Ou l'islamisation rampante de la Tunisie.
La Tunisie traverse une
crise politique que personne ne prévoyait au lendemain du 14 Janvier. Une crise
provoquée par les successions d’erreurs commises par les uns et les
manipulations par les autres.
Les Tunisiens ne pensaient pas en ce 23 octobre, au
sortir des urnes, l’index levé, avoir donné le signal de l’enlisement
politique et économique du pays. Comment pouvaient-ils, ils élisaient une
assemblée constitutionnelle chargée d’écrire une constitution dans un délai
d’une année.
Mais voilà, rien ne se passera comme prévu, et le pays commencera
sa douce descente aux enfers
Pendant ce temps, gouvernement et assemblée, l’air de rien,
continuent leur chemin sur la route de l’inéluctable transformation du pays.
Nombreux et aveugles sont ceux qui critiquent l’absence de vision et le manque
de cohérence de l’action gouvernementale. Il y a pourtant un fil rouge, une
constante, la remise en cause de l’héritage bourguibien, le retour sur la
société civile et moderne et la place faite à la religion dans la vie des
Tunisiens. Bourguiba, artisan d’une république francophile, jacobine et laïque,
parole de gourou.
Certaines tentatives ont certes avorté, la plus directe fut celle
d’introduire la charia dans la constitution tunisienne. Mais peu leur importe,
ils reviendront constamment et irrémédiablement à la charge. Le peuple
n’a pas voulu de l’islamisation en bloc, elle lui sera vendue par appartements,
à travers l’action sociale sur le terrain, mais aussi loi par loi, texte par
texte. Si l’islamisation galopante a échoué qu’à cela ne tienne, vous aurez
l’islamisation rampante. Cela commencera même par un protocole
d’accord instituant le retour de l’enseignement religieux zeitounien originel,
entendez radical. Cela vient couronner la prolifération, depuis deux ans, des
écoles coraniques, sans contrôle de la tutelle ministérielle. Quelle que soit
l’issue du combat pour le modèle de société, il en est des générations qui
auront été sacrifiées, et dont l’avenir se résumera à réciter le Coran assis
devant un étal, à l’entrée d’une mosquée.
Les islamistes font aujourd’hui défiler en arrière, et à toute
vitesse, la bande de l’histoire de la Tunisie. Face à la vigilance de la
société civile devant le processus de rédaction de la constitution, le
gouvernement agit par le biais de lois simples, soumises à l’Assemblée
constituante, profitant même, pourquoi pas, de la crise politique et de
l’absence des élus en congé de leur mandat. Ainsi en a-t-il été de la loi sur
les "sukuks" islamiques, instrument financier "halal"
(licite), une sorte de mix entre les obligations, le crédit-bail et le portage.
Comme si la problématique du financement en Tunisie était liée à
la nature des véhicules financiers, et non à l’indigence totale d’un secteur
confronté à des insuffisances profondes et à l’absence de confiance dans
l’avenir du pays. Sans compter, et c’est le cas de le dire, que cela annonce
pour l’Etat un endettement à venir. Un pansement sur une jambe de bois en somme.
Puis vient le temps de ré-instituer les " awqaf " (pluriel
de waqf), plus connus par les Tunisiens sous le nom de
" h'bous " (fondation). Il s’agit d’une disposition du droit
islamique, qui permet de transférer l’usufruit de la propriété privée à la
collectivité. En contradiction totale avec le principe de la propriété, cette
disposition permet une donation définitive et inaliénable en faveur d’un
administrateur, au détriment des descendants qui se trouvent ainsi déshérités
de fait. Ces derniers, théoriquement toujours propriétaires, sont donc
dépouillés au bénéfice d’une fondation ou tout autre gestionnaire désigné. Ils
ne peuvent, à perpétuité, plus exercer leur droit de propriété ni même le
moindre contrôle sur la gestion du bien ainsi administré.
Théoriquement, les "awqafs" permettent, en même temps
lorsque le propriétaire désigne comme bénéficiaire une fondation ou une
association caritative, d’orienter les bénéfices de la gestion du bien vers des
actions généreuses en faveur de la collectivité, soutien aux plus démunis.
