CV professionnel des
nouveaux ministres n’est en aucune mesure comparable à celui de leur
prédécesseurs, que dire de celui des députés de l’ANC qui à part une minorité,
ne passeraient même pas le cap d’une sélection pour postuler à un poste de
laveur de vitres.
Conscients de ce décalage, les
députés complexés par cette supériorité intellectuelle et professionnelle
voulurent faire comprendre à ces pointures dans leurs domaines, que même si eux
ne connaissaient que les pointures de leurs chaussures, ils avaient malgré tout
la capacité de les refuser.
Sûr de leur pouvoir, ils se
délectèrent à chercher des poux dans la tête de personnes qui, sommes toutes et
contrairement à eux, n’avaient jamais rien demandé.
Bien au contraire, évoluant dans les
sphères internationales ou étant des élites dans leur milieu professionnel en
Tunisie, ces personnes ont été sollicitées pour aider leur pays, mettant entre
parenthèse leur activité professionnelle pour quelques mois.
Mais pour un Ibrahim Kassas, louagiste de
son état, ou pour une Samia Abbou la Thénardière droit sortie du roman de
Victor Hugo « Les misérables », le contraste était si flagrant qu’il
fallait rabaisser le caquet de ses impertinents.
Le CV long comme un bras de ces
nouveaux Ministres bardés de diplômes des plus prestigieuses universités,
donnaient des sueurs froides à nos artistes du cirque, qui pour les comprendre
devaient les faire passer par la barre Google translation pour traduire des termes qui n’ont jamais fait partis de leurs
vocabulaires.
D’un air hautain ils toisaient ces
nouveaux venus qui par leur seule présence, allaient leur voler la vedette en
mettant en avant leur incompétence sans rien avoir à faire, justes en énumérant
leurs seules qualités connues et reconnues.
Ce nouveau gouvernement tout beau,
tout neuf (à l’exception d’un) tout propre sur lui, provoqua un tel choc en
comparaison de l’ancien et surtout des députés de l’ANC, que même les plus
septiques se mirent à les soutenir.
Comparé à eux, l’ANC ressemblait
plus à la cour des miracles qu’à une assemblée de députés.
Conscient de la supériorité de ces
technocrates, l’ANC se devait coûte que coûte leur signifiait que leur sort
dépendait d’elle.
Elle leur fit passer un entretien
d’embauche, comme s’il s’agissait de simples vendeurs de fripes.
Sauf qu’en l’occurrence c’était les
plus mauvais qui étaient chargés d’approuver les meilleurs.
Et cela leur a prit des heures et
des heures.
Bien sur on a eu droit aux nouvelles
clowneries de Kassas qui avec son bac moins douze se sentait plus que capable
de juger des "bacs plus douze".
Comme toujours les tunisiens nageant
à contre courant de l’ANC, soutinrent ce gouvernement qui ne les emballait pas
de primes abords, le premier Ministre ayant été approuvée par le grand gourou
de la secte des frères musulmans, Rached Ghannouchi.
Mais ce qu'Ennahdha ne veut pas, le
peuple le veut et vice versa.
Pour ne pas déroger à leur habitude,
le vote d’approbation pour ce gouvernement ne passa qu’à 1 heure du matin,
obligeant les tunisiens à veiller une fois de plus.
L’ANC faisant passer les lois
relatives à leur financement généralement tard dans la nuit, il valait mieux
rester réveillé, on ne sait jamais, des fois qu’ils auraient voulu s’augmenter
(leurs salaires) encore une fois ou se voter une nouvelle prime pour les heures
supplémentaires qu’ils ont effectué cette semaine.
Enfin, nous avons une nouvelle
constitution, un nouveau gouvernement, mais le peuple n’est pas sorti en
liesse dans les rues pour fêter çà !
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