On imagine bien l’utilisation qui peut être faite de cette loi, et
les détournements possibles, permettant à des pseudo-administrateurs, publics
ou privés, de mettre la main sur les biens fonciers, immobiliers ou agraires,
de les gérer à leur guise. Il est facile de voir d’ici combien il sera facile
de se jouer de la crédulité de propriétaires âgés et soucieux de leur bien-être
dans l’au-delà. On imagine quel intérêt peut revêtir cette loi pour les
associations caritatives et autres fondations proches des partis islamistes. Il
s’agira, à travers cette loi, de garantir une manne financière importante et
régulière, à ces fondations, qui servira peu ou prou les intérêts politiques
connexes.
La loi sur les "waqfs" ou "awqafs" doit servir
les intérêts du parti au pouvoir, dont les subsides se tarissent à la vitesse
de ses dérives politiques et économiques. Assurer ses intérêts immédiats mais
aussi ceux à plus long terme. Un parti ne peut survivre sans la garantie de
pouvoir disposer des fonds nécessaires. Plus encore, lorsqu’il s’agit d’un
parti islamiste, dont la réussite aux élections est gagée par sa capacité
d’action sociale auprès des électeurs. Comment expliquer autrement qu’un
gouvernement démissionnaire s’empresse de soumettre, sans débat aucun, à
l’Assemblée constituante, qui n’a toujours pas finalisé sa mission principale,
un projet de loi sur les "awqafs" ?
A l’origine, en Tunisie, l’application des "habous"
permettait d’éviter le démembrement des propriétés agricoles, d’en conserver
l’unité et la rentabilité. Mais très rapidement, les générations passant, il
devient impossible de continuer à gérer les terres ainsi transmises. Sous le
régime bourguibien, ironie du sort, c’est Ahmed Ben Salah, chantre du
collectivisme, qui fut chargé de démanteler les centaines de milliers
d’hectares ainsi transmis. Une charge titanesque qui ne sera jamais achevée,
laissant, à ce jour, plusieurs terres sans propriétaires connus ni
administrateurs en charge, réduisant d’autant la fraction de terres cultivables
dans un pays qui peine à assurer ses besoins alimentaires, avec les
conséquences que l’on peut imaginer sur les prix des denrées.
Gageons que bientôt le gouvernement nous proposera une loi
autorisant la création d’organismes en charge de la collecte de la
"zakat" (aumône obligatoire). Les "awqafs" des islamistes
et le Fonds
26-26 de Ben Ali, même combat, ou comment le pouvoir organise le
racket pour servir ses intérêts politiques et financiers sous des habits
d’action sociale ou des gages religieux. Les modes de gouvernement sont les
mêmes, seules la façade et la vitrine changent. Elles sont plus ou moins
attractives, mais toujours aussi trompeuses. Pendant ce temps-là, peu de voix
s’élèvent, probablement plus par ignorance qu’indifférence.
Au plus loin qu’ira la crise politique, elle ne fera qu’élargir le
gouffre économique, et placer le pays et son avenir entre les griffes de
l’ultralibéralisme de Bretton Woods, pour défaire ce qui reste d’acquis sociaux
et de souveraineté à un pays gangrené par la corruption des esprits. Un pays
sur lequel semble peser une malédiction du pouvoir, promis aux médiocrates depuis
des années. Depuis des semaines, le pays tout entier est pris en otage par le
Dialogue national (El hiwar al watani), devenu "El Himar al watani",
comprenez l’âne national.
Or il est bien connu que «Vous pouvez toujours mener l’âne à
l’abreuvoir, mais vous ne pourrez le forcer à boire», telle serait la morale à
retenir du Dialogue national, pour le Quartet. Ignoraient-ils donc que l’âne
n’avait pas soif ? Lorsqu’au chaud dans son étable il dispose de foin et d’eau
à profusion, il n’est point surprenant qu’il ne veuille exposer ses flancs à la
morsure de l’hiver. Il faut se rappeler que deux saisons durant, souverain, il
a nargué le peuple.
Le peuple, lui, a froid, il a faim et il a soif, mais l’âne s’en
moque. Il est l’âne national, il fanfaronne, cocarde au vent.
Ce peuple qui aujourd’hui balance entre le dégoût et la
résignation d’avoir signé de son doigt bleu l’entrée de l’âne à l’étable.
L’âne, la carotte ainsi obtenue, est devenu suzerain et le peuple son vassal.
Que l’animal, symbole d’humilité et de sobriété, me pardonne de l’avoir ici
associé à la bêtise humaine. C’est juste l’histoire d’un lapsus révélateur.
Mais en attendant, il n’est qu’un âne et il ne sera jamais cheval.
La Tunisie traverse une
crise politique que personne ne prévoyait au lendemain du 14 Janvier. Une crise
provoquée par les successions d’erreurs commises par les uns et les
manipulations par les autres.
Les Tunisiens ne pensaient pas en ce 23 octobre, au
sortir des urnes, l’index levé, avoir donné le signal de l’enlisement
politique et économique du pays. Comment pouvaient-ils, ils élisaient une
assemblée constitutionnelle chargée d’écrire une constitution dans un délai
d’une année.
Mais voilà, rien ne se passera comme prévu, et le pays commencera
sa douce descente aux enfers
Pendant ce temps, gouvernement et assemblée, l’air de rien,
continuent leur chemin sur la route de l’inéluctable transformation du pays.
Nombreux et aveugles sont ceux qui critiquent l’absence de vision et le manque
de cohérence de l’action gouvernementale. Il y a pourtant un fil rouge, une
constante, la remise en cause de l’héritage bourguibien, le retour sur la
société civile et moderne et la place faite à la religion dans la vie des
Tunisiens. Bourguiba, artisan d’une république francophile, jacobine et laïque,
parole de gourou.
Certaines tentatives ont certes avorté, la plus directe fut celle
d’introduire la charia dans la constitution tunisienne. Mais peu leur importe,
ils reviendront constamment et irrémédiablement à la charge. Le peuple
n’a pas voulu de l’islamisation en bloc, elle lui sera vendue par appartements,
à travers l’action sociale sur le terrain, mais aussi loi par loi, texte par
texte. Si l’islamisation galopante a échoué qu’à cela ne tienne, vous aurez
l’islamisation rampante. Cela commencera même par un protocole
d’accord instituant le retour de l’enseignement religieux zeitounien originel,
entendez radical. Cela vient couronner la prolifération, depuis deux ans, des
écoles coraniques, sans contrôle de la tutelle ministérielle. Quelle que soit
l’issue du combat pour le modèle de société, il en est des générations qui
auront été sacrifiées, et dont l’avenir se résumera à réciter le Coran assis
devant un étal, à l’entrée d’une mosquée.
Les islamistes font aujourd’hui défiler en arrière, et à toute
vitesse, la bande de l’histoire de la Tunisie. Face à la vigilance de la
société civile devant le processus de rédaction de la constitution, le
gouvernement agit par le biais de lois simples, soumises à l’Assemblée
constituante, profitant même, pourquoi pas, de la crise politique et de
l’absence des élus en congé de leur mandat. Ainsi en a-t-il été de la loi sur
les "sukuks" islamiques, instrument financier "halal"
(licite), une sorte de mix entre les obligations, le crédit-bail et le portage.
Comme si la problématique du financement en Tunisie était liée à
la nature des véhicules financiers, et non à l’indigence totale d’un secteur
confronté à des insuffisances profondes et à l’absence de confiance dans
l’avenir du pays. Sans compter, et c’est le cas de le dire, que cela annonce
pour l’Etat un endettement à venir. Un pansement sur une jambe de bois en somme.
Puis vient le temps de ré-instituer les " awqaf " (pluriel
de waqf), plus connus par les Tunisiens sous le nom de
" h'bous " (fondation). Il s’agit d’une disposition du droit
islamique, qui permet de transférer l’usufruit de la propriété privée à la
collectivité. En contradiction totale avec le principe de la propriété, cette
disposition permet une donation définitive et inaliénable en faveur d’un
administrateur, au détriment des descendants qui se trouvent ainsi déshérités
de fait. Ces derniers, théoriquement toujours propriétaires, sont donc
dépouillés au bénéfice d’une fondation ou tout autre gestionnaire désigné. Ils
ne peuvent, à perpétuité, plus exercer leur droit de propriété ni même le
moindre contrôle sur la gestion du bien ainsi administré.
Théoriquement, les "awqafs" permettent, en même temps
lorsque le propriétaire désigne comme bénéficiaire une fondation ou une
association caritative, d’orienter les bénéfices de la gestion du bien vers des
actions généreuses en faveur de la collectivité, soutien aux plus démunis.
On imagine bien l’utilisation qui peut être faite de cette loi, et
les détournements possibles, permettant à des pseudo-administrateurs, publics
ou privés, de mettre la main sur les biens fonciers, immobiliers ou agraires,
de les gérer à leur guise. Il est facile de voir d’ici combien il sera facile
de se jouer de la crédulité de propriétaires âgés et soucieux de leur bien-être
dans l’au-delà. On imagine quel intérêt peut revêtir cette loi pour les
associations caritatives et autres fondations proches des partis islamistes. Il
s’agira, à travers cette loi, de garantir une manne financière importante et
régulière, à ces fondations, qui servira peu ou prou les intérêts politiques
connexes.
La loi sur les "waqfs" ou "awqafs" doit servir
les intérêts du parti au pouvoir, dont les subsides se tarissent à la vitesse
de ses dérives politiques et économiques. Assurer ses intérêts immédiats mais
aussi ceux à plus long terme. Un parti ne peut survivre sans la garantie de
pouvoir disposer des fonds nécessaires. Plus encore, lorsqu’il s’agit d’un
parti islamiste, dont la réussite aux élections est gagée par sa capacité
d’action sociale auprès des électeurs. Comment expliquer autrement qu’un
gouvernement démissionnaire s’empresse de soumettre, sans débat aucun, à
l’Assemblée constituante, qui n’a toujours pas finalisé sa mission principale,
un projet de loi sur les "awqafs" ?
A l’origine, en Tunisie, l’application des "habous"
permettait d’éviter le démembrement des propriétés agricoles, d’en conserver
l’unité et la rentabilité. Mais très rapidement, les générations passant, il
devient impossible de continuer à gérer les terres ainsi transmises. Sous le
régime bourguibien, ironie du sort, c’est Ahmed Ben Salah, chantre du
collectivisme, qui fut chargé de démanteler les centaines de milliers
d’hectares ainsi transmis. Une charge titanesque qui ne sera jamais achevée,
laissant, à ce jour, plusieurs terres sans propriétaires connus ni
administrateurs en charge, réduisant d’autant la fraction de terres cultivables
dans un pays qui peine à assurer ses besoins alimentaires, avec les
conséquences que l’on peut imaginer sur les prix des denrées.
Gageons que bientôt le gouvernement nous proposera une loi
autorisant la création d’organismes en charge de la collecte de la
"zakat" (aumône obligatoire). Les "awqafs" des islamistes
et le Fonds
26-26 de Ben Ali, même combat, ou comment le pouvoir organise le
racket pour servir ses intérêts politiques et financiers sous des habits
d’action sociale ou des gages religieux. Les modes de gouvernement sont les
mêmes, seules la façade et la vitrine changent. Elles sont plus ou moins
attractives, mais toujours aussi trompeuses. Pendant ce temps-là, peu de voix
s’élèvent, probablement plus par ignorance qu’indifférence.
Au plus loin qu’ira la crise politique, elle ne fera qu’élargir le
gouffre économique, et placer le pays et son avenir entre les griffes de
l’ultralibéralisme de Bretton Woods, pour défaire ce qui reste d’acquis sociaux
et de souveraineté à un pays gangrené par la corruption des esprits. Un pays
sur lequel semble peser une malédiction du pouvoir, promis aux médiocrates depuis
des années. Depuis des semaines, le pays tout entier est pris en otage par le
Dialogue national (El hiwar al watani), devenu "El Himar al watani",
comprenez l’âne national.
Or il est bien connu que «Vous pouvez toujours mener l’âne à
l’abreuvoir, mais vous ne pourrez le forcer à boire», telle serait la morale à
retenir du Dialogue national, pour le Quartet. Ignoraient-ils donc que l’âne
n’avait pas soif ? Lorsqu’au chaud dans son étable il dispose de foin et d’eau
à profusion, il n’est point surprenant qu’il ne veuille exposer ses flancs à la
morsure de l’hiver. Il faut se rappeler que deux saisons durant, souverain, il
a nargué le peuple.
Le peuple, lui, a froid, il a faim et il a soif, mais l’âne s’en
moque. Il est l’âne national, il fanfaronne, cocarde au vent.
Ce peuple qui aujourd’hui balance entre le dégoût et la
résignation d’avoir signé de son doigt bleu l’entrée de l’âne à l’étable.
L’âne, la carotte ainsi obtenue, est devenu suzerain et le peuple son vassal.
Que l’animal, symbole d’humilité et de sobriété, me pardonne de l’avoir ici
associé à la bêtise humaine. C’est juste l’histoire d’un lapsus révélateur.
Mais en attendant, il n’est qu’un âne et il ne sera jamais cheval.
HISTOIRE DES "AWQAF", PLUS CONNUS PAR LES "H'BOUS"; PAR DES SPÉCIALISTES, DONT LE Pr Leila SILINI !
RépondreSupprimerUn système juridique archaïque qui n'a rien de religieux ... idée née dans l'esprit des hommes, comme du reste la chariâa !
Système sacralisé par les "frères musulmans", comme ils sacralisent la chariâa ... pour des raisons terre à terre : dominer les hommes et s'enrichir à leur dépens !!
Ce que Ghannouchi veut restaurer.
Pr Leila SILINI :
La signification politique du concept "awkaf" ("h'bous") : un état dans l'état ... qui prélude d'un Etat théocratique !
1 ére partie de l'émission consacrée au " wakf & h'bous " :
http://alhamra.nessma.tv/replay/maghribouna-fel-tahrir-wal-tanwir/maghribouna-fel-tahrir-wal-tanwir-du-jeudi-12-decembre-2013.html
2 éme partie de l'émission consacrée au " wakf & h'bous " : http://alhamra.nessma.tv/replay/maghribouna-fel-tahrir-wal-tanwir/maghribouna-fel-tahrir-wal-tanwir-du-jeudi-19-decembre-2013.html
LES " SUKUKS* " ou LE CAPITALISME SAUVAGE DES FRÈRES MUSULMANS !
RépondreSupprimerAl-MÂZARÎ : Le taux de change doit être à « l’avantage des musulmans ».
Ce qui correspond à la notion malékite d' "utilité publique" !
Alors que les "sukuks" que propose GHANNOUCHI, n'ont pour but que la dilapidation des biens de la Tunisie; contrairement aux prescriptions du Coran qui interdit de nuire et de porter préjudice à sa famille, à ses voisins et à ses compatriotes, au profit des étrangers; en l’occurrence les milliardaires du Golfe et d'Arabie !!
Il est donc faux de penser que l'émission de "sukuk" sera moins onéreuse que ce qui se fait actuellement sur le marché international.
Bien au contraire, les "sukuks" mettront la Tunisie à la merci de ses créanciers et perdra de ce fait sa souveraineté; ouvrant la porte à un nouveau colonialisme !
Ce pour quoi œuvrent les Frères musulmans nahdhaouis depuis leur retour d'exil pour VENDRE la Tunisie à leur bienfaiteur l'émir du Qatar !
* Instrument financier "halal" (licite), une sorte de mix entre les obligations, le crédit-bail et le portage.
http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2015/10/les-sukuks-islamiques-ou-le-genie-du.html
VOUS VOULEZ COMPRENDRE LA FINANCE ISLAMIQUE & SA BANQUE ?
RépondreSupprimerVoici par l'exemple leur mode de fonctionnement :
- Vous demandez un prêt de 100 000 dt à une banque "haram" (illicite) pratiquant l'usure interdite en Islam, pour l’acquisition d'une maison.
La maison vous reviendra au bout de 15 ans avec les intérêts, à 140 000 dt !
- Vous vous adressez à une banque islamique, donc "halal" (licite), s'interdisant l'usure donc les intérêts, et vous demandez un crédit bancaire de 100 000 dt.
Le banquier vous propose d'acheter la maison en question au prix de 100 000 dt, et vous la revend à 154 000 à payer par mensualités durant 15 ans !!
Cherchez l'arnaque !!!